De multiples facteurs sont susceptibles d'intervenir dans l'apparition et le développement d'un cancer. On ne peut pas tous les maîtriser, certains étant encore mal connus, d'autres pas à notre portée. Cependant, chacun à son niveau a des moyens d'agir sur une part de ces facteurs identifiés : ceux qui relèvent de nos modes et conditions de vie et de nos comportements individuels. Cinq facteurs tendent vers un consensus. Première cause de cancer évitable en France, le tabac est responsable de nombreux types de cancers et de la majorité des décès par cancer. La consommation régulière d'alcool, même modérée, augmente également le risque de certains cancers. L'alimentation, l'obésité et l'absence d'activité physique ont un rôle de plus en plus reconnu. Enfin, l'exposition excessive aux rayons ultraviolets est la cause principale des cancers de la peau. Voici donc quelques pistes à suivre pour chercher à réduire les expositions aux principaux facteurs de risque de cancer et préserver sa santé : ne pas fumer, limiter sa consommation d'alcool, manger équilibré et surveiller son poids, pratiquer une activité physique régulière, se protéger des rayons ultraviolets. Cependant, elles ne doivent pas faire oublier l'aspect plurifactoriel de la survenue d'un cancer ainsi que la persistance d'incertitudes dans ce mécanisme. Ne pas fumer : Le tabac arrive en tête de toutes les causes de cancer, loin devant les autres facteurs : un cancer sur trois est dû au tabagisme. Il constitue, en outre, la première cause de mortalité évitable : 66.000 personnes meurent du tabagisme chaque année en France, dont 35.000 par cancer. Sans le tabac, 1/4 des décès par cancer pourraient être évités. Ne pas fumer ou arrêter reste donc la meilleure chose à faire pour limiter les risques de survenue de cancers. Le tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. Comme chacun sait, il est responsable de près de 90% des cancers du poumon. Ce que l'on sait moins ,en revanche, c'est qu'on lui attribue entre 50 et 70% des cancers des voies aérodigestives supérieures, selon la localisation (bouche, larynx, pharynx, œsophage), 40% des cancers de la vessie et 30% des cancers du pancréas. Il serait aussi impliqué dans le développement des cancers des voies urinaires et du rein, du col de l'utérus, de l'estomac et de certaines leucémies. Pour le cancer du poumon, la prévention reste le meilleur moyen d'agir car son dépistage précoce est difficile et les chances de guérison restent assez faibles. La fumée de tabac contient une soixantaine de substances cancérogènes. En fumant, on inhale ces substances toxiques qui détruisent rapidement le système naturel de nettoyage des poumons. Dès lors, les bronches ne sont plus capables d'éliminer les particules venant de l'air pollué, et encore moins les produits dangereux de la fumée de tabac. Ceux-ci s'accumulent dans les poumons et finissent par pénétrer dans les cellules, jusqu'à provoquer un cancer. Le risque de cancer augmente avec le nombre de cigarettes fumées chaque jour, mais la durée du tabagisme (le nombre d'années pendant lesquelles on a fumé) est également déterminante. L'arrêt de la consommation de tabac a donc un effet certain sur le risque de cancer. Et réduire sa consommation n'est pas suffisant car le risque est toujours présent même en faible quantité. C'est pourquoi arrêter de fumer est toujours bénéfique pour la santé, quel que soit l'âge : il n'est jamais trop tard. Plus tôt on s'arrête, plus vite on diminuera son risque de cancer du poumon. En effet, si certains effets bénéfiques se font sentir rapidement après l'arrêt du tabac (arrêt de la toux, meilleur souffle, etc.), le risque de cancer diminue au fur et à mesure que passent les années sans tabac. 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié. Il faut compter 10 à 15 ans pour que l'espérance de vie se rapproche de celle des personnes n'ayant jamais fumé. Précisons que, contrairement aux idées reçues, toute forme de consommation de tabac est dangereuse : les cigarettes à moindre teneur en nicotine et en goudrons ou aromatisées, les cigares, la chicha (narguilé), la pipe, le tabac à rouler ou bien encore le tabac à chiquer présentent également des risques. Il est possible de s'arrêter de fumer seul. Cependant, il existe aujourd'hui des méthodes et des produits d'accompagnement : substituts nicotiniques (patchs, pastilles...), traitements médicamenteux, thérapies comportementalistes, etc. Il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin traitant ou à un pharmacien pour recevoir des informations, des adresses de consultations d'aide à l'arrêt ou le soutien d'un médecin tabacologue. De