Et si SNC Lavalin avait eu recours à un ou à des intermédiaires pour remporter le contrat de construction et d'exploitation de la centrale électrique de Hadjret Ennous (Tipaza) ? Pas de fumée sans feu. Et si SNC Lavalin avait eu recours à un ou à des intermédiaires pour remporter le contrat de construction et d'exploitation de la centrale électrique de Hadjret Ennous (Tipaza) ? Pas de fumée sans feu. Les « exploits » de SNC-Lavalin en Algérie sont portés sur la voie publique. D'aucuns diront que ce qui avait cours à Sonatrach pourrait facilement trouver sa place à Sonelgaz. Des informations publiées par des médias mettent en cause la transparence dans les procédures de passation du marché pour le projet de réalisation de la centrale de Hadjret Enouss (wilaya de Tipaza) à la firme canadienne SNC Lavalin. Noureddine Bouterfa, PDG de la compagnie publique Sonelgaz dément et explique la procédure suivie et les termes du contrat de cette centrale électrique à des journalistes en marge d'une séance d'ouverture des plis d'appels d'offres sur des projets du groupe. Le dossier «Algérie» du constructeur canadien comporterait-il sur sa liste une autre société publique algérienne De forts soupçons de corruption planent sur le contrat signé entre Sonelgaz et SNC Lavalin qui est actionnaire majoritaire de l'entreprise qui exploite la centrale depuis son ouverture, en juillet 2009. En vertu de l'entente signée entre les deux sociétés, la Sonelgaz, doit acheter toute la production d'électricité de la centrale pendant 20 ans, à un prix supérieur aux coûts de production. Selon des médias, la firme de génie québécoise aurait bénéficié des largesses du ministère algérien de l'Energie dans l'attribution du contrat de Hadjret Ennous. Le P.-dg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa s'en défend et assure que tous les contrats de production d'électricité, y compris celui de la centrale de Hadjret Enouss, «sont conclus dans la transparence». Selon ces mêmes sources qui citent des «sources judiciaires travaillant sur le dossier», SNC Lavalin aurait bénéficié d'une série de concessions en violation de la loi algérienne : terrain gratuit pour la centrale, eau de mer gratuite pour refroidir les turbines, gaz gratuit livré à la centrale, généreuses exemptions d'impôts. Noureddine Bouterfa ne nie pas certains avantages. Il explique : tous les avantages fiscaux et autres (prix du gaz) liés à l'exploitation de cette installation sont répercutés sur les tarifs d'électricité qu'elle produit et destinée au marché algérien. Selon lui, c'est une pratique courante dans tous les marchés du même type. Autre concession dont aurait bénéficie SNC-Lavali : elle aurait accusé un retard d'un an dans la construction de la centrale, sans en assumer la moindre conséquence. Pire, ce serait plutôt Sonelgaz qui aurait payé les pénalités de 160 millions de dollars, invoquant des ordres venus de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil. Le premier responsable de la Sonelgaz se veut aussi plus rassurant sur tous les aspects du contrat. «Tous les contrats de Sonelgaz sont conclus dans la transparence et séance tenante. Nous n'avons pas relevé d'interventions d'intermédiaires (dans l'attribution de la centrale de Hadjret Enouss)». Mais, assure-t-il, «s'il s'avère qu'il y a une quelconque intervention qui entrave cette transparence, nous poursuivrons (en justice) la partie concernée». Le PDG de Sonelgaz estime même que les termes du contrat ont été bien négociés et va encore plus loin. Il met au défi quiconque de trouver un contrat de même qualité sur le plan international. Selon lui, «le contrat de SKH (Société Kahraba Hadjret Enouss) a été bien négocié et constitue l'un des meilleurs contrats selon les standards internationaux». Et il lance le défi à un journaliste. «Je vous défie de me trouver un contrat de même qualité sur le plan international». Toutefois, il prend soin de préciser pour le cas où,. « Sonelgaz est en contact avec la société canadienne pour vérifier ces informations », a-t-il avancé, soulignant que Sonelgaz «est en train de vérifier, y compris auprès de SNC Lavalin, si un intermédiaire est intervenu sur nos affaires, et si cela sera avéré, nous allons défendre nos intérêts». Pour rappel, en 2010, la firme canadienne a perdu un contrat de 508 millions de dollars pour l'aménagement de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, plaque tournante de l'industrie pétrolière du pays. Un contrat de 10 