Plusieurs centaines de citoyens de Dellys, une localité distante d'une cinquantaine de kilomètres à l'extrême est de Boumerdès, ont protesté, hier, pour le quatrième jour consécutif, contre la mal-vie et leur ras-le-bol contre les conditions lamentables dans lesquelles ils vivotent depuis plusieurs années. Une banderole a été suspendue devant l'entrée de l'APC sur laquelle on peut lire « Nous réclamons notre part de développement. Non à la marginalisation ». Dans un premier temps, les habitants des villages Azrou,Béni Amara, Ouled Sabeur, Tizaghouine, Bouâafia et Béni Thour, formant l'Aarch Béni Thour, se sont agglutinés devant le siège de l'APC qu'ils ont tenté de fermer, durant la matinée. Ils ont observé un méga rassemblement dans la cour du siège de l'APC et perturbé le fonctionnement du service de l'état civil. Des fonctionnaires ont été empêchés d'yaccéder, selon des manifestants. Devant l'inertie et l'indifférence des responsables locaux qui n'ont pasbougé le petit doigt pour apaiser la tension, montée d'un cran notamment après le déploiement d'un immense dispositif sécuritaire, les protestataires se sont dirigés vers la RN 24. Cet important axe routier a été fermé à l'aide de troncs d'arbres et de pierres pour exprimer leur colère et dénoncer le silence des autorités en place. Cette action de rue a durement pénalisé les usagers et les automobilistes qui se sont trouvés contraints d'attendre ou de rebrousser chemin, pour certains, afin de rallier leur destination. Vers 14 h, la route restait encore fermée et les manifestants n'ont pas levé les barricades. Cette action de protestation a été une réaction, selon un manifestant, à l'attitude du P/APC, élu sur la liste des indépendants, qui avait refusé de recevoir dès le premier jour de la manif, les protestataires. Les villageois réclament le revêtement et l'aménagement des routes, le raccordement des localités sus-mentionnées au réseau de gaz de ville, le transport scolaire pour les lycéens, la construction de structures de santé et de jeunesse et l'augmentation du nombre d'aides à la construction d'habitations dans le cadre de l'habitat rural. Plusieurs centaines de citoyens de Dellys, une localité distante d'une cinquantaine de kilomètres à l'extrême est de Boumerdès, ont protesté, hier, pour le quatrième jour consécutif, contre la mal-vie et leur ras-le-bol contre les conditions lamentables dans lesquelles ils vivotent depuis plusieurs années. Une banderole a été suspendue devant l'entrée de l'APC sur laquelle on peut lire « Nous réclamons notre part de développement. Non à la marginalisation ». Dans un premier temps, les habitants des villages Azrou,Béni Amara, Ouled Sabeur, Tizaghouine, Bouâafia et Béni Thour, formant l'Aarch Béni Thour, se sont agglutinés devant le siège de l'APC qu'ils ont tenté de fermer, durant la matinée. Ils ont observé un méga rassemblement dans la cour du siège de l'APC et perturbé le fonctionnement du service de l'état civil. Des fonctionnaires ont été empêchés d'yaccéder, selon des manifestants. Devant l'inertie et l'indifférence des responsables locaux qui n'ont pasbougé le petit doigt pour apaiser la tension, montée d'un cran notamment après le déploiement d'un immense dispositif sécuritaire, les protestataires se sont dirigés vers la RN 24. Cet important axe routier a été fermé à l'aide de troncs d'arbres et de pierres pour exprimer leur colère et dénoncer le silence des autorités en place. Cette action de rue a durement pénalisé les usagers et les automobilistes qui se sont trouvés contraints d'attendre ou de rebrousser chemin, pour certains, afin de rallier leur destination. Vers 14 h, la route restait encore fermée et les manifestants n'ont pas levé les barricades. Cette action de protestation a été une réaction, selon un manifestant, à l'attitude du P/APC, élu sur la liste des indépendants, qui avait refusé de recevoir dès le premier jour de la manif, les protestataires. Les villageois réclament le revêtement et l'aménagement des routes, le raccordement des localités sus-mentionnées au réseau de gaz de ville, le transport scolaire pour les lycéens, la construction de structures de santé et de jeunesse et l'augmentation du nombre d'aides à la construction d'habitations dans le cadre de l'habitat rural.