L'Alliance de l'Algérie verte a finalement décidé de ne pas participer dans les structures de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette décision, prévisible à vrai dire, a été en effet annoncée hier par le chef du groupe parlementaire de cette alliance à l'APN, Naamane Laouar, lors de la tenue du premier sommet de ce groupe politique au siège du MSP. La décision est motivée,on s'en doute bien, par ce qui s'est passé aux élections législatives du 10 mai dernier ou l'alliance a accusé le pouvoir d'avoir usé de la fraude au profit notamment du FLN qui a , pour rappel, obtenu 208 sièges à l'APN sur les 462 existants. Accusant le pouvoir d'avoir fraudé, le communiqué du groupe parlementaire, signé et lu par Naâmane Laouar, considère que cela constitue une « grave confiscation de la volonté du peuple algérien ». Le groupe parlementaire dégage, en outre, toute responsabilité de toutes les conséquences pouvant découler de l'élaboration de lois et de textes législatifs qui heurteraient la sensibilité de l'opinion nationale et surtout pour ce qui concerne la révision de la Constitution. Par cette position de boycott des structures de l'APN, l'alliance verte emboîte ainsi le pas au FFS et au PT qui avaient décidé, il y a quelques jours déjà, de ne pas participer dans les structures de l'Assemblée et de n'avoir, par conséquent, aucun poste de responsabilité. Cette position des partis de l'opposition mettra forcément dans la gène le FLN et le RND qui vont devoir gérer à eux deux, l'APN. Il faut dire que les députés de l'alliance verte, au nombre de 50, sont décidés à avoir un rôle actif à l'APN, comme cela a été dit par le président du MSP, Aboudjerra Soltani. Dans son allocution prononcée hier lors du sommet de l'alliance verte, Bougerra Soltani a en effet, annoncé que l'alliance va faire plusieurs propositions de lois. Il a, dans ce cadre, fait cas de la relance du projet de loi criminalisant le colonialisme, d'une initiative pour la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la fraude aux élections législatives du 10 mai, d'un projet de loi relatif à la révision de l'indemnité des parlementaires et d'une proposition d'enquête sur le niveau d'instruction des nouveaux députés. L'orateur, s'agissant de la révision de l'indemnité des parlementaires, n'a pas donné plus de détails et on ne sait pas donc si cette proposition tend à réduire le salaire des députés et des sénateurs ou, en revanche, à le revoir à la hausse. Partageant la même appréciation que ses deux alliés de l'alliance verte lorsque il a mis en avant la fraude qui a sévi lors des législatives, en pointant bien sûr un doigt accusateur en direction du pouvoir qui refuse ainsi de transmettre le pouvoir aux générations post-independance, Bouguera Soltani , dira que « l' Alliance verte a été créée pour durer et elle va aussi se développer et s'élargir ». Comme quoi, cette alliance des partis du MSP, d'Ennahda et d'El Islah, qui a participé aux législatives avec des listes communes, est loin d'être conjoncturelle. La fraude aux législatives est revenue tel un leitmotiv dans les allocutions de Hamlaoui Akouchi, le secrétaire général d'El Islah et de Fateh Rebai, le secrétaire général d'Ennahda qui ont tous deux adressé plusieurs salves au pouvoir. Après avoir indiqué que « l'APN manque de légitimté », Akouchi a ajouté que «la volonté du peuple a été confisquée ». Et c'est le même ton qu'a utilisé Fateh Rebai qui a souligné qu'« il est clair que le 10 mai n'a pas été une fête pour les Algériens et encore moins un nouveau 1er Novembre.» L'Alliance de l'Algérie verte a finalement décidé de ne pas participer dans les structures de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette décision, prévisible à vrai dire, a été en effet annoncée hier par le chef du groupe parlementaire de cette alliance à l'APN, Naamane Laouar, lors de la tenue du premier sommet de ce groupe politique au siège du MSP. La décision est motivée,on s'en doute bien, par ce qui s'est passé aux élections législatives du 10 mai dernier ou l'alliance a accusé le pouvoir d'avoir usé de la fraude au profit notamment du FLN qui a , pour rappel, obtenu 208 sièges à l'APN sur les 462 existants. Accusant le pouvoir d'avoir fraudé, le communiqué du groupe parlementaire, signé et lu par Naâmane Laouar, considère que cela constitue une « grave confiscation de la volonté du peuple algérien ». Le groupe parlementaire dégage, en outre, toute responsabilité de toutes les conséquences pouvant découler de l'élaboration de lois et de textes législatifs qui heurteraient la sensibilité de l'opinion nationale et surtout pour ce qui concerne la révision de la Constitution. Par cette position de boycott des structures de l'APN, l'alliance verte emboîte ainsi le pas au FFS et au PT qui avaient décidé, il y a quelques jours déjà, de ne pas participer dans les structures de l'Assemblée et de n'avoir, par conséquent, aucun poste de responsabilité. Cette position des partis de l'opposition mettra forcément dans la gène le FLN et le RND qui vont devoir gérer à eux deux, l'APN. Il faut dire que les députés de l'alliance verte, au nombre de 50, sont décidés à avoir un rôle actif à l'APN, comme cela a été dit par le président du MSP, Aboudjerra Soltani. Dans son allocution prononcée hier lors du sommet de l'alliance verte, Bougerra Soltani a en effet, annoncé que l'alliance va faire plusieurs propositions de lois. Il a, dans ce cadre, fait cas de la relance du projet de loi criminalisant le colonialisme, d'une initiative pour la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la fraude aux élections législatives du 10 mai, d'un projet de loi relatif à la révision de l'indemnité des parlementaires et d'une proposition d'enquête sur le niveau d'instruction des nouveaux députés. L'orateur, s'agissant de la révision de l'indemnité des parlementaires, n'a pas donné plus de détails et on ne sait pas donc si cette proposition tend à réduire le salaire des députés et des sénateurs ou, en revanche, à le revoir à la hausse. Partageant la même appréciation que ses deux alliés de l'alliance verte lorsque il a mis en avant la fraude qui a sévi lors des législatives, en pointant bien sûr un doigt accusateur en direction du pouvoir qui refuse ainsi de transmettre le pouvoir aux générations post-independance, Bouguera Soltani , dira que « l' Alliance verte a été créée pour durer et elle va aussi se développer et s'élargir ». Comme quoi, cette alliance des partis du MSP, d'Ennahda et d'El Islah, qui a participé aux législatives avec des listes communes, est loin d'être conjoncturelle. La fraude aux législatives est revenue tel un leitmotiv dans les allocutions de Hamlaoui Akouchi, le secrétaire général d'El Islah et de Fateh Rebai, le secrétaire général d'Ennahda qui ont tous deux adressé plusieurs salves au pouvoir. Après avoir indiqué que « l'APN manque de légitimté », Akouchi a ajouté que «la volonté du peuple a été confisquée ». Et c'est le même ton qu'a utilisé Fateh Rebai qui a souligné qu'« il est clair que le 10 mai n'a pas été une fête pour les Algériens et encore moins un nouveau 1er Novembre.»