Les consultations entre les différentes forces politiques en Tunisie ont débuté samedi pour parvenir à un consensus sur la formation d'un gouvernement de coalition élargi à davantage de partis, au lendemain de la désignation de Ali Larayedh pour assumer cette mission. Les consultations entre les différentes forces politiques en Tunisie ont débuté samedi pour parvenir à un consensus sur la formation d'un gouvernement de coalition élargi à davantage de partis, au lendemain de la désignation de Ali Larayedh pour assumer cette mission. Le président tunisien Moncef Marzouki avait accepté, vendredi, de charger l'ex-ministre de l'Intérieur, Ali Larayedh, de former un nouveau gouvernement, sur proposition du mouvement Ennahda qui détient la majorité des sièges au Parlement. M. Larayedh a fait part de son "intention" de former un gouvernement élargi à davantage de partis politiques, "le gouvernement de tous les Tunisiens", soulignant que des consultations politiques seront engagées à cet effet. Il a, dans ce sens, formulé "le vœu" que le futur gouvernement bénéficie du soutien de toutes les institutions constitutionnelles, des partis politiques, des organisations, des différentes franges sociales et de l'élite nationale. La Tunisie vit actuellement une vive tension politique après l'échec des concertations entre les différentes formations politiques dans le but de parvenir à un consensus autour d'un remaniement ministériel et après l'échec des concertations pour la formation d'un gouvernement technocrate proposé par Hamadi Jebali comme "un compromis" pour sortir de la crise, accentuée par l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd. En vertu de la loi sur l'organisation des pouvoirs publics, le président de la République charge, après consultations, le candidat du parti qui dispose de la majorité parlementaire de former un nouveau gouvernement et le chef du gouvernement aura quinze jours à partir de la date de sa nomination pour former son équipe avant de la soumettre au président de la République et devant obtenir la confiance de l'Assemblée nationale constituante. Pour affirmer la volonté du mouvement Ennahda au pouvoir d'engager les réformes politiques "escomptées", le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a souligné "la nécessité d'élargir" la coalition gouvernementale qui passera de trois à cinq partis après que le mouvement Wafa et le groupe Liberté et Dignité aient rejoint la troïka (Ennahdha, Ettakatol et le CPR). M. Ghannouchi a également souligné que des négociations étaient actuellement en cours autour de la formation du prochain gouvernement et pour mettre les ministères de souveraineté (la Justice et les Affaires étrangères) "à l'abri des tiraillements politiques". Concernant la position du Congrès pour la République (CPR), le vice-secrétaire général du parti, Imed Daimi, a souligné son "attachement" à élargir la base politique du prochain gouvernement au Mouvement Wafa et au groupe Liberté et dignité, n'écartant pas la possibilité de voir le nouveau gouvernement englober des partis de l'opposition comme le Parti républicain. S'agissant de la vision du parti Ettakatol, le porte-parole de ce parti, Mohamed Bennour, a déclaré que sa formation demeurait "attachée" à ses propositions formulées antérieurement, consistant, notamment, à garantir la neutralité des ministères de souveraineté, à réduire les portefeuilles ministériels et à fixer un calendrier pour la rédaction de la Constitution et l'organisation des élections. Selon des milieux politiques tunisiens, outre la situation économique et les tensions sociales qui prennent de l'ampleur en raison de l'inexistence de projets et programmes de développement, la formation du prochain gouvernement "ne sera pas tâche aisée". Le nouveau gouvernement devra, par ailleurs, prendre en charge la situation sécuritaire marquée par les violences des salafistes à l'encontre des libertés fondamentales et la recrudescence des attentats de groupes terroristes contre la souveraineté du pays. Le Premier ministre ne fait pas l'unanimité, manifestations à Tunis Quelque 3.000 Tunisiens hostiles à la nomination au poste de Premier ministre désigné d'Ali Larayedh, figure historique du parti islamiste Ennahda, ont manifesté samedi dans la capitale. Ali Larayedh, ministre de l'Intérieur sortant, est contesté par l'opposition laïque qui accuse le ministère de l'Intérieur d'avoir échoué à réprimer les violences islamistes. Les manifestants ont défilé sur l'avenue Habib- Bourguiba en brandissant des banderoles hostiles à Ennahda et au successeur désigné de Hamadi Jebali. "Larayedh dehors !" et "Le peuple veut la chute du régime!", scandait