L'Algérie a réitéré, hier à Genève, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, son engagement pour le renforcement des droits de l'homme et, en même temps, dans la bataille du développement et de la croissance. «L'Algérie saisit cette occasion pour renouveler son engagement en faveur des droits de l'homme et solliciter l'appui des pays amis et partenaires pour sa candidature au Conseil des droits de l'homme pour la période 2014-2016 lors des élections prévues en novembre 2013 à New York à l'occasion de la 68e session de l'assemblée générale de l'Onu", a indiqué Medelci dans une intervention devant le segment de haut niveau de la 22ème session du Conseil des droits de l'homme. "L'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée par référendum, a créé un climat favorable dans notre pays, confortant ainsi l'interaction entre sécurité et développement", a-t-il rappelé, soulignant que "les importants investissements consentis au titre des deux plans quinquennaux successifs, ont renforcé la dynamique de développement, de distribution des revenus, d'intégration sociale et de création d'emplois". "L'Algérie s'emploie à élargir les progrès démocratiques engrangés au titre de l'application de la politique des droits de l'homme, couplée à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, afin de consolider les acquis sociaux et la cohésion sociale", a relevé Medelci. Il a noté également que "les efforts déployés par le gouvernement et les Algériens ont permis d'atteindre la plupart des objectifs du millénaire pour le développement et qui a valu à l'Algérie d'être sélectionnée, par les Nations unies, pour participer aux consultations de l'agenda post-2015". Dans le même temps, la politique sociale du gouvernement "a permis le relèvement des bas salaires, l'accès au logement, en particulier pour les plus défavorisés, sans oublier les efforts significatifs pour l'éradication de l'habitat précaire, l'accès à l'eau potable et à l'énergie dans les zones les plus reculées du pays, ainsi que la lutte contre toutes les formes de violence, notamment contre la femme", a-t-il plaidé. Pour Medelci, "l'un des objectifs majeurs de l'Algérie réside dans le saut qualitatif de ses services publics, disponibles sur l'ensemble du territoire national". "A cet égard, nous sommes conscients de l'importance que revêt la qualité de l'éducation, une responsabilité première de l'Etat qui garantit et assure l'accès gratuit à ce droit fondamental, sans discrimination entre filles et garçons, depuis le cycle primaire jusqu'au cycle universitaire", a-t-il mentionné. «Un surcroît d'efforts est également déployé pour améliorer la qualité de notre système de santé universel et gratuit, dans ses dimensions de prévention, de diagnostic et de traitement, ainsi que l'amélioration du système de production et des circuits d'approvisionnement et de distribution des médicaments". "Le VIH-Sida, heureusement marginal dans notre pays, affecte de nombreux pays de la région. Le centre africain de lutte contre cette maladie qui sera basé en Algérie, est en cours de lancement", a-t-il poursuivi. Medelci a également mis en avant la protection des enfants et adolescents qui "incombe aussi bien à l'Etat, à la société qu'à la famille, et revêt un caractère prioritaire", précisant que les pouvoirs publics en Algérie "œuvrent à la promotion de synergies, afin d'améliorer la prévention et la prise en charge de leurs problèmes spécifiques". Le ministre a, par la même occasion, mis l'accent sur les réformes impulsées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et qui "ont permis d'enregistrer des avancées significatives", citant notamment les différentes lois promulguées "confortant le champ politique, la liberté des médias, le contrôle des élections, la consolidation du mouvement associatif et l'introduction d'un pourcentage ne devant pas être inférieur à 30% pour les femmes dans les assemblées élues". "Cette politique volontariste s'est traduite par un changement dans la composition des deux Chambres du Parlement où la présence féminine a dépassé les 30% lors des élections législatives du 10 mai 2012", a-t-il observé. Le ministre a fait remarquer, à ce propos, que "ces accomplissements nous confortent dans notre volonté de poursuivre l'édification d'une société plus juste, plus fraternelle et solidaire", estimant que l'Algérie, comme d'autre pays, "a encore du chemin à parcourir" pour que "l'efficience des droits de l'homme soit pleinement réalisée". «Nous ne faiblirons pas dans notre détermination à poursuivre cet objectif qui rend la société si vivante et si vibrante", a-t-il affirmé. Abordant le phénomène des flux migratoires attisés par la situation en Afrique, Medelci a indiqué qu'il s'agit d'un "défi" pour la protection des droits de l'homme. L'Algérie, a-t-il dit, "réaffirme son attachement aux principes d'intégration des migrants et de leur protection contre les discriminations", tout en soulignant que les mesures prises pour faire face aux flux venant du Sahel et de l'Afrique sub-saharienne, "illustrent l'engagement de l'Algérie sur ces questions qu'elle défend dans les forums internationaux". Dans ce contexte, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué "l'adaptation en cours du code pénal pour y intégrer les dispositions relatives à la protection des victimes de la traite des personnes, un fléau érigé en crime dans notre dispositif juridique et réglementaire". Il a, en outre, souligné l'adhésion de l'Algérie à la convention sur les droits des personnes handicapées, de même que les mesures prises en faveur de cette catégorie vulnérable de la société. "L'Algérie continue d'observer le moratoire sur la peine de mort et se porte co-auteur de la résolution annuelle de l'Assemblée générale et participe en qualité d'observateur aux travaux de la commission internationale contre la peine de mort", a-t-il encore