Du nouveau pour les malades atteints de diabète de type 2. En effet, Januvia, le premier inhibiteur de la nouvelle classe thérapeutique des DPP-4, indiqué dans la prise en charge du diabète de type 2 sera prochainement disponible en Algérie. Du nouveau pour les malades atteints de diabète de type 2. En effet, Januvia, le premier inhibiteur de la nouvelle classe thérapeutique des DPP-4, indiqué dans la prise en charge du diabète de type 2 sera prochainement disponible en Algérie. C'est ce que les spécialistes ont annoncé à Constantine lors de la célébration du 20e anniversaire de la Fédération des associations des diabétiques. Cette rencontre a regroupé toutes les associations de wilaya des diabétiques ce qui a permis à M. Boucetta, président de la fédération, de passer en revue toutes les activités de son institution, d'évoquer la situation des malades et d'aborder les perspectives d'avenir. Cette occasion a été mise à profit pour parler de la place des inhibiteurs de la DPP-4 en tant que thérapie nouvelle dans le traitement du diabète de type 2 qui représente 90% des diabétiques diagnostiqués avec un focus sur Januvia. Professeur Rachid Malek Le Pr Rached Malek a présenté l'état des lieux de la prise en charge du diabète en Algérie. Il affirmera que le diabète est une maladie incurable, la deuxième cause de mortalité en Algérie et la 5e dans le monde. Les chiffres concernant les personnes atteintes par cette pathologie ne sont pas fiables, on parle cependant de 3 millions de la population algérienne. Le conférencier souligne, en outre, la "nécessité" de réduire les complications de cette "maladie silencieuse" qui ne se manifeste pas avec des symptômes apparents. Le Pr Malek fera observer que les complications de cette maladie entraînent la cécité, l'amputation du pied et l'insuffisance rénale. Toutes les recommandations internationales laissent entendre que Januvia est "le premier et le seul inhibiteur de la DPP4 qui présente un meilleur profil de tolérabilité pour que les patients parviennent à maîtriser leur diabète. Par ailleurs, les études scientifiques associent Januvia à une baisse de 93% du risque de présenter un événement hypoglycémique". Ce traitement, qui est un antidiabétique oral, est déjà disponible dans plusieurs pays et le sera prochainement en Algérie. Selon les organisateurs, les laboratoires MSD sont engagés dans une meilleure compréhension par la communauté médicale de la gestion du diabète de type II en offrant les meilleures thérapies pour changer radicalement le traitement du diabète. Noureddine Boucetta Le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques, Nourredine Boucetta, a souligné, dimanche dans une déclaration à l'APS, que 200.000 personnes atteintes de diabète pourraient subir une amputation du pied. M. Boucetta a appelé les parties concernées à fournir en "quantité suffisante" les médicaments épulotiques injectables au niveau du pied malade pour éviter la gangrène et ainsi l'amputation, précisant que ces médicaments sont disponibles en Algérie, mais en "petites quantités". Il a, en outre, appelé à approvisionner tous les établissements hospitaliers à travers le territoire national avec ces injections afin de sauver les malades, y compris les "non assurés". M. Boucetta a indiqué que ce produit "cubain" a fait ses preuves, affirmant que de nombreuses études scientifiques supervisées par de grands diabétologues algériens ont été réalisées à ce sujet. Il a appelé à ce propos à "la création de structures spécialisées pour le suivi des malades souffrant du pied diabétique au niveau de tous les hôpitaux du pays". Il a ajouté que de nombreux malades non assurés ont eu recours aux traitements par les "herbes", ce qui a entraîné parfois l'amputation de leurs pieds. Le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques a appelé à l'intégration des malades souffrant du pied diabétique aux caisses de la sécurité sociale pour qu'ils n'aient plus recours à la médecine alternative. Il a affirmé qu'une grande partie de ces derniers se compte parmi "les enfants". Il a indiqué que de nombreux enfants diabétiques non assurés étaient sujets aux complications de la maladie (perte de la vue, insuffisance rénale). Il a ainsi lancé un appel aux ministères de la Solidarité nationale, de la Santé et de la Sécurité sociale pour trouver des solutions en faveur de cette catégorie sans couverture sociale, notamment