Washington a admis, depuis longtemps, qu'il coordonnait l'aide militaire de pays du Golfe afin que leurs armes "ne tombent pas entre de mauvaises mains", à savoir celles de djihadistes. Washington a admis, depuis longtemps, qu'il coordonnait l'aide militaire de pays du Golfe afin que leurs armes "ne tombent pas entre de mauvaises mains", à savoir celles de djihadistes. Après 22 mois de conflit, ayant fait plus de 60.000 morts, de hauts dirigeants américains viennent d'étaler au grand jour des désaccords nés l'été dernier entre la Maison-Blanche et le département d'Etat sur l'éventualité d'armer la rébellion. Le patron du Pentagone, Leon Panetta, et le numéro 1 des forces armées, le général Martin Dempsey, ont reconnu, jeudi, avoir soutenu la secrétaire d'Etat de l'époque, Hillary Clinton, et celui qui était chef de la CIA, David Petraeus, qui avaient proposé en juillet 2012 de fournir des armes et d'entraîner les opposants syriens. Le projet de Mme Clinton, révélé le 2 février par le New York Times, avait été rejeté par le président Barack Obama. D'après le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney, le président Obama avait refusé pour protéger les civils syriens et les Israéliens et assurer la sécurité des Etats-Unis. Il redoutait, entre autres, une aggravation du conflit en Syrie et un embrasement de la région. L'aveu de Panetta et Dempsey a mis en rage le sénateur républicain John McCain, partisan d'une aide militaire américaine à l'opposition syrienne. "Je ne sais pas quelles étaient les discussions à la Maison-Blanche et qui disait quoi et je ne vais pas revenir en arrière. C'est un nouveau gouvernement maintenant, un second mandat pour le président, je suis le nouveau secrétaire d'Etat et nous allons avancer à partir de là", a-t-il coupé court. Washington s'en tient depuis près de deux ans à une aide humanitaire à la Syrie et aux réfugiés dans les pays voisins, ainsi qu'à une assistance dite "non létale" pour les rebelles (équipements de communication, formation...). Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a promis vendredi une prochaine action "diplomatique" pour tenter de stopper la guerre en Syrie, mais les Etats-Unis excluent toujours d'armer les rebelles, l'idée ayant divisé en 2012 jusqu'au plus haut niveau à Washington. "Tout le monde au gouvernement et ailleurs dans le monde est profondément ébranlé par la violence qui se poursuit en Syrie (...) Nous faisons le point en ce moment, nous regardons quelles mesures, notamment diplomatiques, pourraient être prises pour s'efforcer de réduire cette violence", a déclaré M. Kerry lors de son premier point de presse. "Il y a trop de tueries, trop de violences et nous voulons évidemment essayer de trouver un moyen d'aller de l'avant", a ajouté le nouveau ministre, aux côtés de son homologue canadien John Baird. La porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, n'a pas voulu non plus commenter d'éventuels "débats internes" au sein du gouvernement, répétant que "le choix de fournir une assistance non létale n'avait pas changé". Elle a tout juste reconnu que la position américaine à l'égard de la Syrie était "constamment évaluée et actualisée". Washington a admis, en revanche, depuis longtemps qu'il coordonnait l'aide militaire de pays du Golfe afin que leurs armes "ne tombent pas entre de mauvaises mains", c'est-à-dire celles de djihadistes. Les Etats-Unis appellent aussi inlassablement à la fin des violences, au départ du président Bachar al-Assad, afin que le pays amorce une "transition politique" conduite par la Coalition de l'opposition. Suivant la ligne américaine, le président français François Hollande a écarté une levée par l'Union européenne de l'embargo sur les armes à destination des opposants syriens tant qu'un dialogue politique était encore possible. Damas est justement prêt à parler avec ses adversaires, mais sans "conditions préalables", a dit le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbien, répondant à une offre de négociations du chef de la coalition de l'opposition. Celui-ci, Ahmed Moaz al-Khatib, avait proposé d'entamer des discussions directes avec des représentants du régime syrien qui n'ont pas "du sang sur les mains", précisant que tout dialogue devait porter nécessairement sur le départ du président Assad. L'offre de