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La fin des "barbefélènes" ?
EVICTION DE BELKHADEM ET PERCEE DE BOUHARA
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 02 - 2013


La majorité des observateurs donne
Abderrezak Bouhara comme successeur
d'Abdelaziz Belkhadem,
désormais tombé en disgrâce auprès de
ses propres militants. Au-delà de ce qui
se dit sur les deux ailes du FLN, qui se
disputent le contrôle du parti, et sur les
modalités à mettre en oeuvre pour l'élection
du nouveau secrétaire (devant intervenir
sous peu), notons qu'on a
rarement évoqué le fait que c'est le
courant, dit barbefélène, (terme désignant
les islamistes du vieux front) qui
prend un coup avec le départ quasi certain
de son chef attitré. L'intérêt de la
candidature d'Abderrezak Bouhara réside
justement dans le profil de l'homme.
Cet ex-officier de l'Armée de libération
nationale de 79 ans, outre, qu'il est
compté parmi les amis de longue date du
président de la République, est l'auteur
des Viviers de la libération, ce qui fait de
lui, un militant, un tantinet intellectuel.
Sous la latitude FLN, c'est plutôt un cas
rare. Son C.-V dépeint un homme au
long cours, pétri dans le moule de la
dure école militaire. On le retrouvera
sous les drapeaux avec l'Armée
nationale populaire où il parfairera sa
formation, successivement à l'Ecole de
Homs en Syrie, à l'Académie de guerre
du Caire, puis à l'école d'Etat- Major de
Paris. Après avoir été aide de camp du
président Ben Bella en 1962, il occupera
plusieurs fonctions militaires avant de
prendre le commandement de la brigade
algérienne dépêchée au canal de Suez
lors de la guerre israélo-arabe de 1967.
Bouhara exercera également des fonctions
civiles et diplomatiques puisqu'il
fut, tour à tour, ambassadeur à Hanoi,
wali d'Alger, ministre de la Santé, puis
membre du Conseil de la nation depuis
janvier 2004. Abderrezak Bouhara est le
produit de son temps, c'est-à-dire de
cette période révolutionnaire qui a suivi
la guerre de Libération. Sous
Boumediene, il avait fait partie de la faction
gauchiste du FLN à cette époque où
le parti unique en tant qu'émanation de
la nation, pouvait regrouper en son sein
les civils et les militaires.
Les clivages qui s'y exprimaient
avaient partie liée essentiellement avec
la division entre partisans du libéralisme
et partisans du socialisme, même si les
orientations idéologiquespubliquement
proclamées pouvaient cacher d'obscurs
intérêts.
En tous les cas, ce que nous connaissons
des événements d'octobre 88, fait
référence justement à l'épilogue de cet
affrontement larvé entre conservateurs et
progressistes. Vint ensuite la décennie
du terrorisme, où l'on allait assister à un
brouillage des cartes. La dualité entre
conservateurs et libéraux s'effacera ainsi
subrepticement avant de muter en une
dualité barbefélènes-progressistes qui
elle-même semble ne rien signifier tant
ces « progressistes » ont paru être complètement
absorbés par le courant
islamisant du vieux front.
Les détracteurs d'Abdelaziz
Belkhadem n'attaquent jamais ce dernier
par rapport à l'idéologie qu'il incarne. Il
n'est stigmatisé par le qualificatif de «
barbefélène » que par la presse. Mais
ses collègues militants au sein du parti
lui reprochent d'avoir mêlé le FLN aux
affaires et à l'argent sale ainsi que
d'avoir exclu des militants sincères pour
recruter des éléments politiquement
analphabètes et étrangers au parti. On ne
sait s'ils ont raison ou pas.
Il n'empêche, le FLN, cuvée 2013
semble loin d'être traversé par des conflits
entre courants, les batailles se
livrent entre clans liés à des personnes.