les enfants (25%). M. Boucetta a rappelé que l'Algérie compte plus de 3 millions de personnes souffrant du pied diabétique, précisant que 25% d'entre eux sont atteintes de diabète de type 1 qui requiert le traitement par insuline. Il a ajouté que l'Algérie enregistre chaque année 10 à 15.000 nouveaux cas de diabète, ce qui a amené la fédération à lancer des campagnes de sensibilisation en continu à travers les 48 wilayas en prônant "un régime alimentaire sain, la pratique d'exercices physiques, le contrôle de la glycémie, l'utilisation de la carte Chifa et le suivi régulier chez le médecin traitant". Besoins de spécialistes Dans ce contexte, M. Boucetta a demandé une augmentation du nombre des médecins spécialisés dans le diabète, notamment au sud du pays, sinon la formation de médecins généralistes aptes à prendre en charge les malades sur la base de certificats délivrés par des diabétologues ou des cardiologues. Evoquant les acquis réalisés par la Fédération algérienne des associations des malades atteints de diabète, M. Boucetta a rappelé la revendication de cette fédération qui consistait à la création d'une usine de fabrication d'insuline, la première usine du genre construite en 2006. M. Boucetta a évoqué également les centres pour diabétiques, "dont le nombre actuel s'avère insuffisant et qu'il faudra augmenter". S'agissant des réalisations accomplies par la fédération en faveur des diabétiques, M. Boucetta a rappelé que "c'est cette fédération qui avait proposé la création de la "carte" (Chifa) pour permettre aux personnes atteintes de maladies chroniques de s'approvisionner gratuitement en médicaments auprès des pharmacies". Enumérant les réalisations de la fédération, M. Boucetta devait citer la revendication relative à la création d'hôpitaux universitaires au Sahara, "proposition accueillie favorablement par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a décidé l'implantation de 5 hôpitaux au Sahara algérien, ce qui représente un grand acquis pour les malades atteints de diabète", a-t-il souligné. M. Boucetta a annoncé, par ailleurs, "la généralisation de la carte Chifa électronique à travers l'ensemble du pays fin 2012, ce qui permettra au citoyen résidant à Tamanrasset d'acheter son médicament à Oran, grâce à cette carte", a-t-il conclu. * R. M., médecin interniste et chef de service du CHU de Sétif *N. B., Président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques C'est ce que les spécialistes ont annoncé à Constantine lors de la célébration du 20e anniversaire de la Fédération des associations des diabétiques. Cette rencontre a regroupé toutes les associations de wilaya des diabétiques ce qui a permis à M. Boucetta, président de la fédération, de passer en revue toutes les activités de son institution, d'évoquer la situation des malades et d'aborder les perspectives d'avenir. Cette occasion a été mise à profit pour parler de la place des inhibiteurs de la DPP-4 en tant que thérapie nouvelle dans le traitement du diabète de type 2 qui représente 90% des diabétiques diagnostiqués avec un focus sur Januvia. Professeur Rachid Malek Le Pr Rached Malek a présenté l'état des lieux de la prise en charge du diabète en Algérie. Il affirmera que le diabète est une maladie incurable, la deuxième cause de mortalité en Algérie et la 5e dans le monde. Les chiffres concernant les personnes atteintes par cette pathologie ne sont pas fiables, on parle cependant de 3 millions de la population algérienne. Le conférencier souligne, en outre, la "nécessité" de réduire les complications de cette "maladie silencieuse" qui ne se manifeste pas avec des symptômes apparents. Le Pr Malek fera observer que les complications de cette maladie entraînent la cécité, l'amputation du pied et l'insuffisance rénale. Toutes les recommandations internationales laissent entendre que Januvia est "le premier et le seul inhibiteur de la DPP4 qui présente un meilleur profil de tolérabilité pour que les patients parviennent à maîtriser leur diabète. Par ailleurs, les études scientifiques associent Januvia à une baisse de 93% du risque de présenter un événement hypoglycémique". Ce traitement, qui est un antidiabétique oral, est déjà disponible dans plusieurs pays et le sera prochainement en Algérie. Selon les organisateurs, les laboratoires MSD sont engagés dans une meilleure compréhension par la communauté médicale de la gestion