Des centaines d'habitants du village Imaghninen, relevant de la commune de Lâaziv (Naciria) dans l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont manifesté, avant-hier, leur colère contre la destruction d'une source d'eau potable dans la région. Des centaines d'habitants du village Imaghninen, relevant de la commune de Lâaziv (Naciria) dans l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont manifesté, avant-hier, leur colère contre la destruction d'une source d'eau potable dans la région. Les villageois ont fermé, durant la matinée de ce jeudi, le siège de l'APC pour exprimer leur colère. Ils ont refusé l'accès de toute personne voulant s'introduire à l'hôtel de ville et l'état civil était paralysé. Les manifestants dénoncent la destruction partielle de ladite source d'eau en cette période hivernale où l'eau se fait très rare dans cette partie de la wilaya. Selon l'un des animateurs de comité de village, les pouvoirs publics l'ont détruite pour réaliser un château d'eau potable. Ce projet, visiblement inscrit dans le cadre des PCD, n'a pas reçu l'aval des villageois qui s'indignent contre la destruction d'un tel patrimoine datant de plusieurs décennies. «Personne ne nous a informé de l'existence d'un tel projet qui détruit une fontaine d'eau pour la remplacer par un réservoir alors que dans notre village existent plusieurs endroits pour réaliser un tel projet sans nuire ni aux sources d'eau potables ni à autres chose», nous dira un villageois qui fustige la décision des responsables concernés prise sans consentement des habitants dudit village. Les manifestants ont réclamé l'arrêt des travaux et la réfection de la partie détruite par les engins des services hydrauliques. «Notre salut en cette période d'été se trouve dans ces fontaines construites par nos ascendants, nous dira un autre manifestant avant de préciser que leur village n'est alimenté qu'une fois par hasard en eau potable alors que le réseau en eau potable y a été réalisé depuis près de deux décennies». Notons que la plupart des villages de ladite commune souffrent de pénurie en eau potable même en période hivernale et qu'ils sont alimentés à partir d'une chaîne AEP dont la source se trouve dans oued Sébaou menacé de sécheresse en raison de l'exploitation effrénée des pilleurs de sable. Les villageois ont fermé, durant la matinée de ce jeudi, le siège de l'APC pour exprimer leur colère. Ils ont refusé l'accès de toute personne voulant s'introduire à l'hôtel de ville et l'état civil était paralysé. Les manifestants dénoncent la destruction partielle de ladite source d'eau en cette période hivernale où l'eau se fait très rare dans cette partie de la wilaya. Selon l'un des animateurs de comité de village, les pouvoirs publics l'ont détruite pour réaliser un château d'eau potable. Ce projet, visiblement inscrit dans le cadre des PCD, n'a pas reçu l'aval des villageois qui s'indignent contre la destruction d'un tel patrimoine datant de plusieurs décennies. «Personne ne nous a informé de l'existence d'un tel projet qui détruit une fontaine d'eau pour la remplacer par un réservoir alors que dans notre village existent plusieurs endroits pour réaliser un tel projet sans nuire ni aux sources d'eau potables ni à autres chose», nous dira un villageois qui fustige la décision des responsables concernés prise sans consentement des habitants dudit village. Les manifestants ont réclamé l'arrêt des travaux et la réfection de la partie détruite par les engins des services hydrauliques. «Notre salut en cette période d'été se trouve dans ces fontaines construites par nos ascendants, nous dira un autre manifestant avant de préciser que leur village n'est alimenté qu'une fois par hasard en eau potable alors que le réseau en eau potable y a été réalisé depuis près de deux décennies». Notons que la plupart des villages de ladite commune souffrent de pénurie en eau potable même en période hivernale et qu'ils sont alimentés à partir d'une chaîne AEP dont la source se trouve dans oued Sébaou menacé de sécheresse en raison de l'exploitation effrénée des pilleurs de sable.