L'un serait pro-Benflis, l'autre pro-
Belkhadem, et cet autre serait pro-
Hamrouche...
La majorité des observateurs donne
Abderrezak Bouhara comme successeur
d'Abdelaziz Belkhadem,
désormais tombé en disgrâce auprès de
ses propres militants. Au-delà de ce qui
se dit sur les deux ailes du FLN, qui se
disputent le contrôle du parti, et sur les
modalités à mettre en oeuvre pour l'élection
du nouveau secrétaire (devant intervenir
sous peu), notons qu'on a
rarement évoqué le fait que c'est le
courant, dit barbefélène, (terme désignant
les islamistes du vieux front) qui
prend un coup avec le départ quasi certain
de son chef attitré. L'intérêt de la
candidature d'Abderrezak Bouhara réside
justement dans le profil de l'homme.
Cet ex-officier de l'Armée de libération
nationale de 79 ans, outre, qu'il est
compté parmi les amis de longue date du
président de la République, est l'auteur
des Viviers de la libération, ce qui fait de
lui, un militant, un tantinet intellectuel.
Sous la latitude FLN, c'est plutôt un cas
rare. Son C.-V dépeint un homme au
long cours, pétri dans le moule de la
dure école militaire. On le retrouvera
sous les drapeaux avec l'Armée
nationale populaire où il parfairera sa
formation, successivement à l'Ecole de
Homs en Syrie, à l'Académie de guerre
du Caire, puis à l'école d'Etat- Major de
Paris. Après avoir été aide de camp du
président Ben Bella en 1962, il occupera
plusieurs fonctions militaires avant de
prendre le commandement de la brigade
algérienne dépêchée au canal de Suez
lors de la guerre israélo-arabe de 1967.
Bouhara exercera également des fonctions
civiles et diplomatiques puisqu'il
fut, tour à tour, ambassadeur à Hanoi,
wali d'Alger, ministre de la Santé, puis
membre du Conseil de la nation depuis
janvier 2004. Abderrezak Bouhara est le
produit de son temps, c'est-à-dire de
cette période révolutionnaire qui a suivi
la guerre de Libération. Sous
Boumediene, il avait fait partie de la faction
gauchiste du FLN à cette époque où
le parti unique en tant qu'émanation de
la nation, pouvait regrouper en son sein
les civils et les militaires.
Les clivages qui s'y exprimaient
avaient partie liée essentiellement avec
la division entre partisans du libéralisme
et partisans du socialisme, même si les
orientations idéologiquespubliquement
proclamées pouvaient cacher d'obscurs
intérêts.
En tous les cas, ce que nous connaissons
des événements d'octobre 88, fait
référence justement à l'épilogue de cet
affrontement larvé entre conservateurs et
progressistes. Vint ensuite la décennie
du terrorisme, où l'on allait assister à un
brouillage des cartes. La dualité entre
conservateurs et libéraux s'effacera ainsi
subrepticement avant de muter en une
dualité barbefélènes-progressistes qui
elle-même semble ne rien signifier tant
ces « progressistes » ont paru être complètement
absorbés par le courant
islamisant du vieux front.
Les détracteurs d'Abdelaziz
Belkhadem n'attaquent jamais ce dernier
par rapport à l'idéologie qu'il incarne. Il
n'est stigmatisé par le qualificatif de «
barbefélène » que par la presse. Mais
ses collègues militants au sein du parti
lui reprochent d'avoir mêlé le FLN aux
affaires et à l'argent sale ainsi que
d'avoir exclu des militants sincères pour
recruter des éléments politiquement
analphabètes et étrangers au parti. On ne
sait s'ils ont raison ou pas.
Il n'empêche, le FLN, cuvée 2013
semble loin d'être traversé par des conflits
entre courants, les batailles se
livrent entre clans liés à des personnes.
L'un serait pro-Benflis, l'autre pro-
Belkhadem, et cet autre serait pro-
Hamrouche...


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