La grève générale du 19 mai 1956, déclanchée à l'initiative de la section d'Alger de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema), restera la preuve vivante de l'engagement massif des étudiants algériens pour la cause nationale indépendantiste. La grève générale du 19 mai 1956, déclanchée à l'initiative de la section d'Alger de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema), restera la preuve vivante de l'engagement massif des étudiants algériens pour la cause nationale indépendantiste. Il y a 55 ans, jour pour jour, les étudiants, mais aussi les lycéens, algériens désertaient les amphithéâtres pour rejoindre les maquis. La lutte des étudiants contribuera à libérer le pays du joug colonial aux côtés du Front de libération national (FLN) et de son bras armé, L'armée de libération nationale (ALN). Cependant, le combat politique ne pouvant conduire le peuple algérien à sa libération, les militants nationalistes opteront, deux ans plus tôt, pour la lutte armée. Dans ce contexte, toutes les organisations algériennes ont été invitées à rejoindre le FLN. Sous la houlette d'Abane Ramdane, tous les partis algériens, ayant existé avant 1954, accepteront de rejoindre le FLN et l'ALN. Tout compte fait, les dirigeants du Front auront incontestablement besoin des étudiants pour participer à l'organisation et à l'encadrement de la lutte pour que le peuple algérien recouvre son Indépendance. Les rumeurs colportées par les autorités françaises pernicieuses et morbides contre le FLN, les multiples opérations de séduction, ne seront d'aucun secours face à une détermination de marbre. « Nos diplômes ne feront pas de nous de meilleurs cadavres », soulignent les étudiants. L'Algérie indépendante fera de cette date historique du 19 mai la Journée nationale de l'étudiant algérien pour qu'elle reste marquée à jamais dans les esprits. Au lendemain de l'Indépendance, l'Algérie se retrouvera avec à peine 3.000 étudiants, la grande majorité de la population de l'époque souffrant d'un analphabétisme total voulu par l'occupant français. Cinquante ans après l'Indépendance, l'enseignement supérieur en Algérie connaîtra une remarquable progression où le nombre d'étudiants dépasse deux (02) millions en 2012 et celui des diplômés universitaires (1.930.000) toujours pour l'année 2012, contre 63 en 1964. Le nombre global des enseignants se situe actuellement à plus de 44.400, tous grades confondus, dont 15% de haut rang. En dépit de moyens financiers et humains déployés par l'état pour promouvoir l'enseignement, il n'en demeure pas moins que le "qualificatif" reste dominé par le "quantitatif", ce qui ne fait que contribuer à faire régresser davantage le niveau de l'encadrement en Algérie et désorganiser le marché du travail, ce dernier devant participer à la relance économique et au progrès scientifique et intellectuel. Au lieu d'investir aveuglement des sommes colossales pour produire des chômeurs diplômés, pourquoi ne pas revoir la politique d'un système d'enseignement en panne depuis des décennies ? Pour créer des sources, Il faut investir d'autres sources. Aujourd'hui, les pouvoirs publics doivent penser à l'après-pétrole, c'est plus que jamais le moment de bien exploiter les hydrocarbures pour créer d'autres sources, même s'agissant de ressources humaines. Les exemples sont nombreux, pour ne citer que l'expérience de la Corée du Nord, au bout de cinquante années d'indépendance similaire à l'Algérie, ce pays a réalisé un progrès économique et scientifique remarquables grâce à sa quasi conviction que le progrès des pays ne s'accomplira pas à partir de l'économie de bazar, mais par l'investissement dans les ressources humaines et l'érection d'un système d'enseignement solide, car un pays vaut ce que vaut son école. Il y a 55 ans, jour pour jour, les étudiants, mais aussi les lycéens, algériens désertaient les amphithéâtres pour rejoindre les maquis. La lutte des étudiants contribuera à libérer le pays du joug colonial aux côtés du Front de libération national (FLN) et de son bras armé, L'armée de libération nationale (ALN). Cependant, le combat politique ne pouvant conduire le peuple algérien à sa libération, les militants nationalistes opteront, deux ans plus tôt, pour la lutte armée. Dans ce contexte, toutes les organisations algériennes ont été invitées à rejoindre le FLN. Sous la houlette d'Abane Ramdane, tous les partis algériens, ayant existé avant 1954, accepteront de rejoindre le FLN et l'ALN. Tout compte fait, les dirigeants du Front auront incontestablement besoin des étudiants pour participer à l'organisation et à l'encadrement de la lutte pour que le peuple algérien recouvre son Indépendance. Les rumeurs colportées par les autorités françaises pernicieuses et morbides contre le FLN, les multiples opérations de séduction, ne seront d'aucun secours face à une détermination de marbre. « Nos diplômes ne feront pas de nous de meilleurs cadavres », soulignent les étudiants. L'Algérie indépendante fera de cette date historique du 19 mai la Journée nationale de l'étudiant algérien pour qu'elle reste marquée à jamais dans les esprits. Au lendemain de l'Indépendance, l'Algérie se retrouvera avec à peine 3.000 étudiants, la grande majorité de la population de l'époque souffrant d'un analphabétisme total voulu par l'occupant français. Cinquante ans après l'Indépendance, l'enseignement supérieur en Algérie connaîtra une remarquable progression où le nombre d'étudiants dépasse deux (02) millions en 2012 et celui des diplômés universitaires (1.930.000) toujours pour l'année 2012, contre 63 en 1964. Le nombre global des enseignants se situe actuellement à plus de 44.400, tous grades confondus, dont 15% de haut rang. En dépit de moyens financiers et humains déployés par l'état pour promouvoir l'enseignement, il n'en demeure pas moins que le "qualificatif" reste dominé par le "quantitatif", ce qui ne fait que contribuer à faire régresser davantage le niveau de l'encadrement en Algérie et désorganiser le marché du travail, ce dernier devant participer à la relance économique et au progrès scientifique et intellectuel. Au lieu d'investir aveuglement des sommes colossales pour produire des chômeurs diplômés, pourquoi ne pas revoir la politique d'un système d'enseignement en panne depuis des décennies ? Pour créer des sources, Il faut investir d'autres sources. Aujourd'hui, les pouvoirs publics doivent penser à l'après-pétrole, c'est plus que jamais le moment de bien exploiter les hydrocarbures pour créer d'autres sources, même s'agissant de ressources humaines. Les exemples sont nombreux, pour ne citer que l'expérience de la Corée du Nord, au bout de cinquante années d'indépendance similaire à l'Algérie, ce pays a réalisé un progrès économique et scientifique remarquables grâce à sa quasi conviction que le progrès des pays ne s'accomplira pas à partir de l'économie de bazar, mais par l'investissement dans les ressources humaines et l'érection d'un système d'enseignement solide, car un pays vaut ce que vaut son école.