du diabète de type II en offrant les meilleures thérapies pour changer radicalement le traitement du diabète. Noureddine Boucetta Le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques, Nourredine Boucetta, a souligné, dimanche dans une déclaration à l'APS, que 200.000 personnes atteintes de diabète pourraient subir une amputation du pied. M. Boucetta a appelé les parties concernées à fournir en "quantité suffisante" les médicaments épulotiques injectables au niveau du pied malade pour éviter la gangrène et ainsi l'amputation, précisant que ces médicaments sont disponibles en Algérie, mais en "petites quantités". Il a, en outre, appelé à approvisionner tous les établissements hospitaliers à travers le territoire national avec ces injections afin de sauver les malades, y compris les "non assurés". M. Boucetta a indiqué que ce produit "cubain" a fait ses preuves, affirmant que de nombreuses études scientifiques supervisées par de grands diabétologues algériens ont été réalisées à ce sujet. Il a appelé à ce propos à "la création de structures spécialisées pour le suivi des malades souffrant du pied diabétique au niveau de tous les hôpitaux du pays". Il a ajouté que de nombreux malades non assurés ont eu recours aux traitements par les "herbes", ce qui a entraîné parfois l'amputation de leurs pieds. Le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques a appelé à l'intégration des malades souffrant du pied diabétique aux caisses de la sécurité sociale pour qu'ils n'aient plus recours à la médecine alternative. Il a affirmé qu'une grande partie de ces derniers se compte parmi "les enfants". Il a indiqué que de nombreux enfants diabétiques non assurés étaient sujets aux complications de la maladie (perte de la vue, insuffisance rénale). Il a ainsi lancé un appel aux ministères de la Solidarité nationale, de la Santé et de la Sécurité sociale pour trouver des solutions en faveur de cette catégorie sans couverture sociale, notamment les enfants (25%). M. Boucetta a rappelé que l'Algérie compte plus de 3 millions de personnes souffrant du pied diabétique, précisant que 25% d'entre eux sont atteintes de diabète de type 1 qui requiert le traitement par insuline. Il a ajouté que l'Algérie enregistre chaque année 10 à 15.000 nouveaux cas de diabète, ce qui a amené la fédération à lancer des campagnes de sensibilisation en continu à travers les 48 wilayas en prônant "un régime alimentaire sain, la pratique d'exercices physiques, le contrôle de la glycémie, l'utilisation de la carte Chifa et le suivi régulier chez le médecin traitant". Besoins de spécialistes Dans ce contexte, M. Boucetta a demandé une augmentation du nombre des médecins spécialisés dans le diabète, notamment au sud du pays, sinon la formation de médecins généralistes aptes à prendre en charge les malades sur la base de certificats délivrés par des diabétologues ou des cardiologues. Evoquant les acquis réalisés par la Fédération algérienne des associations des malades atteints de diabète, M. Boucetta a rappelé la revendication de cette fédération qui consistait à la création d'une usine de fabrication d'insuline, la première usine du genre construite en 2006. M. Boucetta a évoqué également les centres pour diabétiques, "dont le nombre actuel s'avère insuffisant et qu'il faudra augmenter". S'agissant des réalisations accomplies par la fédération en faveur des diabétiques, M. Boucetta a rappelé que "c'est cette fédération qui avait proposé la création de la "carte" (Chifa) pour permettre aux personnes atteintes de maladies chroniques de s'approvisionner gratuitement en médicaments auprès des pharmacies". Enumérant les réalisations de la fédération, M. Boucetta devait citer la revendication relative à la création d'hôpitaux universitaires au Sahara, "proposition accueillie favorablement par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a décidé l'implantation de 5 hôpitaux au Sahara algérien, ce qui représente un grand acquis pour les malades atteints de diabète", a-t-il souligné. M. Boucetta a annoncé, par ailleurs, "la généralisation de la carte Chifa électronique à travers l'ensemble du pays fin 2012, ce qui permettra au citoyen résidant à Tamanrasset d'acheter son médicament à Oran, grâce à cette carte", a-t-il conclu. * R. M., médecin interniste et chef de service du CHU de Sétif *N. B., Président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques