Les scandales de corruption en série et leurs rebondissements en Italie et au Canada qui touchent la compagnie nationale, Sonatrach révoltent au plus haut point le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les scandales de corruption en série et leurs rebondissements en Italie et au Canada qui touchent la compagnie nationale, Sonatrach révoltent au plus haut point le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans un message adressé, hier, au secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens, à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens et de la nationalisation des hydrocarbures, le chef de l'Etat a affirmé qu'il ne pouvait «passer sous silence» les scandales qui touchent la gestion de Sonatrach. «Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent à la gestion de Sonatrach». Le président de la République exprime sa révolte et sa réprobation devant ces faits qui portent un grand préjudice au pays et la société Sonatrach. «Ces informations soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l'écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation», a-t-il indiqué. Pour rappel, la presse italienne et canadienne ont révélé, récemment les dessous des contrats attribués par Sonatrach aux sociétés Saipem (Italie) et SNC Lavalin. Ces deux sociétés activant en Algérie ont versé des centaines de millions de dollars à Farid Bedjaoui, neveu de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, pour obtenir des milliards de dollars de contrats avec Sonatrach. Selon la presse italienne, notamment Il Mondo, qui a dévoilé «l'affaire» c'est l'ancien directeur de Saipem Algérie, Tullio Orsi, qui a joué un rôle clé dans l'enquête en Italie sur le scandale des pots-de-vin versés par cette filiale du groupe italien ENI à des intermédiaires algériens pour obtenir des contrats d'un montant de 11 milliards de dollars avec Sonatrach. Le journal ajoute que des rencontres ont eu lieu dans un hôtel à Paris entre Bedjaoui, Chakib Khelil, les responsables de Saipem et l'administrateur délégué d'Eni, Paolo Scaroni. «D'autres rencontres pour d'autres affaires auraient eu lieu à l'hôtel Bulgari à Milan, entre Bedjaoui, certains collaborateurs, représentants de sociétés algériennes et des gestionnaires du groupe Eni», précise Il Mondo. Après l'Italie, l'enquête sur la corruption à Sonatrach arrive au Canada. Farid Bedjaoui, suspecté d'avoir perçu des pots-de-vins du groupe canadien SNC Lavalin pour des contrats avec Sonatrach. De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait affirmé, mercredi dernier, à propos de ces soupçons de corruption qui ont éclaboussé Sanatrach que des instructions « très fermes » ont été données, par les autorités, aux entreprises pour « défendre leurs intérêts et pour poursuivre toute personne susceptible d'avoir agi contrairement aux intérêts de nos entreprises ». « La justice est en train d'enquêter. (...) Nous prendrons les mesures nécessaires lorsque la justice aura terminé son travail et que ces affaires soient confirmées et avérées », avait-il précisé. « Nous combattrons la corruption avec la plus grande détermination. Nous serons inflexibles dans ce domaine-là », avait souligné le ministre. Pour sa part, le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, avait annoncé, auparavant, qu'une information judiciaire dans le cadre de l'affaire « Sonatrach 2 » avait déjà été ouverte. Les faits révélés par certains médias nationaux et étrangers sont « en relation avec l'information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M'hamed (Alger) dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach 2 », avait précisé un communiqué signé par le procureur général. Dans un message adressé, hier, au secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens, à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens et de la nationalisation des hydrocarbures, le chef de l'Etat a affirmé qu'il ne pouvait «passer sous silence» les scandales qui touchent la gestion de Sonatrach. «Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent à la gestion de Sonatrach». Le président de la République exprime sa révolte et sa réprobation devant ces faits qui portent un grand préjudice au pays et la société Sonatrach. «Ces informations soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l'écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation», a-t-il indiqué. Pour rappel, la presse italienne et canadienne ont révélé, récemment les dessous des contrats attribués par Sonatrach aux sociétés Saipem (Italie) et SNC Lavalin. Ces deux sociétés activant en Algérie ont versé des centaines de millions de dollars à Farid Bedjaoui, neveu de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, pour obtenir des milliards de dollars de contrats avec Sonatrach. Selon la presse italienne, notamment Il Mondo, qui a dévoilé «l'affaire» c'est l'ancien directeur de Saipem Algérie, Tullio Orsi, qui a joué un rôle clé dans l'enquête en Italie sur le scandale des pots-de-vin versés par cette filiale du groupe italien ENI à des intermédiaires algériens pour obtenir des contrats d'un montant de 11 milliards de dollars avec Sonatrach. Le journal ajoute que des rencontres ont eu lieu dans un hôtel à Paris entre Bedjaoui, Chakib Khelil, les responsables de Saipem et l'administrateur délégué d'Eni, Paolo Scaroni. «D'autres rencontres pour d'autres affaires auraient eu lieu à l'hôtel Bulgari à Milan, entre Bedjaoui, certains collaborateurs, représentants de sociétés algériennes et des gestionnaires du groupe Eni», précise Il Mondo. Après l'Italie, l'enquête sur la corruption à Sonatrach arrive au Canada. Farid Bedjaoui, suspecté d'avoir perçu des pots-de-vins du groupe canadien SNC Lavalin pour des contrats avec Sonatrach. De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait affirmé, mercredi dernier, à propos de ces soupçons de corruption qui ont éclaboussé Sanatrach que des instructions « très fermes » ont été données, par les autorités, aux entreprises pour « défendre leurs intérêts et pour poursuivre toute personne susceptible d'avoir agi contrairement aux intérêts de nos entreprises ». « La justice est en train d'enquêter. (...) Nous prendrons les mesures nécessaires lorsque la justice aura terminé son travail et que ces affaires soient confirmées et avérées », avait-il précisé. « Nous combattrons la corruption avec la plus grande détermination. Nous serons inflexibles dans ce domaine-là », avait souligné le ministre. Pour sa part, le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, avait annoncé, auparavant, qu'une information judiciaire dans le cadre de l'affaire « Sonatrach 2 » avait déjà été ouverte. Les faits révélés par certains médias nationaux et étrangers sont « en relation avec l'information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M'hamed (Alger) dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach 2 », avait précisé un communiqué signé par le procureur général.