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Selon Azzedine Mihoubi :"Pas de crise de lecture en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2013

"Il n'y a pas de crise de lecture en Algérie", a déclaré, mardi à Oran, le directeur de la Bibliothèque nationale, Azzedine Mihoubi.
"Dire que les Algériens boudent le livre est incorrect, il y a plutôt une absence des signes extérieurs de la lecture", a estimé M. Mihoubi lors d'une conférence animée dans le cadre du forum du quotidien arabophone "El-Djoumhouria".
"Si dans certains pays l'importance du lectorat peut être jaugée dans le métro, au café ou dans la rue, le lecteur algérien préfère les espaces fermés", a-t-il observé en rappelant que pas moins de 120 journaux sont édités et "forcément lus" quotidiennement à l'échelle nationale.
Le directeur de la Bibliothèque nationale
a évoqué, à titre d'exemple, la demande du public qui a dépassé les capacités de la Bibliothèque nationale lors des dernières vacances scolaires d'hiver, et ce, en dépit du fait que les spécificités de cet établissement soient axées sur la recherche. "La vocation de la Bibliothèque nationale n'est pas celle d'un espace de lecture, contrairement aux bibliothèques municipales", a-t-il insisté, expliquant que cette institution est plutôt destinée aux chercheurs spécialisés dans les filières ayant trait, entre autres, au patrimoine, aux manuscrits et au droit, et qui, au terme de leur travail, enrichissent à leur tour par leur propre ouvrage le fonds de la Bibliothèque nationale. "En l'absence d'études, il est difficile d'obtenir des statistiques sur le niveau réel de la lecture en Algérie", a ajouté M. Mihoubi qui a plaidé,dans ce même contexte, pour "davantage d'implication des éditeurs à la promotion du livre". Plus de 800 éditeurs activent en Algérie, mais "nombre d'entre eux croient que leur tâche se limite à la publication seulement", a-t-il relevé, expliquant que si la raison d'être de ces professionnels est de réaliser des bénéfices, beaucoup ont tendance à négliger le volet promotionnel du livre. "Dans le domaine de l'édition, l'on ne peut faire recette au premier tirage, surtout si la moitié du lot n'est pas consacrée à la promotion de l'ouvrage, pour le faire connaître au large public par le biais des médias et des conférences", a suggéré M. Mihoubi, déplorant à cet égard la présence dans les librairies de nombreux titres "injustement méconnus du public". "Toute publication nouvelle gagnerait à être portée à la connaissance du public", a souligné le directeur de la Bibliothèque nationale en réitérant sa conviction quant au fait que "les Algériens s'intéressent de plus en plus au livre avec une prédilection pour les récits et témoignages à caractère historique". Dans sa conférence, l'invité du forum d'El-Djoumhouria a aussi évoqué son parcours en tant que journaliste et écrivain. Avant d'être désigné directeur de la Bibliothèque nationale, M. Mihoubi a également assumé la fonction de secrétaire d'Etat chargé de la Communication.
"Il n'y a pas de crise de lecture en Algérie", a déclaré, mardi à Oran, le directeur de la Bibliothèque nationale, Azzedine Mihoubi.
"Dire que les Algériens boudent le livre est incorrect, il y a plutôt une absence des signes extérieurs de la lecture", a estimé M. Mihoubi lors d'une conférence animée dans le cadre du forum du quotidien arabophone "El-Djoumhouria".
"Si dans certains pays l'importance du lectorat peut être jaugée dans le métro, au café ou dans la rue, le lecteur algérien préfère les espaces fermés", a-t-il observé en rappelant que pas moins de 120 journaux sont édités et "forcément lus" quotidiennement à l'échelle nationale.
Le directeur de la Bibliothèque nationale
a évoqué, à titre d'exemple, la demande du public qui a dépassé les capacités de la Bibliothèque nationale lors des dernières vacances scolaires d'hiver, et ce, en dépit du fait que les spécificités de cet établissement soient axées sur la recherche. "La vocation de la Bibliothèque nationale n'est pas celle d'un espace de lecture, contrairement aux bibliothèques municipales", a-t-il insisté, expliquant que cette institution est plutôt destinée aux chercheurs spécialisés dans les filières ayant trait, entre autres, au patrimoine, aux manuscrits et au droit, et qui, au terme de leur travail, enrichissent à leur tour par leur propre ouvrage le fonds de la Bibliothèque nationale. "En l'absence d'études, il est difficile d'obtenir des statistiques sur le niveau réel de la lecture en Algérie", a ajouté M. Mihoubi qui a plaidé,dans ce même contexte, pour "davantage d'implication des éditeurs à la promotion du livre". Plus de 800 éditeurs activent en Algérie, mais "nombre d'entre eux croient que leur tâche se limite à la publication seulement", a-t-il relevé, expliquant que si la raison d'être de ces professionnels est de réaliser des bénéfices, beaucoup ont tendance à négliger le volet promotionnel du livre. "Dans le domaine de l'édition, l'on ne peut faire recette au premier tirage, surtout si la moitié du lot n'est pas consacrée à la promotion de l'ouvrage, pour le faire connaître au large public par le biais des médias et des conférences", a suggéré M. Mihoubi, déplorant à cet égard la présence dans les librairies de nombreux titres "injustement méconnus du public". "Toute publication nouvelle gagnerait à être portée à la connaissance du public", a souligné le directeur de la Bibliothèque nationale en réitérant sa conviction quant au fait que "les Algériens s'intéressent de plus en plus au livre avec une prédilection pour les récits et témoignages à caractère historique". Dans sa conférence, l'invité du forum d'El-Djoumhouria a aussi évoqué son parcours en tant que journaliste et écrivain. Avant d'être désigné directeur de la Bibliothèque nationale, M. Mihoubi a également assumé la fonction de secrétaire d'Etat chargé de la Communication.


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