Pour l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) la situation politique est plus que préoccupante. Le trois partis formant l'AAV, le MSP, Enahda et El Islah, n'hésitent pas à brosser un tableau peu reluisant de la scène politique nationale qu'ils considèrent comme opaque. Pour l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) la situation politique est plus que préoccupante. Le trois partis formant l'AAV, le MSP, Enahda et El Islah, n'hésitent pas à brosser un tableau peu reluisant de la scène politique nationale qu'ils considèrent comme opaque. Ce scepticisme a été exprimé jeudi, à l'issue d'un sommet entre les leaders de ces trois formations politiques. Abderrazak Mokri, président du MSP, Fateh Rebai, secrétaire général d'Enahda et Djahid Younsi, secrétaire général d'El Islah, qui ont tenu ce conclave au siège du mouvement El Islah, considèrent que la scène politique nationale est marquée par l'opacité. «Les dirigeants de l'alliance estiment que la poursuite de l'opacité qui caractérise la scène politique en Algérie n'est pas dans l'intérêt national et menace la stabilité du pays», indique en effet, le communiqué rendu public jeudi en relevant que cette opacité «consacre les expériences négatives qui ont conduit au monopole de la composition du champ politique et le reniement de la volonté populaire». Par ces formules un tant soit peu alambiquées l'alliance verte fait certainement allusion, en mettant en avant le terme opacité, à la maladie du president de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui est toujours en convalescence en France après avoir subi des soins médicaux à l'hôpital militaire du Val de Grace. Car, par le passé, l'alliance de ces trois partis islamistes a reproché aux autorités leur manque de transparence dans la gestion du dossier de la maladie du président de la République et a demandé, par voie de conséquence, à ce que l'opinion publique soit informée de l'évolution de son état de santé. De hauts responsables de l'Etat, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal notamment, avaient à plusieurs reprises annoncé que le chef de l'Etat se «porte bien et qu'il sera de retour bientôt» . Mais ces assurances n'ont pas dissipé les craintes de larges pans de l'opinion publique et de la classe politique nationale, ce d'autant qu'aucune image sur le Président n'a été diffusée par la Télévision nationale. Toutefois, se démarquant de quelques partis politiques, l'AAV n' jamais demandé l'application de l'article 88 de la Constitution qui explicite les dispositions relatives à la "destitution" du chef de l'Etat en cas de maladie grave l'empêchant d'exercer ses fonctions à la tête de l'Etat. Il faut dire que la maladie du président Bouteflika a une incidence directe sur les élections présidentielles qui sont prévues, pour rappel, au printemps de 2014. Des voix, prétextant la maladie du Président s'élèvent cependant pour revendiquer la tenue d'élections présidentielles anticipées. C'est dans ce contexte que les dirigeants de l'AAV se sont mis d'accord pour intensifier les consultations à propos, justement, des prochaines élections présidentielles. Par ailleurs l'AAV a décidé de poursuivre le boycott des structures de l'Assemblée populaire nationale (APN). En termes plus clairs l'AAV, qui reconduit ainsi la même position adoptée durant la première année de cette législature issue des élections législatives du 10 mai 2012, ne siégera ni dans le bureau de l'APN, ni dans les 1 2 commissions permanentes de la Chambre basse. Pour l'AAV, «les mêmes raisons» à l'origine du boycott sont toujours de mise car elle considère que cette assemblée est issue d'élections entachées d'irrégularités et n'est donc pas en mesure d'accomplir son rôle. Cela dit, pour la présidence du groupe parlementaire qui a été assumée par un cadre du MSP, en l'occurrence Naamane Laouar, les trois dirigeants ne se sont pas prononcés. Selon une source parlementaire, ils ont laissé le libre choix aux députés qui sont libres de reconduire le même president ou designer un autre du MSP, d''Enahda ou d'El Islah. Ce scepticisme a été exprimé jeudi, à l'issue d'un sommet entre les leaders de ces trois formations politiques. Abderrazak Mokri, président du MSP, Fateh Rebai, secrétaire général d'Enahda et Djahid Younsi, secrétaire général d'El Islah, qui ont tenu ce conclave au siège du mouvement El Islah, considèrent que la scène politique nationale est marquée par l'opacité. «Les dirigeants de l'alliance estiment que la poursuite de l'opacité qui caractérise la scène politique en Algérie n'est pas dans l'intérêt national et menace la stabilité du pays», indique en effet, le communiqué rendu public jeudi en relevant que cette opacité «consacre les expériences négatives qui ont conduit au monopole de la composition du champ politique et le reniement de la volonté populaire». Par ces formules un tant soit peu alambiquées l'alliance verte fait certainement allusion, en mettant en avant le terme opacité, à la maladie du president de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui est toujours en convalescence en France après avoir subi des soins médicaux à l'hôpital militaire du Val de Grace. Car, par le passé, l'alliance de ces trois partis islamistes a reproché aux autorités leur manque de transparence dans la gestion du dossier de la maladie du président de la République et a demandé, par voie de conséquence, à ce que l'opinion publique soit informée de l'évolution de son état de santé. De hauts responsables de l'Etat, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal notamment, avaient à plusieurs reprises annoncé que le chef de l'Etat se «porte bien et qu'il sera de retour bientôt» . Mais ces assurances n'ont pas dissipé les craintes de larges pans de l'opinion publique et de la classe politique nationale, ce d'autant qu'aucune image sur le Président n'a été diffusée par la Télévision nationale. Toutefois, se démarquant de quelques partis politiques, l'AAV n' jamais demandé l'application de l'article 88 de la Constitution qui explicite les dispositions relatives à la "destitution" du chef de l'Etat en cas de maladie grave l'empêchant d'exercer ses fonctions à la tête de l'Etat. Il faut dire que la maladie du président Bouteflika a une incidence directe sur les élections présidentielles qui sont prévues, pour rappel, au printemps de 2014. Des voix, prétextant la maladie du Président s'élèvent cependant pour revendiquer la tenue d'élections présidentielles anticipées. C'est dans ce contexte que les dirigeants de l'AAV se sont mis d'accord pour intensifier les consultations à propos, justement, des prochaines élections présidentielles. Par ailleurs l'AAV a décidé de poursuivre le boycott des structures de l'Assemblée populaire nationale (APN). En termes plus clairs l'AAV, qui reconduit ainsi la même position adoptée durant la première année de cette législature issue des élections législatives du 10 mai 2012, ne siégera ni dans le bureau de l'APN, ni dans les 1 2 commissions permanentes de la Chambre basse. Pour l'AAV, «les mêmes raisons» à l'origine du boycott sont toujours de mise car elle considère que cette assemblée est issue d'élections entachées d'irrégularités et n'est donc pas en mesure d'accomplir son rôle. Cela dit, pour la présidence du groupe parlementaire qui a été assumée par un cadre du MSP, en l'occurrence Naamane Laouar, les trois dirigeants ne se sont pas prononcés. Selon une source parlementaire, ils ont laissé le libre choix aux députés qui sont libres de reconduire le même president ou designer un autre du MSP, d''Enahda ou d'El Islah.