relevé. L'Algérie a réitéré, hier à Genève, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, son engagement pour le renforcement des droits de l'homme et, en même temps, dans la bataille du développement et de la croissance. «L'Algérie saisit cette occasion pour renouveler son engagement en faveur des droits de l'homme et solliciter l'appui des pays amis et partenaires pour sa candidature au Conseil des droits de l'homme pour la période 2014-2016 lors des élections prévues en novembre 2013 à New York à l'occasion de la 68e session de l'assemblée générale de l'Onu", a indiqué Medelci dans une intervention devant le segment de haut niveau de la 22ème session du Conseil des droits de l'homme. "L'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée par référendum, a créé un climat favorable dans notre pays, confortant ainsi l'interaction entre sécurité et développement", a-t-il rappelé, soulignant que "les importants investissements consentis au titre des deux plans quinquennaux successifs, ont renforcé la dynamique de développement, de distribution des revenus, d'intégration sociale et de création d'emplois". "L'Algérie s'emploie à élargir les progrès démocratiques engrangés au titre de l'application de la politique des droits de l'homme, couplée à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, afin de consolider les acquis sociaux et la cohésion sociale", a relevé Medelci. Il a noté également que "les efforts déployés par le gouvernement et les Algériens ont permis d'atteindre la plupart des objectifs du millénaire pour le développement et qui a valu à l'Algérie d'être sélectionnée, par les Nations unies, pour participer aux consultations de l'agenda post-2015". Dans le même temps, la politique sociale du gouvernement "a permis le relèvement des bas salaires, l'accès au logement, en particulier pour les plus défavorisés, sans oublier les efforts significatifs pour l'éradication de l'habitat précaire, l'accès à l'eau potable et à l'énergie dans les zones les plus reculées du pays, ainsi que la lutte contre toutes les formes de violence, notamment contre la femme", a-t-il plaidé. Pour Medelci, "l'un des objectifs majeurs de l'Algérie réside dans le saut qualitatif de ses services publics, disponibles sur l'ensemble du territoire national". "A cet égard, nous sommes conscients de l'importance que revêt la qualité de l'éducation, une responsabilité première de l'Etat qui garantit et assure l'accès gratuit à ce droit fondamental, sans discrimination entre filles et garçons, depuis le cycle primaire jusqu'au cycle universitaire", a-t-il mentionné. «Un surcroît d'efforts est également déployé pour améliorer la qualité de notre système de santé universel et gratuit, dans ses dimensions de prévention, de diagnostic et de traitement, ainsi que l'amélioration du système de production et des circuits d'approvisionnement et de distribution des médicaments". "Le VIH-Sida, heureusement marginal dans notre pays, affecte de nombreux pays de la région. Le centre africain de lutte contre cette maladie qui sera basé en Algérie, est en cours de lancement", a-t-il poursuivi. Medelci a également mis en avant la protection des enfants et adolescents qui "incombe aussi bien à l'Etat, à la société qu'à la famille, et revêt un caractère prioritaire", précisant que les pouvoirs publics en Algérie "œuvrent à la promotion de synergies, afin d'améliorer la prévention et la prise en charge de leurs problèmes spécifiques". Le ministre a, par la même occasion, mis l'accent sur les réformes impulsées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et qui "ont permis d'enregistrer des avancées significatives", citant notamment les différentes lois promulguées "confortant le champ politique, la liberté des médias, le contrôle des élections, la consolidation du mouvement associatif et l'introduction d'un pourcentage ne devant pas être inférieur à 30% pour les femmes dans les assemblées élues". "Cette politique volontariste s'est traduite par un changement dans la composition des deux Chambres du Parlement où la présence féminine a dépassé les 30% lors des élections législatives du 10 mai 2012", a-t-il observé. Le ministre a fait remarquer, à ce propos, que "ces accomplissements nous confortent dans notre volonté de poursuivre l'édification d'une société plus juste, plus fraternelle et solidaire", estimant que l'Algérie, comme d'autre pays, "a encore du chemin à parcourir" pour que "l'efficience des droits de l'homme soit pleinement réalisée". «Nous ne faiblirons pas dans notre détermination à poursuivre cet objectif qui rend la société si vivante et si vibrante", a-t-il affirmé. Abordant le phénomène des flux migratoires attisés par la situation en Afrique, Medelci a indiqué qu'il s'agit d'un "défi" pour la protection des droits de l'homme. L'Algérie, a-t-il dit, "réaffirme son attachement aux principes d'intégration des migrants et de leur protection contre les discriminations", tout en soulignant que les mesures prises pour faire face aux flux venant du Sahel et de l'Afrique sub-saharienne, "illustrent l'engagement de l'Algérie sur ces questions qu'elle défend dans les forums internationaux". Dans ce contexte, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué "l'adaptation en cours du code pénal pour y intégrer les dispositions relatives à la protection des victimes de la traite des personnes, un fléau érigé en crime dans notre dispositif juridique et réglementaire". Il a, en outre, souligné l'adhésion de l'Algérie à la convention sur les droits des personnes handicapées, de même que les mesures prises en faveur de cette catégorie vulnérable de la société. "L'Algérie continue d'observer le moratoire sur la peine de mort et se porte co-auteur de la résolution annuelle de l'Assemblée générale et participe en qualité d'observateur aux travaux de la commission internationale contre la peine de mort", a-t-il encore relevé.