Des dirigeants de clubs de football français et espagnols, chargés de l'organisation sportive, ont présenté jeudi à Alger les expériences de leurs clubs respectifs en matière de lutte contre la violence dans les stades. Ainsi, Mme Annie Saladin, chargée de la sécurité à la direction de l'organisation sportive de l'Olympique de Lyon (France), a indiqué que chaque club en France est tenu d'engager un responsable chargé de l'organisation et de la coordination avec les différentes parties intervenant dans le processus d'organisation des matches de football. Elle a expliqué que ce responsable est l'unique interlocuteur du club avec les différents services de sécurité. Il est chargé de mettre en place un servir d'ordre avant chaque match en définissant, au préalable, le niveau de risque du match. Elle a fait savoir, en outre, que les 20 clubs du championnat professionnel de Ligue 1 en France ont été obligés d'engager des stadiers à leur charge, soulignant que ces stadiers doivent être diplômés d'écoles agréées. En plus des stadiers, chaque club doit disposer de 130 à 170 agents d'accueil pour orienter et prendre en charge les spectateurs. De son côté, le responsable central de la sécurité publique à Lyon, Albert Doutre, a indiqué que la violence ayant touché les stades européens dans les années 1980 a amené les services de police à réagir de "manière forte" et promulguer des lois dans ce sens à partir de 1990. Des mesures ont été, ainsi, prises pour assurer la sécurité dans les stades, dotés de moyens techniques de surveillance (caméras) tout en mettant en place un service d'intervention rapide, chargé de mettre en place un dispositif de sécurité entre les supporters des clubs dans les gradins, Il a ajouté que les agents de l'ordre sont habilités à intervenir à l'intérieur des stades quand les stadiers sont dépassés. Les services de sécurité mènent aussi un travail de renseignement sur le hooliganisme en interdisant aux supporters violents l'accès au stade, lesquels sont contraints de se présenter le jour du match au commissariat de police pour signer un document de pointage, a-t-il expliqué. En Espagne, en plus de la lutte contre la violence dans les stades, les lois sont adaptées de manière à pénaliser les actes de racisme, de xénophobie et d'intolérance, a indiqué, quant à lui, l'inspecteur en chef et coordinateur de sécurité, M. Alfonso Cororujo Gonzalez. Il a précisé que les amendes financières infligées aux fauteurs de troubles et auteurs de propos xénophobes varient entre 250 et 650 000 euros, en plus des sanctions de huis clos de deux années au moins touchant les clubs. Par ailleurs, M. Gonzalez a fait savoir qu'une agence nationale des sports a été mise en place en Espagne et travaille en collaboration avec la police et les clubs, soulignant que cette instance est chargée de collecter et d'analyser les informations sur chaque match pour en évaluer le risque. Des dirigeants de clubs de football français et espagnols, chargés de l'organisation sportive, ont présenté jeudi à Alger les expériences de leurs clubs respectifs en matière de lutte contre la violence dans les stades. Ainsi, Mme Annie Saladin, chargée de la sécurité à la direction de l'organisation sportive de l'Olympique de Lyon (France), a indiqué que chaque club en France est tenu d'engager un responsable chargé de l'organisation et de la coordination avec les différentes parties intervenant dans le processus d'organisation des matches de football. Elle a expliqué que ce responsable est l'unique interlocuteur du club avec les différents services de sécurité. Il est chargé de mettre en place un servir d'ordre avant chaque match en définissant, au préalable, le niveau de risque du match. Elle a fait savoir, en outre, que les 20 clubs du championnat professionnel de Ligue 1 en France ont été obligés d'engager des stadiers à leur charge, soulignant que ces stadiers doivent être diplômés d'écoles agréées. En plus des stadiers, chaque club doit disposer de 130 à 170 agents d'accueil pour orienter et prendre en charge les spectateurs. De son côté, le responsable central de la sécurité publique à Lyon, Albert Doutre, a indiqué que la violence ayant touché les stades européens dans les années 1980 a amené les services de police à réagir de "manière forte" et promulguer des lois dans ce sens à partir de 1990. Des mesures ont été, ainsi, prises pour assurer la sécurité dans les stades, dotés de moyens techniques de surveillance (caméras) tout en mettant en place un service d'intervention rapide, chargé de mettre en place un dispositif de sécurité entre les supporters des clubs dans les gradins, Il a ajouté que les agents de l'ordre sont habilités à intervenir à l'intérieur des stades quand les stadiers sont dépassés. Les services de sécurité mènent aussi un travail de renseignement sur le hooliganisme en interdisant aux supporters violents l'accès au stade, lesquels sont contraints de se présenter le jour du match au commissariat de police pour signer un document de pointage, a-t-il expliqué. En Espagne, en plus de la lutte contre la violence dans les stades, les lois sont adaptées de manière à pénaliser les actes de racisme, de xénophobie et d'intolérance, a indiqué, quant à lui, l'inspecteur en chef et coordinateur de sécurité, M. Alfonso Cororujo Gonzalez. Il a précisé que les amendes financières infligées aux fauteurs de troubles et auteurs de propos xénophobes varient entre 250 et 650 000 euros, en plus des sanctions de huis clos de deux années au moins touchant les clubs. Par ailleurs, M. Gonzalez a fait savoir qu'une agence nationale des sports a été mise en place en Espagne et travaille en collaboration avec la police et les clubs, soulignant que cette instance est chargée de collecter et d'analyser les informations sur chaque match pour en évaluer le risque.