multiples facteurs sont susceptibles d'intervenir dans l'apparition et le développement d'un cancer. On ne peut pas tous les maîtriser, certains étant encore mal connus, d'autres pas à notre portée. Cependant, chacun à son niveau a des moyens d'agir sur une part de ces facteurs identifiés : ceux qui relèvent de nos modes et conditions de vie et de nos comportements individuels. Cinq facteurs tendent vers un consensus. Première cause de cancer évitable en France, le tabac est responsable de nombreux types de cancers et de la majorité des décès par cancer. La consommation régulière d'alcool, même modérée, augmente également le risque de certains cancers. L'alimentation, l'obésité et l'absence d'activité physique ont un rôle de plus en plus reconnu. Enfin, l'exposition excessive aux rayons ultraviolets est la cause principale des cancers de la peau. Voici donc quelques pistes à suivre pour chercher à réduire les expositions aux principaux facteurs de risque de cancer et préserver sa santé : ne pas fumer, limiter sa consommation d'alcool, manger équilibré et surveiller son poids, pratiquer une activité physique régulière, se protéger des rayons ultraviolets. Cependant, elles ne doivent pas faire oublier l'aspect plurifactoriel de la survenue d'un cancer ainsi que la persistance d'incertitudes dans ce mécanisme. Ne pas fumer : Le tabac arrive en tête de toutes les causes de cancer, loin devant les autres facteurs : un cancer sur trois est dû au tabagisme. Il constitue, en outre, la première cause de mortalité évitable : 66.000 personnes meurent du tabagisme chaque année en France, dont 35.000 par cancer. Sans le tabac, 1/4 des décès par cancer pourraient être évités. Ne pas fumer ou arrêter reste donc la meilleure chose à faire pour limiter les risques de survenue de cancers. Le tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. Comme chacun sait, il est responsable de près de 90% des cancers du poumon. Ce que l'on sait moins ,en revanche, c'est qu'on lui attribue entre 50 et 70% des cancers des voies aérodigestives supérieures, selon la localisation (bouche, larynx, pharynx, œsophage), 40% des cancers de la vessie et 30% des cancers du pancréas. Il serait aussi impliqué dans le développement des cancers des voies urinaires et du rein, du col de l'utérus, de l'estomac et de certaines leucémies. Pour le cancer du poumon, la prévention reste le meilleur moyen d'agir car son dépistage précoce est difficile et les chances de guérison restent assez faibles. La fumée de tabac contient une soixantaine de substances cancérogènes. En fumant, on inhale ces substances toxiques qui détruisent rapidement le système naturel de nettoyage des poumons. Dès lors, les bronches ne sont plus capables d'éliminer les particules venant de l'air pollué, et encore moins les produits dangereux de la fumée de tabac. Ceux-ci s'accumulent dans les poumons et finissent par pénétrer dans les cellules, jusqu'à provoquer un cancer. Le risque de cancer augmente avec le nombre de cigarettes fumées chaque jour, mais la durée du tabagisme (le nombre d'années pendant lesquelles on a fumé) est également déterminante. L'arrêt de la consommation de tabac a donc un effet certain sur le risque de cancer. Et réduire sa consommation n'est pas suffisant car le risque est toujours présent même en faible quantité. C'est pourquoi arrêter de fumer est toujours bénéfique pour la santé, quel que soit l'âge : il n'est jamais trop tard. Plus tôt on s'arrête, plus vite on diminuera son risque de cancer du poumon. En effet, si certains effets bénéfiques se font sentir rapidement après l'arrêt du tabac (arrêt de la toux, meilleur souffle, etc.), le risque de cancer diminue au fur et à mesure que passent les années sans tabac. 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié. Il faut compter 10 à 15 ans pour que l'espérance de vie se rapproche de celle des personnes n'ayant jamais fumé. Précisons que, contrairement aux idées reçues, toute forme de consommation de tabac est dangereuse : les cigarettes à moindre teneur en nicotine et en goudrons ou aromatisées, les cigares, la chicha (narguilé), la pipe, le tabac à rouler ou bien encore le tabac à chiquer présentent également des risques. Il est possible de s'arrêter de fumer seul. Cependant, il existe aujourd'hui des méthodes et des produits d'accompagnement : substituts nicotiniques (patchs, pastilles...), traitements médicamenteux, thérapies comportementalistes, etc. Il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin traitant ou à un pharmacien pour recevoir des informations, des adresses de consultations d'aide à l'arrêt ou le soutien d'un médecin tabacologue.