millions d'euros pour l'aménagement d'une autoroute a aussi été rejeté. Les responsables qui ont rejeté ces contrats n'ont pas fourni d'explications pour le retrait de ces marchés à la société canadienne. Les « exploits » de SNC-Lavalin en Algérie sont portés sur la voie publique. D'aucuns diront que ce qui avait cours à Sonatrach pourrait facilement trouver sa place à Sonelgaz. Des informations publiées par des médias mettent en cause la transparence dans les procédures de passation du marché pour le projet de réalisation de la centrale de Hadjret Enouss (wilaya de Tipaza) à la firme canadienne SNC Lavalin. Noureddine Bouterfa, PDG de la compagnie publique Sonelgaz dément et explique la procédure suivie et les termes du contrat de cette centrale électrique à des journalistes en marge d'une séance d'ouverture des plis d'appels d'offres sur des projets du groupe. Le dossier «Algérie» du constructeur canadien comporterait-il sur sa liste une autre société publique algérienne De forts soupçons de corruption planent sur le contrat signé entre Sonelgaz et SNC Lavalin qui est actionnaire majoritaire de l'entreprise qui exploite la centrale depuis son ouverture, en juillet 2009. En vertu de l'entente signée entre les deux sociétés, la Sonelgaz, doit acheter toute la production d'électricité de la centrale pendant 20 ans, à un prix supérieur aux coûts de production. Selon des médias, la firme de génie québécoise aurait bénéficié des largesses du ministère algérien de l'Energie dans l'attribution du contrat de Hadjret Ennous. Le P.-dg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa s'en défend et assure que tous les contrats de production d'électricité, y compris celui de la centrale de Hadjret Enouss, «sont conclus dans la transparence». Selon ces mêmes sources qui citent des «sources judiciaires travaillant sur le dossier», SNC Lavalin aurait bénéficié d'une série de concessions en violation de la loi algérienne : terrain gratuit pour la centrale, eau de mer gratuite pour refroidir les turbines, gaz gratuit livré à la centrale, généreuses exemptions d'impôts. Noureddine Bouterfa ne nie pas certains avantages. Il explique : tous les avantages fiscaux et autres (prix du gaz) liés à l'exploitation de cette installation sont répercutés sur les tarifs d'électricité qu'elle produit et destinée au marché algérien. Selon lui, c'est une pratique courante dans tous les marchés du même type. Autre concession dont aurait bénéficie SNC-Lavali : elle aurait accusé un retard d'un an dans la construction de la centrale, sans en assumer la moindre conséquence. Pire, ce serait plutôt Sonelgaz qui aurait payé les pénalités de 160 millions de dollars, invoquant des ordres venus de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil. Le premier responsable de la Sonelgaz se veut aussi plus rassurant sur tous les aspects du contrat. «Tous les contrats de Sonelgaz sont conclus dans la transparence et séance tenante. Nous n'avons pas relevé d'interventions d'intermédiaires (dans l'attribution de la centrale de Hadjret Enouss)». Mais, assure-t-il, «s'il s'avère qu'il y a une quelconque intervention qui entrave cette transparence, nous poursuivrons (en justice) la partie concernée». Le PDG de Sonelgaz estime même que les termes du contrat ont été bien négociés et va encore plus loin. Il met au défi quiconque de trouver un contrat de même qualité sur le plan international. Selon lui, «le contrat de SKH (Société Kahraba Hadjret Enouss) a été bien négocié et constitue l'un des meilleurs contrats selon les standards internationaux». Et il lance le défi à un journaliste. «Je vous défie de me trouver un contrat de même qualité sur le plan international». Toutefois, il prend soin de préciser pour le cas où,. « Sonelgaz est en contact avec la société canadienne pour vérifier ces informations », a-t-il avancé, soulignant que Sonelgaz «est en train de vérifier, y compris auprès de SNC Lavalin, si un intermédiaire est intervenu sur nos affaires, et si cela sera avéré, nous allons défendre nos intérêts». Pour rappel, en 2010, la firme canadienne a perdu un contrat de 508 millions de dollars pour l'aménagement de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, plaque tournante de l'industrie pétrolière du pays. Un contrat de 10 millions d'euros pour l'aménagement d'une autoroute a aussi été rejeté. Les responsables qui ont rejeté ces contrats n'ont pas fourni d'explications pour le retrait de ces marchés à la société canadienne.