Précision et justesse dans le trait, motifs aux formes imaginaires, harmonie de signes inspirés des cultures ancestrales d'Afrique, d'Asie et d'Amérique, couleurs rares, noir et blanc dominant, c'est ce qui accroche le regard du visiteur de l'exposition de peinture de l'artiste Zouaï Malya Djanet, inaugurée mardi à Alger. Candidate libre à l'Ecole supérieure des Beaux-arts d'Alger de 1999 à 2004, encouragée par un père connaisseur d'art, passionné de brocante et ami de plasticiens, cette jeune artiste, qui présente pour la première fois au large public le fruit d'une dizaine d'années de travail, propose un voyage serein au coeur d'un "ouragan" de formes abstraites. Aussi riches que variées, ces formes, toutes ornées de motifs textiles de différents horizons, donnent l'impression d'être des "catalyseurs" d'imaginaire. Elles suscitent chez celui qui les observe, de loin comme de près, une multitude d'idées partagées entre le réel et la fiction, en harmonie et sans aucun contraste apparent. "J'essaye d'exprimer ma perception personnelle des choses de la vie dans mes dessins par des formes abstraites que j'invente. L'encre de Chine et le papier Canson sont mes principaux outils de travail", a expliqué l'artiste à l'APS lors du vernissage de l'exposition qui se poursuit jusqu'au 20 février à la galerie Aïcha-Haddad d'Alger. Parmi les dessins exposés, certains portent le même titre même si les formes et les couleurs diffèrent d'un tableau à un autre. La seule distinction est un chiffre, comme, "Eden 1", "Eden 2" et "Eden 3". Ces trois tableaux représentent l'éden, perçu par cette artiste à la trentaine entamée comme un lieu imaginaire que chacun peut le décrire à sa manière. C'est pour cette raison qu'elle a consacré trois dessins, tantôt en rose, tantôt en bleu foncé, à cet endroit mythique. Les trente tableaux, le coffre et le paravent en bois décorés des mêmes formes décrites, rappellent les différentes écoles et styles de peinture, selon les propos du plasticien Noureddine Chegrane, présent au vernissage. Il avoue avoir constaté du talent dans les oeuvres de Malya bien avant qu'elle décide de les exposer. Pour lui, les compositions qu'elle réalise avec une précision "extraordinaire", contiennent de "belles propositions" qui rappellent à la fois des tendances artistiques africaines, asiatiques et d'ailleurs avec, a-t-il dit, une touche féminine. "Je vois les dessins de Malya dans un symbolisme. Elle touche un peu à tout. Il y a même un côté du symbolisme surréaliste si on voit certains détails. Ses tableaux comportent un esprit graphique contemporain et même futuriste", estime Chegrane non sans cacher sa conviction de voir cette artiste développer son art sur du textile ou sur du bois. Précision et justesse dans le trait, motifs aux formes imaginaires, harmonie de signes inspirés des cultures ancestrales d'Afrique, d'Asie et d'Amérique, couleurs rares, noir et blanc dominant, c'est ce qui accroche le regard du visiteur de l'exposition de peinture de l'artiste Zouaï Malya Djanet, inaugurée mardi à Alger. Candidate libre à l'Ecole supérieure des Beaux-arts d'Alger de 1999 à 2004, encouragée par un père connaisseur d'art, passionné de brocante et ami de plasticiens, cette jeune artiste, qui présente pour la première fois au large public le fruit d'une dizaine d'années de travail, propose un voyage serein au coeur d'un "ouragan" de formes abstraites. Aussi riches que variées, ces formes, toutes ornées de motifs textiles de différents horizons, donnent l'impression d'être des "catalyseurs" d'imaginaire. Elles suscitent chez celui qui les observe, de loin comme de près, une multitude d'idées partagées entre le réel et la fiction, en harmonie et sans aucun contraste apparent. "J'essaye d'exprimer ma perception personnelle des choses de la vie dans mes dessins par des formes abstraites que j'invente. L'encre de Chine et le papier Canson sont mes principaux outils de travail", a expliqué l'artiste à l'APS lors du vernissage de l'exposition qui se poursuit jusqu'au 20 février à la galerie Aïcha-Haddad d'Alger. Parmi les dessins exposés, certains portent le même titre même si les formes et les couleurs diffèrent d'un tableau à un autre. La seule distinction est un chiffre, comme, "Eden 1", "Eden 2" et "Eden 3". Ces trois tableaux représentent l'éden, perçu par cette artiste à la trentaine entamée comme un lieu imaginaire que chacun peut le décrire à sa manière. C'est pour cette raison qu'elle a consacré trois dessins, tantôt en rose, tantôt en bleu foncé, à cet endroit mythique. Les trente tableaux, le coffre et le paravent en bois décorés des mêmes formes décrites, rappellent les différentes écoles et styles de peinture, selon les propos du plasticien Noureddine Chegrane, présent au vernissage. Il avoue avoir constaté du talent dans les oeuvres de Malya bien avant qu'elle décide de les exposer. Pour lui, les compositions qu'elle réalise avec une précision "extraordinaire", contiennent de "belles propositions" qui rappellent à la fois des tendances artistiques africaines, asiatiques et d'ailleurs avec, a-t-il dit, une touche féminine. "Je vois les dessins de Malya dans un symbolisme. Elle touche un peu à tout. Il y a même un côté du symbolisme surréaliste si on voit certains détails. Ses tableaux comportent un esprit graphique contemporain et même futuriste", estime Chegrane non sans cacher sa conviction de voir cette artiste développer son art sur du textile ou sur du bois.