Les travaux de la 31ème session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) débutent aujourd'hui à Rabat (Maroc). Une importante délégation algérienne conduite par, Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, participe a cette réunion qui «examinera les voies et moyens de renforcer l'action maghrébine commune à la lumière des développements et défis que connaît la région ainsi que les questions inhérentes à l'intégration économique maghrébine et la poursuite de la réforme de l'Union», selon une déclaration du porte- parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Les travaux de la 31ème session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) débutent aujourd'hui à Rabat (Maroc). Une importante délégation algérienne conduite par, Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, participe a cette réunion qui «examinera les voies et moyens de renforcer l'action maghrébine commune à la lumière des développements et défis que connaît la région ainsi que les questions inhérentes à l'intégration économique maghrébine et la poursuite de la réforme de l'Union», selon une déclaration du porte- parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Les réunions des ministres des pays de l'UMA notamment ceux des Affaires étrangères et ceux de l'Intérieur, se succèdent pour la concertation et la coordination des positions sur les questions politiques, régionales et internationales qui concernent la région. Il reste que la construction du grand Maghreb arabe butte toujours sur le problème du Sahara occidental occupé par le Maroc. Ce n'est pas une vue de l'esprit que de dire que l'ombre de cette question planera sur cette réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l'UMA. Ou encore l'ouverture des frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc. Le Maroc entretient toujours la mauvaise foi et l'amalgame entre les deux questions : la question du Sahara occidental et la réouverture des frontières. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, avait réaffirmé à Rabat, lors d'une conférence de presse conjointe des ministres de l'Intérieur des pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA), le mois dernier, que l'Algérie a toujours soutenu le principe de l'autodétermination des peuples comme convenu dans les résolutions de l'Organisation des Nations unies (Onu). Il a réaffirmé, à l'issue du Conseil des ministres maghrébins, que l'Algérie «n'est pas une partie dans le conflit du Sahara occidental qui oppose deux parties» (le Maroc et le Polisario) et «ne nourrit aucune ambition dans cette question qui est sous la responsabilité de l'Onu», estimant que la solution doit être trouvée dans le cadre de l'Onu. Sur la question de la réouverture des frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc, le ministre algérien a souligné que cette question était «très importante» nécessitant, a-t-il souligné, certaines dispositions notamment sur plusieurs questions «en suspens». Il semble que ces déclarations de Daho Ould Kablia faites en terre marocaine ont eu pour effet de déclencher de multiples attaques des officiels marocains et leurs relais médiatiques qui forcément ne plaident pas pour des relations bilatérales algéro-marocaines apaisées ni à plus forte raison à la construction de l'UMA. Il n'est un secret pour personne que depuis quelques mois, le Maroc cherche à déstabiliser l'Algérie. Il s'est engagé pour cela sur tous les fronts : sécuritaire, diplomatique et plus grave encore, menace directement la cohésion sociale en écoulant des tonnes de drogue, produites sur son sol, par les frontières algériennes. Cela ne semble pas apaiser l'esprit du Makhzen. Une vieille revendication que l'on croyait «oubliée» ressort comme par hasard à la veille de cette rencontre des ministres des AE de l'UMA. Malheureuse idée et tentative de faire pression sur l'Algérie sur les questions du Sahara occidental et de l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays ? Toujours est-il que les déclarations incendiaires du secrétaire général du parti marocain Al Istiqlal, Hamid Chebat qui a appelé mercredi à la reconquête de plusieurs régions frontalières algériennes ne font qu'exacerber les autorités qui estiment encore une fois que les autorités marocaines sont de mauvaise foi et donné lieu à une réplique «musclée» du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, qui a qualifié « de graves et d'inacceptables» les propos du secrétaire général du parti Istiqlal, qui a appelé à envahir militairement l'Algérie. «Ces propos constituent une dérive dangereuse et irresponsable que nous condamnons avec la plus grande force», a réagi Amar Belani dans une déclaration au journal électronique algérien TSA. En tout état de cause, les conditions sont loin d'être réunies pour la construction du projet de l'UMA. Les réunions des ministres des pays de l'UMA notamment ceux des Affaires étrangères et ceux de l'Intérieur, se succèdent pour la concertation et la coordination des positions sur les questions politiques, régionales et internationales qui concernent la région. Il reste que la construction du grand Maghreb arabe butte toujours sur le problème du Sahara occidental occupé par le Maroc. Ce n'est pas une vue de l'esprit que de dire que l'ombre de cette question planera sur cette réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l'UMA. Ou encore l'ouverture des frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc. Le Maroc entretient toujours la mauvaise foi et l'amalgame entre les deux questions : la question du Sahara occidental et la réouverture des frontières. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, avait réaffirmé à Rabat, lors d'une conférence de presse conjointe des ministres de l'Intérieur des pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA), le mois dernier, que l'Algérie a toujours soutenu le principe de l'autodétermination des peuples comme convenu dans les résolutions de l'Organisation des Nations unies (Onu). Il a réaffirmé, à l'issue du Conseil des ministres maghrébins, que l'Algérie «n'est pas une partie dans le conflit du Sahara occidental qui oppose deux parties» (le Maroc et le Polisario) et «ne nourrit aucune ambition dans cette question qui est sous la responsabilité de l'Onu», estimant que la solution doit être trouvée dans le cadre de l'Onu. Sur la question de la réouverture des frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc, le ministre algérien a souligné que cette question était «très importante» nécessitant, a-t-il souligné, certaines dispositions notamment sur plusieurs questions «en suspens». Il semble que ces déclarations de Daho Ould Kablia faites en terre marocaine ont eu pour effet de déclencher de multiples attaques des officiels marocains et leurs relais médiatiques qui forcément ne plaident pas pour des relations bilatérales algéro-marocaines apaisées ni à plus forte raison à la construction de l'UMA. Il n'est un secret pour personne que depuis quelques mois, le Maroc cherche à déstabiliser l'Algérie. Il s'est engagé pour cela sur tous les fronts : sécuritaire, diplomatique et plus grave encore, menace directement la cohésion sociale en écoulant des tonnes de drogue, produites sur son sol, par les frontières algériennes. Cela ne semble pas apaiser l'esprit du Makhzen. Une vieille revendication que l'on croyait «oubliée» ressort comme par hasard à la veille de cette rencontre des ministres des AE de l'UMA. Malheureuse idée et tentative de faire pression sur l'Algérie sur les questions du Sahara occidental et de l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays ? Toujours est-il que les déclarations incendiaires du secrétaire général du parti marocain Al Istiqlal, Hamid Chebat qui a appelé mercredi à la reconquête de plusieurs régions frontalières algériennes ne font qu'exacerber les autorités qui estiment encore une fois que les autorités marocaines sont de mauvaise foi et donné lieu à une réplique «musclée» du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, qui a qualifié « de graves et d'inacceptables» les propos du secrétaire général du parti Istiqlal, qui a appelé à envahir militairement l'Algérie. «Ces propos constituent une dérive dangereuse et irresponsable que nous condamnons avec la plus grande force», a réagi Amar Belani dans une déclaration au journal électronique algérien TSA. En tout état de cause, les conditions sont loin d'être réunies pour la construction du projet de l'UMA.