Le terminal de voyageurs de Rafah est toujours fermé côté égyptien à cause de la colère des policiers. Une colère due à l'enlèvement, jeudi 16 mai, de sept policiers et soldats par des jihadistes dans le Sinaï, près de la frontière avec Ghaza. Le terminal de voyageurs de Rafah est toujours fermé côté égyptien à cause de la colère des policiers. Une colère due à l'enlèvement, jeudi 16 mai, de sept policiers et soldats par des jihadistes dans le Sinaï, près de la frontière avec Ghaza. Des centaines de Palestiniens sont bloqués à la frontière. Ce samedi 18 mai, cette fermeture a été critiquée par un haut responsable du Hamas, à Ghaza. Fils de fer barbelé, chaînes et cadenas bloquent les accès du terminal de Rafah. Les policiers égyptiens ont déclaré qu'ils n'ouvriront la frontière que quand leurs camarades auront été libérés et que le ministère de l'Intérieur aura pris les mesures nécessaires pour imposer la loi et l'ordre dans la région. D'autres policiers ont, pour les mêmes raisons, fermé les accès de l'aéroport et surtout du port d'El-Arich, la capitale du Nord-Sinaï. C'est par ce port que transite une bonne partie de l'aide qatarienne destinée à Gaza. Les policiers égyptiens sont convaincus que les jihadistes du Sinaï sont liés à des groupuscules extrémistes musulmans de Gaza. L'enlèvement des policiers et surtout des militaires embarrasse le président frère musulman Mohamed Morsi, qui a engagé des négociations avec les ravisseurs. Des négociations qui n'ont pas permis de libérer les otages et qui ont eu le don de mettre l'armée en colère. Une armée qui, depuis l'attaque en août qui a coûté la vie à 16 soldats, veut en découdre avec les jihadistes du Sinaï mais n'a pas reçu de feu vert présidentiel. Des centaines de Palestiniens sont bloqués à la frontière. Ce samedi 18 mai, cette fermeture a été critiquée par un haut responsable du Hamas, à Ghaza. Fils de fer barbelé, chaînes et cadenas bloquent les accès du terminal de Rafah. Les policiers égyptiens ont déclaré qu'ils n'ouvriront la frontière que quand leurs camarades auront été libérés et que le ministère de l'Intérieur aura pris les mesures nécessaires pour imposer la loi et l'ordre dans la région. D'autres policiers ont, pour les mêmes raisons, fermé les accès de l'aéroport et surtout du port d'El-Arich, la capitale du Nord-Sinaï. C'est par ce port que transite une bonne partie de l'aide qatarienne destinée à Gaza. Les policiers égyptiens sont convaincus que les jihadistes du Sinaï sont liés à des groupuscules extrémistes musulmans de Gaza. L'enlèvement des policiers et surtout des militaires embarrasse le président frère musulman Mohamed Morsi, qui a engagé des négociations avec les ravisseurs. Des négociations qui n'ont pas permis de libérer les otages et qui ont eu le don de mettre l'armée en colère. Une armée qui, depuis l'attaque en août qui a coûté la vie à 16 soldats, veut en découdre avec les jihadistes du Sinaï mais n'a pas reçu de feu vert présidentiel.