Abderrahmane Arar, président du réseau algérien, Nada, pour la défense des droits des enfants, appelle à l'implication de toute la société civile et de tous les acteurs politiques : l'appareil judiciaire, les services de sécurité en menant une stratégie plus concrète pour renforcer l'environnement de la protection de l'enfant. Il répond aux questions du Midi Libre... Abderrahmane Arar, président du réseau algérien, Nada, pour la défense des droits des enfants, appelle à l'implication de toute la société civile et de tous les acteurs politiques : l'appareil judiciaire, les services de sécurité en menant une stratégie plus concrète pour renforcer l'environnement de la protection de l'enfant. Il répond aux questions du Midi Libre... Midi Libre : Un petit aperçu sur votre association... Abderrahmane Arar : L'objectif de notre association est d'attaquer les problèmes de l'enfance et promouvoir les acquis. Aujourd'hui, il y a peu de développement dans le cadre de la protection de l'enfant ; de plus en plus ces petites créatures sont moins protégées et davantage exposées aux différentes violences et dangers dans la société. Les résultats seront catastrophiques si on ne lutte pas contre ce fléau avec plus de rigueur. Parlez-nous de la situation de l'enfant algérien dans une société jugée intolérante La société est dépassée par ce phénomène, dont les effets sont négatifs : est-ce que les enfants ont l'accès aux droits dits élémentaires ? Prenez l'enfant malade, l'enfant qui n'a pas de loisirs en été... et bien d'autres manques encore. Cela revient au manque de développement, donc il faut revoir les choses plus clairement. Avez-vous réalisé des enquêtes sur la situation des enfants ? On a le quotidien... et le numéro vert qui parlent d'eux-mêmes concernant la maltraitance, les violences, les enfants de la rue, les kidnappings... cette banque de données reflète la vraie situation des enfants en Algérie. Comment l'enfant algérien célèbre-t-il cette journée? Il y a des enfants qui vont célébrer cette journée dans le bonheur et il y a malheureusement ceux qui vont la célébrer dans la détresse. Comment un enfant qui vend de la galette dans la rue, une fille violée, un enfant traumatisé d'une violence pourront-ils célébrer cette journée? Quelles sont les principales causes à l'origine de la violence à l'encontre de l'enfant ? La violence est le résultat de l'absence d'une culture des droits en général dans la société et le manque de communication dans tous les volets, car la journée de l'enfant c'est toute l'année et non seulement un seul jour. Quelles sont les solutions à préconiser pour réduire la violence à l'égard des enfants ? D'abord, dans le cadre politique, il faut mener une stratégie cruciale pour lutter contre ce fléau, ainsi prendre en considération les mécanismes de prévention, de délinquance et impliquer la société civile dans cette politique et renforcer l'environnement de la protection de l'enfant dans la société. En une phrase, le gouvernement avec ses organismes, voire l'appareil judiciaire, les services de sécurité, les instances de la société... Beaucoup réclament la peine de mort à l'encontre des kidnappings d'enfants suivis d'assassinat. Qu'en pensez-vous ? C'est en cours, le projet du code pénal a fait l'objet de discussions et de débats au sein du Parlement. Ne pensez-vous pas qu'il est grand temps d'instaurer un système d'alarme pour protéger les enfants contre les kidnappings ? Ce système est aussi en débat, il est pris en charge conjointement par les ministères de l'Intérieur, de la Justice, la Police et la Gendarmerie nationales. Midi Libre : Un petit aperçu sur votre association... Abderrahmane Arar : L'objectif de notre association est d'attaquer les problèmes de l'enfance et promouvoir les acquis. Aujourd'hui, il y a peu de développement dans le cadre de la protection de l'enfant ; de plus en plus ces petites créatures sont moins protégées et davantage exposées aux différentes violences et dangers dans la société. Les résultats seront catastrophiques si on ne lutte pas contre ce fléau avec plus de rigueur. Parlez-nous de la situation de l'enfant algérien dans une société jugée intolérante La société est dépassée par ce phénomène, dont les effets sont négatifs : est-ce que les enfants ont l'accès aux droits dits élémentaires ? Prenez l'enfant malade, l'enfant qui n'a pas de loisirs en été... et bien d'autres manques encore. Cela revient au manque de développement, donc il faut revoir les choses plus clairement. Avez-vous réalisé des enquêtes sur la situation des enfants ? On a le quotidien... et le numéro vert qui parlent d'eux-mêmes concernant la maltraitance, les violences, les enfants de la rue, les kidnappings... cette banque de données reflète la vraie situation des enfants en Algérie. Comment l'enfant algérien célèbre-t-il cette journée? Il y a des enfants qui vont célébrer cette journée dans le bonheur et il y a malheureusement ceux qui vont la célébrer dans la détresse. Comment un enfant qui vend de la galette dans la rue, une fille violée, un enfant traumatisé d'une violence pourront-ils célébrer cette journée? Quelles sont les principales causes à l'origine de la violence à l'encontre de l'enfant ? La violence est le résultat de l'absence d'une culture des droits en général dans la société et le manque de communication dans tous les volets, car la journée de l'enfant c'est toute l'année et non seulement un seul jour. Quelles sont les solutions à préconiser pour réduire la violence à l'égard des enfants ? D'abord, dans le cadre politique, il faut mener une stratégie cruciale pour lutter contre ce fléau, ainsi prendre en considération les mécanismes de prévention, de délinquance et impliquer la société civile dans cette politique et renforcer l'environnement de la protection de l'enfant dans la société. En une phrase, le gouvernement avec ses organismes, voire l'appareil judiciaire, les services de sécurité, les instances de la société... Beaucoup réclament la peine de mort à l'encontre des kidnappings d'enfants suivis d'assassinat. Qu'en pensez-vous ? C'est en cours, le projet du code pénal a fait l'objet de discussions et de débats au sein du Parlement. Ne pensez-vous pas qu'il est grand temps d'instaurer un système d'alarme pour protéger les enfants contre les kidnappings ? Ce système est aussi en débat, il est pris en charge conjointement par les ministères de l'Intérieur, de la Justice, la Police et la Gendarmerie nationales.