Le site archéologique Portus Magnus, village portuaire romain, situé à Bethioua, à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Oran, nécessite des actions concrètes pour sa revalorisation, selon les spécialistes. Le site archéologique Portus Magnus, village portuaire romain, situé à Bethioua, à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Oran, nécessite des actions concrètes pour sa revalorisation, selon les spécialistes. Avec la dynamique économique que connaît la ville de Bethioua, cette cité antique romaine, édifiée entre le IIe et le IIIe siècle sur des contreforts et des falaises abruptes, classée patrimoine archéologique national, "a besoin plus que jamais" d'être revalorisée sur les plans historique, culturel et touristique, soutiennent des passionnés de l'Histoire, hommes de culture et élus locaux. L'association de protection des ruines romaines Portus Magnus, qui se fixe d'autres objectifs pour rendre ce site archéologique accessible au public, milite aujourd'hui pour la création d'un musée ainsi que pour la concrétisation d'actions de nature à assurer sa sauvegarde. "Les deux agents engagés pour assurer l'entretien du site archéologique des ruines romaines sur un périmètre de 36 hectares, dont 10 hectares de bâti, ne suffisent pas pour le protéger contre les intrusions multiples", a indiqué le président de l'association, Boussahla Akbabaï, qui se désole que "rien de concret n'a été fait pour la rehabilitation du site malgré les appels réitérés et incessants de la population". "Nous assurons des actions pédagogiques au profit des visiteurs qui viennent parfois d'autres wilayas. Nous sensibilisons les enfants sur l'histoire de cette cité antique et nous insistons surtout sur les actions que doivent entreprendre les services concernés pour revaloriser ce site et le rendre accessible au public", a-t-il déclaré, ajoutant "il n' y a même pas de plaques indicatrices de ce site". L'intérêt est grandissant chez de nombreux habitants de Béthioua pour cette cité antique et son histoire, a encore affirmé le président d'association de protection des ruines romaines de Bethioua, exhibant l'armoirie de cette cité. Une armoirie qui se distingue par deux rameaux symbolisant la paix, un voilier synonyme de nombreuses civilisations qui se sont succédé au sud de la Méditerranée et quatre portes en signe de bienvenue. Ayant connu un tournant historique avec son classement, Portus Magnus semble sombrer peu à peu dans l'oubli, soutiennent des élus locaux. Une opération de clôture du site romain antique sur 10 hectares a été inscrite, il y a plus deux ans aux fins de sa protection. Une telle opération préventive nécessite une formation spécifique d'agents, a-t-on souligné aux services de la Direction de la culture de la wilaya. Le site archéologique Portus Magnus renferme de nombreux vestiges et monuments nécessistant des fouilles par des archéologues algériens ou étrangers, a suggéré le président d'APC de Bethioua. Un port qui, malgré les aléas du temps et l'œuvre destructrice de l'homme, suscite des curiosités et autres interrogations tant il est vrai qu'il renferme des trésors d'histoires encore ensevelis sous les pierres et autres inscriptions latines. Sa muraille et son forum surtout renseignent sur le rôle qu'il a joué, comme l'attestent des écrits qui lui présentent comme capitale régionale l'époque de la Maurétanie césarienne. "Nous ne savons que peu sur l'histoire de Portus Magnus. Les quelques écrits qui existent n'évoquent que sommairement le passé de cette cité qui risque de tomber dans l'oubli", estime, pour sa part, le secrétaire général de l'association de protection des ruines romaines, M. Rahou Ahmed Amine, un jeune étudiant qui milite, lui aussi, pour redonner vie à cette cité millénaire. Une cité dont l'histoire est intimement liée à celle du Maghreb, depuis l'époque berbère jusqu'à l'avènement de l'Islam. Cet ancien comptoir phénicien, qui devient un grand port romain Portus Magnus, était connu sous le nom de Arziou à l'époque berbère jusqu'à la période