la foule. Hamadi Jebali a démissionné mardi en raison du refus d'Ennahda, auquel il appartient, d'accepter son projet de nouveau gouvernement de "compétences nationales" composé de technocrates après l'assassinat, le 6 février, de l'opposant de gauche Chokri Belaïd. Le président tunisien Moncef Marzouki avait accepté, vendredi, de charger l'ex-ministre de l'Intérieur, Ali Larayedh, de former un nouveau gouvernement, sur proposition du mouvement Ennahda qui détient la majorité des sièges au Parlement. M. Larayedh a fait part de son "intention" de former un gouvernement élargi à davantage de partis politiques, "le gouvernement de tous les Tunisiens", soulignant que des consultations politiques seront engagées à cet effet. Il a, dans ce sens, formulé "le vœu" que le futur gouvernement bénéficie du soutien de toutes les institutions constitutionnelles, des partis politiques, des organisations, des différentes franges sociales et de l'élite nationale. La Tunisie vit actuellement une vive tension politique après l'échec des concertations entre les différentes formations politiques dans le but de parvenir à un consensus autour d'un remaniement ministériel et après l'échec des concertations pour la formation d'un gouvernement technocrate proposé par Hamadi Jebali comme "un compromis" pour sortir de la crise, accentuée par l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd. En vertu de la loi sur l'organisation des pouvoirs publics, le président de la République charge, après consultations, le candidat du parti qui dispose de la majorité parlementaire de former un nouveau gouvernement et le chef du gouvernement aura quinze jours à partir de la date de sa nomination pour former son équipe avant de la soumettre au président de la République et devant obtenir la confiance de l'Assemblée nationale constituante. Pour affirmer la volonté du mouvement Ennahda au pouvoir d'engager les réformes politiques "escomptées", le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a souligné "la nécessité d'élargir" la coalition gouvernementale qui passera de trois à cinq partis après que le mouvement Wafa et le groupe Liberté et Dignité aient rejoint la troïka (Ennahdha, Ettakatol et le CPR). M. Ghannouchi a également souligné que des négociations étaient actuellement en cours autour de la formation du prochain gouvernement et pour mettre les ministères de souveraineté (la Justice et les Affaires étrangères) "à l'abri des tiraillements politiques". Concernant la position du Congrès pour la République (CPR), le vice-secrétaire général du parti, Imed Daimi, a souligné son "attachement" à élargir la base politique du prochain gouvernement au Mouvement Wafa et au groupe Liberté et dignité, n'écartant pas la possibilité de voir le nouveau gouvernement englober des partis de l'opposition comme le Parti républicain. S'agissant de la vision du parti Ettakatol, le porte-parole de ce parti, Mohamed Bennour, a déclaré que sa formation demeurait "attachée" à ses propositions formulées antérieurement, consistant, notamment, à garantir la neutralité des ministères de souveraineté, à réduire les portefeuilles ministériels et à fixer un calendrier pour la rédaction de la Constitution et l'organisation des élections. Selon des milieux politiques tunisiens, outre la situation économique et les tensions sociales qui prennent de l'ampleur en raison de l'inexistence de projets et programmes de développement, la formation du prochain gouvernement "ne sera pas tâche aisée". Le nouveau gouvernement devra, par ailleurs, prendre en charge la situation sécuritaire marquée par les violences des salafistes à l'encontre des libertés fondamentales et la recrudescence des attentats de groupes terroristes contre la souveraineté du pays. Le Premier ministre ne fait pas l'unanimité, manifestations à Tunis Quelque 3.000 Tunisiens hostiles à la nomination au poste de Premier ministre désigné d'Ali Larayedh, figure historique du parti islamiste Ennahda, ont manifesté samedi dans la capitale. Ali Larayedh, ministre de l'Intérieur sortant, est contesté par l'opposition laïque qui accuse le ministère de l'Intérieur d'avoir échoué à réprimer les violences islamistes. Les manifestants ont défilé sur l'avenue Habib- Bourguiba en brandissant des banderoles hostiles à Ennahda et au successeur désigné de Hamadi Jebali. "Larayedh dehors !" et "Le peuple veut la chute du régime!", scandait la foule. Hamadi Jebali a démissionné mardi en raison du refus d'Ennahda, auquel il appartient, d'accepter son projet de nouveau gouvernement de "compétences nationales" composé de technocrates après l'assassinat, le 6 février, de l'opposant de gauche Chokri Belaïd.