M. Khatib a reçu l'aval des Etats-Unis et de la Ligue arabe et surtout des alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran, avec lesquels M. Khatib a eu des contacts inédits. Après 22 mois de conflit, ayant fait plus de 60.000 morts, de hauts dirigeants américains viennent d'étaler au grand jour des désaccords nés l'été dernier entre la Maison-Blanche et le département d'Etat sur l'éventualité d'armer la rébellion. Le patron du Pentagone, Leon Panetta, et le numéro 1 des forces armées, le général Martin Dempsey, ont reconnu, jeudi, avoir soutenu la secrétaire d'Etat de l'époque, Hillary Clinton, et celui qui était chef de la CIA, David Petraeus, qui avaient proposé en juillet 2012 de fournir des armes et d'entraîner les opposants syriens. Le projet de Mme Clinton, révélé le 2 février par le New York Times, avait été rejeté par le président Barack Obama. D'après le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney, le président Obama avait refusé pour protéger les civils syriens et les Israéliens et assurer la sécurité des Etats-Unis. Il redoutait, entre autres, une aggravation du conflit en Syrie et un embrasement de la région. L'aveu de Panetta et Dempsey a mis en rage le sénateur républicain John McCain, partisan d'une aide militaire américaine à l'opposition syrienne. "Je ne sais pas quelles étaient les discussions à la Maison-Blanche et qui disait quoi et je ne vais pas revenir en arrière. C'est un nouveau gouvernement maintenant, un second mandat pour le président, je suis le nouveau secrétaire d'Etat et nous allons avancer à partir de là", a-t-il coupé court. Washington s'en tient depuis près de deux ans à une aide humanitaire à la Syrie et aux réfugiés dans les pays voisins, ainsi qu'à une assistance dite "non létale" pour les rebelles (équipements de communication, formation...). Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a promis vendredi une prochaine action "diplomatique" pour tenter de stopper la guerre en Syrie, mais les Etats-Unis excluent toujours d'armer les rebelles, l'idée ayant divisé en 2012 jusqu'au plus haut niveau à Washington. "Tout le monde au gouvernement et ailleurs dans le monde est profondément ébranlé par la violence qui se poursuit en Syrie (...) Nous faisons le point en ce moment, nous regardons quelles mesures, notamment diplomatiques, pourraient être prises pour s'efforcer de réduire cette violence", a déclaré M. Kerry lors de son premier point de presse. "Il y a trop de tueries, trop de violences et nous voulons évidemment essayer de trouver un moyen d'aller de l'avant", a ajouté le nouveau ministre, aux côtés de son homologue canadien John Baird. La porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, n'a pas voulu non plus commenter d'éventuels "débats internes" au sein du gouvernement, répétant que "le choix de fournir une assistance non létale n'avait pas changé". Elle a tout juste reconnu que la position américaine à l'égard de la Syrie était "constamment évaluée et actualisée". Washington a admis, en revanche, depuis longtemps qu'il coordonnait l'aide militaire de pays du Golfe afin que leurs armes "ne tombent pas entre de mauvaises mains", c'est-à-dire celles de djihadistes. Les Etats-Unis appellent aussi inlassablement à la fin des violences, au départ du président Bachar al-Assad, afin que le pays amorce une "transition politique" conduite par la Coalition de l'opposition. Suivant la ligne américaine, le président français François Hollande a écarté une levée par l'Union européenne de l'embargo sur les armes à destination des opposants syriens tant qu'un dialogue politique était encore possible. Damas est justement prêt à parler avec ses adversaires, mais sans "conditions préalables", a dit le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbien, répondant à une offre de négociations du chef de la coalition de l'opposition. Celui-ci, Ahmed Moaz al-Khatib, avait proposé d'entamer des discussions directes avec des représentants du régime syrien qui n'ont pas "du sang sur les mains", précisant que tout dialogue devait porter nécessairement sur le départ du président Assad. L'offre de M. Khatib a reçu l'aval des Etats-Unis et de la Ligue arabe et surtout des alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran, avec lesquels M. Khatib a eu des contacts inédits.