Des affrontements ont été signalés samedi à Tripoli, dans le nord du Liban, au lendemain de la démission du Premier ministre Najib Mikati qui risque de déstabiliser davantage un pays déjà mis à mal par la guerre civile en Syrie. Des affrontements ont été signalés samedi à Tripoli, dans le nord du Liban, au lendemain de la démission du Premier ministre Najib Mikati qui risque de déstabiliser davantage un pays déjà mis à mal par la guerre civile en Syrie. Le président libanais Michel Sleimane a accepté, samedi, cette démission, annoncée à trois mois des élections législatives, rapporte la presse locale. Mikati a renoncé à ses fonctions au terme d'un séminaire gouvernemental de deux jours qui n'a pas permis de régler un litige avec le Hezbollah qui domine la vie politique libanaise ces dernières années. Le Hezbollah s'opposait à la reconduction dans ses fonctions du général Achraf Rifi, directeur général des Forces de sécurité intérieure censé prendre sa retraite au début du mois prochain. Le mouvement chiite a, en outre, refusé la création d'une commission chargée de superviser les élections législatives prévues en juin, qui pourraient être reportées. Najib Mikati dirigeait le gouvernement depuis 2011. Il avait été nommé à la suite de la mise en échec, par le Hezbollah et ses alliés, du gouvernement d'union dirigé par Saâd Hariri. Durant ses deux années au pouvoir, il s'est efforcé de protéger le Liban des débordements de la guerre civile qui fait rage en Syrie voisine. Le conflit a, toutefois, attisé les tensions entre communautés. Il a, en outre, mis le chef du gouvernement en porte-à-faux avec le Hezbollah qui l'a porté au pouvoir et qui soutient fermement le président syrien Bachar al Assad. A Tripoli, des heurts ont éclaté pour la troisième journée consécutive. Un homme a été tué et deux personnes ont été blessées samedi par un tireur embusqué, selon des habitants. Mikati prônait une politique de "dissociation" pour éviter que le Liban, qui doit faire face à un afflux de réfugiés syriens (plus de 350.000 selon le HCR), ne se retrouve aspiré par la crise chez son voisin. Pour l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, qui l'avait réclamé à plusieurs reprises, la démission de Mikati "ouvre la possibilité d'un nouveau dialogue" entre les différents partis libanais. Le président libanais Michel Sleimane a accepté, samedi, cette démission, annoncée à trois mois des élections législatives, rapporte la presse locale. Mikati a renoncé à ses fonctions au terme d'un séminaire gouvernemental de deux jours qui n'a pas permis de régler un litige avec le Hezbollah qui domine la vie politique libanaise ces dernières années. Le Hezbollah s'opposait à la reconduction dans ses fonctions du général Achraf Rifi, directeur général des Forces de sécurité intérieure censé prendre sa retraite au début du mois prochain. Le mouvement chiite a, en outre, refusé la création d'une commission chargée de superviser les élections législatives prévues en juin, qui pourraient être reportées. Najib Mikati dirigeait le gouvernement depuis 2011. Il avait été nommé à la suite de la mise en échec, par le Hezbollah et ses alliés, du gouvernement d'union dirigé par Saâd Hariri. Durant ses deux années au pouvoir, il s'est efforcé de protéger le Liban des débordements de la guerre civile qui fait rage en Syrie voisine. Le conflit a, toutefois, attisé les tensions entre communautés. Il a, en outre, mis le chef du gouvernement en porte-à-faux avec le Hezbollah qui l'a porté au pouvoir et qui soutient fermement le président syrien Bachar al Assad. A Tripoli, des heurts ont éclaté pour la troisième journée consécutive. Un homme a été tué et deux personnes ont été blessées samedi par un tireur embusqué, selon des habitants. Mikati prônait une politique de "dissociation" pour éviter que le Liban, qui doit faire face à un afflux de réfugiés syriens (plus de 350.000 selon le HCR), ne se retrouve aspiré par la crise chez son voisin. Pour l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, qui l'avait réclamé à plusieurs reprises, la démission de Mikati "ouvre la possibilité d'un nouveau dialogue" entre les différents partis libanais.