Des soldats maliens se dirigeaient mardi vers la ville de Kidal dans le nord du Mali occupée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), a indiqué un porte-parole de l'armée malienne. Des soldats maliens se dirigeaient mardi vers la ville de Kidal dans le nord du Mali occupée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), a indiqué un porte-parole de l'armée malienne. L'arrivée de soldats maliens à Anefis, localité située environ à mi-chemin entre Gao et Kidal, a été confirmée par des habitants selon l'agence. "Ils (les militaires maliens) sont en route vers Kidal et ils viennent d'arriver à Anefis en grand nombre et lourdement armés", a déclaré un habitant de cette localité. Ce nouveau déploiement de l'armée malienne en direction de Kidal intervient après l"'expulsion ce week-end vers Gao de dizaines de membres des communautés noires de la ville par le MNLA", selon les mêmes sources, et le jour d'un nouvel attentat suicide commis contre un chef militaire de ce mouvement à Kidal. Selon ces sources, le MNLA a démenti toute "chasse aux Noirs", assurant rechercher des éléments "infiltrés". Selon le MNLA, plusieurs dizaines de personnes, dont un officier malien, ont été arrêtées par ses hommes à Kidal. Le gouvernement malien a réaffirmé que la présence de l'armée malienne dans cette ville n'était "pas négociable" et interviendrait le plus vite possible avant le premier tour de l'élection présidentielle prévu le 28 juillet. Le scrutin présidentiel doit avoir lieu sur tout le territoire national, y compris Kidal, ville du nord-est du Mali contrôlée par le MNLA. Or ce dernier et un autre groupe armé touareg, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), refusent le retour de l'armée et de l'administration maliennes. Pour permettre la tenue des élections dans cette ville, le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise au Mali a entamé des discussions avec les différentes parties. L'arrivée de soldats maliens à Anefis, localité située environ à mi-chemin entre Gao et Kidal, a été confirmée par des habitants selon l'agence. "Ils (les militaires maliens) sont en route vers Kidal et ils viennent d'arriver à Anefis en grand nombre et lourdement armés", a déclaré un habitant de cette localité. Ce nouveau déploiement de l'armée malienne en direction de Kidal intervient après l"'expulsion ce week-end vers Gao de dizaines de membres des communautés noires de la ville par le MNLA", selon les mêmes sources, et le jour d'un nouvel attentat suicide commis contre un chef militaire de ce mouvement à Kidal. Selon ces sources, le MNLA a démenti toute "chasse aux Noirs", assurant rechercher des éléments "infiltrés". Selon le MNLA, plusieurs dizaines de personnes, dont un officier malien, ont été arrêtées par ses hommes à Kidal. Le gouvernement malien a réaffirmé que la présence de l'armée malienne dans cette ville n'était "pas négociable" et interviendrait le plus vite possible avant le premier tour de l'élection présidentielle prévu le 28 juillet. Le scrutin présidentiel doit avoir lieu sur tout le territoire national, y compris Kidal, ville du nord-est du Mali contrôlée par le MNLA. Or ce dernier et un autre groupe armé touareg, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), refusent le retour de l'armée et de l'administration maliennes. Pour permettre la tenue des élections dans cette ville, le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise au Mali a entamé des discussions avec les différentes parties.