ottomane. Le musée Ahmed-Zabana d'Oran conserve de précieuses collections de mosaïques, poteries, pièces de monnaie et autres objets de cette cité, découverts lors de fouilles effectuées notamment au début du xxe siècle. Avec la dynamique économique que connaît la ville de Bethioua, cette cité antique romaine, édifiée entre le IIe et le IIIe siècle sur des contreforts et des falaises abruptes, classée patrimoine archéologique national, "a besoin plus que jamais" d'être revalorisée sur les plans historique, culturel et touristique, soutiennent des passionnés de l'Histoire, hommes de culture et élus locaux. L'association de protection des ruines romaines Portus Magnus, qui se fixe d'autres objectifs pour rendre ce site archéologique accessible au public, milite aujourd'hui pour la création d'un musée ainsi que pour la concrétisation d'actions de nature à assurer sa sauvegarde. "Les deux agents engagés pour assurer l'entretien du site archéologique des ruines romaines sur un périmètre de 36 hectares, dont 10 hectares de bâti, ne suffisent pas pour le protéger contre les intrusions multiples", a indiqué le président de l'association, Boussahla Akbabaï, qui se désole que "rien de concret n'a été fait pour la rehabilitation du site malgré les appels réitérés et incessants de la population". "Nous assurons des actions pédagogiques au profit des visiteurs qui viennent parfois d'autres wilayas. Nous sensibilisons les enfants sur l'histoire de cette cité antique et nous insistons surtout sur les actions que doivent entreprendre les services concernés pour revaloriser ce site et le rendre accessible au public", a-t-il déclaré, ajoutant "il n' y a même pas de plaques indicatrices de ce site". L'intérêt est grandissant chez de nombreux habitants de Béthioua pour cette cité antique et son histoire, a encore affirmé le président d'association de protection des ruines romaines de Bethioua, exhibant l'armoirie de cette cité. Une armoirie qui se distingue par deux rameaux symbolisant la paix, un voilier synonyme de nombreuses civilisations qui se sont succédé au sud de la Méditerranée et quatre portes en signe de bienvenue. Ayant connu un tournant historique avec son classement, Portus Magnus semble sombrer peu à peu dans l'oubli, soutiennent des élus locaux. Une opération de clôture du site romain antique sur 10 hectares a été inscrite, il y a plus deux ans aux fins de sa protection. Une telle opération préventive nécessite une formation spécifique d'agents, a-t-on souligné aux services de la Direction de la culture de la wilaya. Le site archéologique Portus Magnus renferme de nombreux vestiges et monuments nécessistant des fouilles par des archéologues algériens ou étrangers, a suggéré le président d'APC de Bethioua. Un port qui, malgré les aléas du temps et l'œuvre destructrice de l'homme, suscite des curiosités et autres interrogations tant il est vrai qu'il renferme des trésors d'histoires encore ensevelis sous les pierres et autres inscriptions latines. Sa muraille et son forum surtout renseignent sur le rôle qu'il a joué, comme l'attestent des écrits qui lui présentent comme capitale régionale l'époque de la Maurétanie césarienne. "Nous ne savons que peu sur l'histoire de Portus Magnus. Les quelques écrits qui existent n'évoquent que sommairement le passé de cette cité qui risque de tomber dans l'oubli", estime, pour sa part, le secrétaire général de l'association de protection des ruines romaines, M. Rahou Ahmed Amine, un jeune étudiant qui milite, lui aussi, pour redonner vie à cette cité millénaire. Une cité dont l'histoire est intimement liée à celle du Maghreb, depuis l'époque berbère jusqu'à l'avènement de l'Islam. Cet ancien comptoir phénicien, qui devient un grand port romain Portus Magnus, était connu sous le nom de Arziou à l'époque berbère jusqu'à la période ottomane. Le musée Ahmed-Zabana d'Oran conserve de précieuses collections de mosaïques, poteries, pièces de monnaie et autres objets de cette cité, découverts lors de fouilles effectuées notamment au début du xxe siècle.