Les intempéries continuent de faire des dégâts dans plusieurs régions du pays. Des maisons fragilisées par les pluies et les vents violents. Des murs fissurés s'écroulant au moindre coup de vent... bref un précieux patrimoine qui tombe en ruine... Les intempéries continuent de faire des dégâts dans plusieurs régions du pays. Des maisons fragilisées par les pluies et les vents violents. Des murs fissurés s'écroulant au moindre coup de vent... bref un précieux patrimoine qui tombe en ruine... Le dernier incident en date concerne un camion porte-béton qui s'est renversé hier matin devant une mosquée sur les hauteurs d'Alger, plus précisément au boulevard Krim Belkacem (ex-Télémly). Au moment où il commençait à déverser le béton sur le sol Il a dérapé en emportant un pan de mur déjà fragilisé par les intempéries et les coups de marteau-piqueur donnés à proximité. « Le chauffeur, sérieusement blessé, a été transporté vers les urgences » nous ont déclaré les éléments de la protection civile abordés sur les lieux de l'accident. Ce genre d'accident est loin d'être isolé et se renouvelle lors de chaque intempérie : en témoignent l'effondrement partiel d'un balcon à Hussein-Dey et la chute d'un câble électrique sur une habitation à Bir Mourad-Raïs. Deux personnes, un homme de 30 ans et une femme de 48 ans, ont trouvé la mort dans l'effondrement d'un mur à Sétif. Le mur extérieur d'une habitation collective traditionnelle inhabitée s'est effondré sur les deux victimes, sous l'effet du vent qui a balayé dernièrement plusieurs régions du pays. En décembre 2012 au moins deux personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans l'effondrement d'un pont à Boghni dans la wilaya de Tizi-Ouzou. La chute de quatre véhicules a provoqué « deux morts et neuf blessés dont cinq sont dans un état graves », a indiqué la Protection civile. Un élu local a fait état d'une troisième victime transportée par des particuliers. L'effondrement a précipité les véhicules empruntant ce pont dans un oued. Cette route est très fréquentée et seule l'heure tardive de l'incident a évité que le bilan ne soit plus lourd. Le pont, qui a subi des travaux de confortement en 2006, est une structure métallique datant des années 40, construite à l'origine pour une voie ferrée avant d'être transformée en voie carrossable après l'Indépendance en 1962. Les raisons de cet effondrement ne sont toujours pas déterminées, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'est rendu sur place et a demandé l'ouverture d'une enquête. Plusieurs clôtures de maisons construites sur le rivage à Alger-Plage, dans la commune de Bordj El-Bahri, menacent de s'effondrer sous l'effet de l'érosion maritime, notamment à la plage la Cigogne, aux Ondines et à Coco Plage. Pas plus tard que la semaine dernière, le mur d'enceinte d'une habitation, se trouvant sur ces berges et fragilisé par la corrosion, en l'occurrence aux Ondines, s'est effondré en causant de graves blessures à un jeune homme du quartier la Brise Marine. Selon des témoins oculaires, le mur s'est effondré brusquement ensevelissant la victime sous les décombres. Ce dernier a été évacué vers l'hôpital de Aïn Taya ensuite vers celui de Z'mirli, où il a été admis pour diverses lésions et fractures, notamment au bassin. Notons que les propriétaires de ces maisons, dont les murs menacent de s'effondrer, affirment que cette situation est due à l'avancée de la mer causée par l'extraction illicite du sable. Qui se souvient de la petite Benamouri Maria ? La liste des victimes d'effondrements de murs ou de bâtisses est loin d'être close et on a tous en mémoire la petite Benamouri Maria qui n'avait que trois ans. Pour rappel la petite fille est morte suite à l'effondrement de la maison familiale, sise au 2 cité Jais dans la commune de Bologhine à Alger. Il était 1h du matin quand la bâtisse dans laquelle vivait la famille Benamouri s'est effondrée à la suite de pluies torrentielles. Ce n'était malheureusement pas la seule victime puisque sa sœur Kenza, 14 ans, a eu une fracture à la jambe. La colère et la détresse de la famille Benamouri étaient d'autant plus grandes que le père de la petite Maria avait alerté, plusieurs mois avant, les autorités locales de l'APC de Bologhine sur les risques d'effondrement de la bâtisse. Elles étaient en tout 14 familles dans ce quartier dans les maisons menacent de s'effondrer. Mais rien n'a été fait, et cela a coûté la vie à Maria, une victime qui vient allonger la longue liste des victimes des intempéries, mais surtout de la négligence. Il y a la septuagénaire décédée dans l'effondrement du plancher de sa maison située rue Mustapha-Djouab à La Casbah d'Alger il y a de cela deux mois. Deux de ses petits-enfants ont été légèrement blessés. Les services de la Protection civile ont eu du mal à accéder au lieu de l'accident. L'effondrement a généré une panique générale, rappelant qu'ils sont de plus en plus fréquents vu l'état de la plupart des immeubles qui datent de la colonisation ottomane. En dépit des plusieurs restaurations La Casbah d'Alger reste plus que vétuste. Un citoyen, qui a décidé de prendre son sort en main en retaper à ses frais son habitation nous dira : « Ce qui est arrivé à la petite Maria est épouvantable. Je voudrais juste dire qu'avant de nous en prendre aux APC nous devrions entretenir nous-mêmes nos maisons et ne pas les laisser se dégrader. Voyez l'état des immeubles partout. Ils menacent ruine parce que nul ne croit nécessaire de colmater les brèches, ni les lézardes qui les rongent. Un coup de peinture pour ravaler les façades ne suffit pas, est-ce trop demander aux habitants qui les laissent se "léproser" irrémédiablement, de retaper les murs. L'état est responsable, mais ne peut quand même pas s'immiscer dans la vie privée des familles... ». Il reste à prier pour que chacun prenne conscience du danger de la situation, l'hiver étant loin d'être fini... Le dernier incident en date concerne un camion porte-béton qui s'est renversé hier matin devant une mosquée sur les hauteurs d'Alger, plus précisément au boulevard Krim Belkacem (ex-Télémly). Au moment où il commençait à déverser le béton sur le sol Il a dérapé en emportant un pan de mur déjà fragilisé par les intempéries et les coups de marteau-piqueur donnés à proximité. « Le chauffeur, sérieusement blessé, a été transporté vers les urgences » nous ont déclaré les éléments de la protection civile abordés sur les lieux de l'accident. Ce genre d'accident est loin d'être isolé et se renouvelle lors de chaque intempérie : en témoignent l'effondrement partiel d'un balcon à Hussein-Dey et la chute d'un câble électrique sur une habitation à Bir Mourad-Raïs. Deux personnes, un homme de 30 ans et une femme de 48 ans, ont trouvé la mort dans l'effondrement d'un mur à Sétif. Le mur extérieur d'une habitation collective traditionnelle inhabitée s'est effondré sur les deux victimes, sous l'effet du vent qui a balayé dernièrement plusieurs régions du pays. En décembre 2012 au moins deux personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans l'effondrement d'un pont à Boghni dans la wilaya de Tizi-Ouzou. La chute de quatre véhicules a provoqué « deux morts et neuf blessés dont cinq sont dans un état graves », a indiqué la Protection civile. Un élu local a fait état d'une troisième victime transportée par des particuliers. L'effondrement a précipité les véhicules empruntant ce pont dans un oued. Cette route est très fréquentée et seule l'heure tardive de l'incident a évité que le bilan ne soit plus lourd. Le pont, qui a subi des travaux de confortement en 2006, est une structure métallique datant des années 40, construite à l'origine pour une voie ferrée avant d'être transformée en voie carrossable après l'Indépendance en 1962. Les raisons de cet effondrement ne sont toujours pas déterminées, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'est rendu sur place et a demandé l'ouverture d'une enquête. Plusieurs clôtures de maisons construites sur le rivage à Alger-Plage, dans la commune de Bordj El-Bahri, menacent de s'effondrer sous l'effet de l'érosion maritime, notamment à la plage la Cigogne, aux Ondines et à Coco Plage. Pas plus tard que la semaine dernière, le mur d'enceinte d'une habitation, se trouvant sur ces berges et fragilisé par la corrosion, en l'occurrence aux Ondines, s'est effondré en causant de graves blessures à un jeune homme du quartier la Brise Marine. Selon des témoins oculaires, le mur s'est effondré brusquement ensevelissant la victime sous les décombres. Ce dernier a été évacué vers l'hôpital de Aïn Taya ensuite vers celui de Z'mirli, où il a été admis pour diverses lésions et fractures, notamment au bassin. Notons que les propriétaires de ces maisons, dont les murs menacent de s'effondrer, affirment que cette situation est due à l'avancée de la mer causée par l'extraction illicite du sable. Qui se souvient de la petite Benamouri Maria ? La liste des victimes d'effondrements de murs ou de bâtisses est loin d'être close et on a tous en mémoire la petite Benamouri Maria qui n'avait que trois ans. Pour rappel la petite fille est morte suite à l'effondrement de la maison familiale, sise au 2 cité Jais dans la commune de Bologhine à Alger. Il était 1h du matin quand la bâtisse dans laquelle vivait la famille Benamouri s'est effondrée à la suite de pluies torrentielles. Ce n'était malheureusement pas la seule victime puisque sa sœur Kenza, 14 ans, a eu une fracture à la jambe. La colère et la détresse de la famille Benamouri étaient d'autant plus grandes que le père de la petite Maria avait alerté, plusieurs mois avant, les autorités locales de l'APC de Bologhine sur les risques d'effondrement de la bâtisse. Elles étaient en tout 14 familles dans ce quartier dans les maisons menacent de s'effondrer. Mais rien n'a été fait, et cela a coûté la vie à Maria, une victime qui vient allonger la longue liste des victimes des intempéries, mais surtout de la négligence. Il y a la septuagénaire décédée dans l'effondrement du plancher de sa maison située rue Mustapha-Djouab à La Casbah d'Alger il y a de cela deux mois. Deux de ses petits-enfants ont été légèrement blessés. Les services de la Protection civile ont eu du mal à accéder au lieu de l'accident. L'effondrement a généré une panique générale, rappelant qu'ils sont de plus en plus fréquents vu l'état de la plupart des immeubles qui datent de la colonisation ottomane. En dépit des plusieurs restaurations La Casbah d'Alger reste plus que vétuste. Un citoyen, qui a décidé de prendre son sort en main en retaper à ses frais son habitation nous dira : « Ce qui est arrivé à la petite Maria est épouvantable. Je voudrais juste dire qu'avant de nous en prendre aux APC nous devrions entretenir nous-mêmes nos maisons et ne pas les laisser se dégrader. Voyez l'état des immeubles partout. Ils menacent ruine parce que nul ne croit nécessaire de colmater les brèches, ni les lézardes qui les rongent. Un coup de peinture pour ravaler les façades ne suffit pas, est-ce trop demander aux habitants qui les laissent se "léproser" irrémédiablement, de retaper les murs. L'état est responsable, mais ne peut quand même pas s'immiscer dans la vie privée des familles... ». Il reste à prier pour que chacun prenne conscience du danger de la situation, l'hiver étant loin d'être fini...