Abderrezak Bouhara, vice-président du Conseil de la nation et membre de la direction du parti du FLN, est décédé dans l'après-midi du dimanche à Alger, à l'âge de 79 ans suite à un malaise cardiaque. Abderrezak Bouhara, vice-président du Conseil de la nation et membre de la direction du parti du FLN, est décédé dans l'après-midi du dimanche à Alger, à l'âge de 79 ans suite à un malaise cardiaque. Il a été enterré hier, au cimetière d'El-Alia (Alger), en présence de ses proches et de ses nombreux amis et compagnons d'armes. De nombreux personnalités nationales ont assisté à la cérémonie funèbre, à leur tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal accompagné des membres du gouvernement. Pris samedi d'un malaise, il a été évacué à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d'Aïn Naâdja, où il a rendu l'âme. Le défunt qui a occupé les devants de la scène politique nationale était un ancien maquisard durant la guerre de Libération nationale, ex-lieutenant-colonel dans l'ANP après l'Indépendance, ministre de la Santé durant la présidence de Chadli Bendjedid (1979-1982), sénateur du tiers présidentiel. Abderrezak Bouhara était membre du comité central du FLN (Front de libération nationale). C'est en cette qualité, à sa modestie et sa sagesse plus qu'autre chose qu'il était pressenti au poste de secrétaire général du FLN pour remettre de l'ordre dans la maison du vieux parti, tombé dans la tourmente suite à des déchirements internes qui ont valu au désormais ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem d'être destitué du perchoir du FLN. Mais le destin a décidé autrement pour celui a fait le consensus autour de lui pour diriger le FLN jusqu'à la tenue du congrès. Abderrezak Bouhara n'est pas seulement un excellent orateur, mais aussi un «rassembleur». Il a souvent prôné le dialogue, avec succès, entre les différents courants du FLN qui souvent jaillissent sur la place publique. Atypiques, sont la vie et le parcours de cet illustre personnalité nationale. Né en décembre 1934 à Collo (Skikda), il fait ses études au collège moderne avant d'interrompre sa classe de terminale en maths élémentaires au lycée d'Aumale à Constantine, pour rejoindre le maquis à la fin de l'année 1955 dans la région de Khenchela (Wilaya I). Quatre ans plus tard, en 1960, il est officier de l'ALN à la frontière algéro-tunisienne, où le colonel Boumediene lui confie le commandement du 19e bataillon (1960-1962).A l'indépendance du pays, il intègre l'Armée nationale populaire (ANP) et poursuit une formation à l'Ecole militaire de Homs en Syrie, d'où il sort major de promotion. Il obtient une licence en sciences militaires de l'Académie de guerre du Caire (Egypte) et fût désigné premier officier de l'ANP pour un stage à l'Ecole d'état-major de Paris (France). Aide de camp du président Ben Bella (septembre 1962), il fera partie de la délégation qui partira aux Nations unies le 6 octobre 1962 – l'Algérie sera admise à l'ONU quelques jours plus tard, le lundi 9 octobre –, à son retour, il est nommé à la tête d'un sous-groupement de l'ANP, puis chef d'état-major de la IIIe Région militaire (Béchar). En 1965, il est attaché militaire à Paris et lors de la guerre israélo-arabe de juin 1967, il commande la brigade algérienne de l'ANP en mission sur le canal de Suez. De retour d'Egypte, il est nommé attaché militaire à Moscou (1968), puis ambassadeur à Hanoï en 1970 au moment où la capitale vietnamienne subissait encore les bombardements américains. Lieutenant-colonel en 1974, il occupe les fonctions de wali du Grand-Alger du 3 avril 1975 au 27 février 1978 et met fin à sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel. Ministre de la Santé publique le 8 mars 1979, il est confirmé dans ce poste lors des remaniements successifs des 15 juillet 1980 et 13 janvier 1982. Le 22 janvier 1984, il rejoint la direction du parti FLN où il est chargé des relations extérieures. Abderrezak Bouhara et membre du comité central du FLN sans interruption depuis février 1979 et membre de la commission politique de l'ONM (février 1992). Il ne fera pas partie du comité central du FLN issu du congrès de 1998. Dès janvier 2004, il est membre (tiers désigné) et vice-président du Conseil de la nation. De lui, dit le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah, «l'Algérie vient de perdre un grand moudjahid et un nationaliste incontesté». Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould-Khalifa exprime le même sentiment. Il estime que la disparition de Abderrezak Bouhara était «une perte pour toute l'Algérie» rappelant que « le défunt a consacré sa jeunesse à la défense de la patrie». De son côté, le Mouvement populaire algérien (MPA) a estimé qu'avec la disparition de Bouhara, l'Algérie perdait «un vaillant militant de la cause nationale» rappelant sa contribution pendant de longues années à l'édification de l'Etat et son dévouement dans l'accomplissement de ses missions. Il a été enterré hier, au cimetière d'El-Alia (Alger), en présence de ses proches et de ses nombreux amis et compagnons d'armes. De nombreux personnalités nationales ont assisté à la cérémonie funèbre, à leur tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal accompagné des membres du gouvernement. Pris samedi d'un malaise, il a été évacué à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d'Aïn Naâdja, où il a rendu l'âme. Le défunt qui a occupé les devants de la scène politique nationale était un ancien maquisard durant la guerre de Libération nationale, ex-lieutenant-colonel dans l'ANP après l'Indépendance, ministre de la Santé durant la présidence de Chadli Bendjedid (1979-1982), sénateur du tiers présidentiel. Abderrezak Bouhara était membre du comité central du FLN (Front de libération nationale). C'est en cette qualité, à sa modestie et sa sagesse plus qu'autre chose qu'il était pressenti au poste de secrétaire général du FLN pour remettre de l'ordre dans la maison du vieux parti, tombé dans la tourmente suite à des déchirements internes qui ont valu au désormais ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem d'être destitué du perchoir du FLN. Mais le destin a décidé autrement pour celui a fait le consensus autour de lui pour diriger le FLN jusqu'à la tenue du congrès. Abderrezak Bouhara n'est pas seulement un excellent orateur, mais aussi un «rassembleur». Il a souvent prôné le dialogue, avec succès, entre les différents courants du FLN qui souvent jaillissent sur la place publique. Atypiques, sont la vie et le parcours de cet illustre personnalité nationale. Né en décembre 1934 à Collo (Skikda), il fait ses études au collège moderne avant d'interrompre sa classe de terminale en maths élémentaires au lycée d'Aumale à Constantine, pour rejoindre le maquis à la fin de l'année 1955 dans la région de Khenchela (Wilaya I). Quatre ans plus tard, en 1960, il est officier de l'ALN à la frontière algéro-tunisienne, où le colonel Boumediene lui confie le commandement du 19e bataillon (1960-1962).A l'indépendance du pays, il intègre l'Armée nationale populaire (ANP) et poursuit une formation à l'Ecole militaire de Homs en Syrie, d'où il sort major de promotion. Il obtient une licence en sciences militaires de l'Académie de guerre du Caire (Egypte) et fût désigné premier officier de l'ANP pour un stage à l'Ecole d'état-major de Paris (France). Aide de camp du président Ben Bella (septembre 1962), il fera partie de la délégation qui partira aux Nations unies le 6 octobre 1962 – l'Algérie sera admise à l'ONU quelques jours plus tard, le lundi 9 octobre –, à son retour, il est nommé à la tête d'un sous-groupement de l'ANP, puis chef d'état-major de la IIIe Région militaire (Béchar). En 1965, il est attaché militaire à Paris et lors de la guerre israélo-arabe de juin 1967, il commande la brigade algérienne de l'ANP en mission sur le canal de Suez. De retour d'Egypte, il est nommé attaché militaire à Moscou (1968), puis ambassadeur à Hanoï en 1970 au moment où la capitale vietnamienne subissait encore les bombardements américains. Lieutenant-colonel en 1974, il occupe les fonctions de wali du Grand-Alger du 3 avril 1975 au 27 février 1978 et met fin à sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel. Ministre de la Santé publique le 8 mars 1979, il est confirmé dans ce poste lors des remaniements successifs des 15 juillet 1980 et 13 janvier 1982. Le 22 janvier 1984, il rejoint la direction du parti FLN où il est chargé des relations extérieures. Abderrezak Bouhara et membre du comité central du FLN sans interruption depuis février 1979 et membre de la commission politique de l'ONM (février 1992). Il ne fera pas partie du comité central du FLN issu du congrès de 1998. Dès janvier 2004, il est membre (tiers désigné) et vice-président du Conseil de la nation. De lui, dit le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah, «l'Algérie vient de perdre un grand moudjahid et un nationaliste incontesté». Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould-Khalifa exprime le même sentiment. Il estime que la disparition de Abderrezak Bouhara était «une perte pour toute l'Algérie» rappelant que « le défunt a consacré sa jeunesse à la défense de la patrie». De son côté, le Mouvement populaire algérien (MPA) a estimé qu'avec la disparition de Bouhara, l'Algérie perdait «un vaillant militant de la cause nationale» rappelant sa contribution pendant de longues années à l'édification de l'Etat et son dévouement dans l'accomplissement de ses missions.