L'Union nationale des boulangers (UNB) a regretté, hier, la décision prise par certains boulangers de relever "unilatéralement" le prix de la baguette de 250 grammes, de 7,50 à 10 dinars. L'Union nationale des boulangers (UNB) a regretté, hier, la décision prise par certains boulangers de relever "unilatéralement" le prix de la baguette de 250 grammes, de 7,50 à 10 dinars. "C'est une décision unilatérale. Nous n'avons pas été consultés", a déclaré à l'APS, le président de l'UNB, Youcef Kalafat. Une perturbation dans la distribution du pain a été ressentie, ces deux derniers jours, dans certaines localités du pays suite à l'augmentation du prix de la baguette de pain. Tout en se démarquant de ces boulangers qui n'ont pas attendu les conclusions de la commission chargée d'évaluer le coût réel de la baguette de pain, M. Kalafat a appelé ces derniers à assumer leur "responsabilité". "Que chacun assume ses responsabilités devant les services de contrôle", a-t-il souligné. Une commission mixte composée de représentants des ministères du Commerce, des Finances et de l'Agriculture, de la FNB, de l'Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC), du groupe industriel ERIAD (agroalimentaire, céréales et dérivés) a été installée en mars dernier, afin d'évaluer le coût réel de la baguette de pain. Un atelier de travail a été mis en place fin avril au niveau du ministère composé de représentants des boulangers, d'experts en alimentation, de professionnels et de représentants des associations de protection du consommateur qui se penchera sur l'aspect relatif à a qualité du pain. Une réunion regroupant tous les acteurs concernés par la question du prix de la baguette de pain est prévue cet après-midi au niveau du ministère du Commerce, a fait savoir M. Kalafat. Une marge de bénéfice à au moins 20% est l'une des principales revendications de l'UNB qui appelle à la valorisation de cette marge à travers la réduction du prix de la farine (matière première entrant dans la fabrication du pain) de 2.000 à 1.500 DA le quintal ou la hausse du prix de la baguette de pain à 12 DA. Depuis 1996, le prix du pain subventionné par l'Etat n'a connu aucune augmentation contrairement à celui de ses composants. Le prix de la baguette de pain ordinaire est fixé à 7,5 DA et à 8,5 DA pour le pain amélioré alors que ce produit est généralement cédé à 10 DA et plus. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada avait fait savoir que les deux décrets exécutifs de 1991 qui concernent la qualité de la farine et le prix, le type et la marge de bénéfice du pain, seront révisés. Il avait également avancé que son département envisageait de subventionner la farine destinée à la confection du pain et non celle utilisée dans la pâtisserie-biscuiterie. La farine destinée à la pâtisserie-biscuiterie sera cédée au prix réel, avait-il souligné, assurant que cette mesure garantira au consommateur du pain de qualité à un prix subventionné par l'Etat et au boulanger une marge bénéficiaire convenable pour poursuivre cette activité. "C'est une décision unilatérale. Nous n'avons pas été consultés", a déclaré à l'APS, le président de l'UNB, Youcef Kalafat. Une perturbation dans la distribution du pain a été ressentie, ces deux derniers jours, dans certaines localités du pays suite à l'augmentation du prix de la baguette de pain. Tout en se démarquant de ces boulangers qui n'ont pas attendu les conclusions de la commission chargée d'évaluer le coût réel de la baguette de pain, M. Kalafat a appelé ces derniers à assumer leur "responsabilité". "Que chacun assume ses responsabilités devant les services de contrôle", a-t-il souligné. Une commission mixte composée de représentants des ministères du Commerce, des Finances et de l'Agriculture, de la FNB, de l'Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC), du groupe industriel ERIAD (agroalimentaire, céréales et dérivés) a été installée en mars dernier, afin d'évaluer le coût réel de la baguette de pain. Un atelier de travail a été mis en place fin avril au niveau du ministère composé de représentants des boulangers, d'experts en alimentation, de professionnels et de représentants des associations de protection du consommateur qui se penchera sur l'aspect relatif à a qualité du pain. Une réunion regroupant tous les acteurs concernés par la question du prix de la baguette de pain est prévue cet après-midi au niveau du ministère du Commerce, a fait savoir M. Kalafat. Une marge de bénéfice à au moins 20% est l'une des principales revendications de l'UNB qui appelle à la valorisation de cette marge à travers la réduction du prix de la farine (matière première entrant dans la fabrication du pain) de 2.000 à 1.500 DA le quintal ou la hausse du prix de la baguette de pain à 12 DA. Depuis 1996, le prix du pain subventionné par l'Etat n'a connu aucune augmentation contrairement à celui de ses composants. Le prix de la baguette de pain ordinaire est fixé à 7,5 DA et à 8,5 DA pour le pain amélioré alors que ce produit est généralement cédé à 10 DA et plus. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada avait fait savoir que les deux décrets exécutifs de 1991 qui concernent la qualité de la farine et le prix, le type et la marge de bénéfice du pain, seront révisés. Il avait également avancé que son département envisageait de subventionner la farine destinée à la confection du pain et non celle utilisée dans la pâtisserie-biscuiterie. La farine destinée à la pâtisserie-biscuiterie sera cédée au prix réel, avait-il souligné, assurant que cette mesure garantira au consommateur du pain de qualité à un prix subventionné par l'Etat et au boulanger une marge bénéficiaire convenable pour poursuivre cette activité.