Au moins neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des affrontements intercommunautaires survenus dans les comtés de Mandera et Wajir, dans le nord-est du Kenya, a indiqué samedi unesource policière. Au moins neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des affrontements intercommunautaires survenus dans les comtés de Mandera et Wajir, dans le nord-est du Kenya, a indiqué samedi unesource policière. Neuf personnes ont trouvé la mort dans des combats inter-claniques entre les "Degodia" et "Gareh" et plusieurs camions ont été incendiés, a déclaré l'Inspecteur général de la police, David Kimaiyo, précisant que les affrontements, qui durent depuis deux mois déjà, ont fait, jusqu'à présent, 40 morts et plusieurs blessés, alors que des centaines d'autres ont été contraints de quitter leurs maisons de peur d'attaques de représailles. Les membres des deux communautés rivales ont condamné ces nouveaux heurts aux relents politiques, et accusé le personnel de sécurité de laxisme dans le rétablissement de la sécurité dans la région. "Nous avons perdu des vies à cause du laxisme sécuritaire", déplorent-ils. En septembre dernier, plus de 120 personnes avaient trouvé la mort dans des violences interethniques, dans le delta de Tana. Les affrontements avaient commencé lorsque plus de 300 assaillants armés de fusils avaient lancé une attaque contre un village de Tana, faisant 38 morts, dont 8 policiers, 8 enfants et 5 femmes. Comme conséquences immédiates de ces heurts, le vice-ministre kenyan de l'Elevage, Dhadho Godhana, a été démis de ses fonctions après avoir été reconnu coupable d'incitation aux violences. Neuf personnes ont trouvé la mort dans des combats inter-claniques entre les "Degodia" et "Gareh" et plusieurs camions ont été incendiés, a déclaré l'Inspecteur général de la police, David Kimaiyo, précisant que les affrontements, qui durent depuis deux mois déjà, ont fait, jusqu'à présent, 40 morts et plusieurs blessés, alors que des centaines d'autres ont été contraints de quitter leurs maisons de peur d'attaques de représailles. Les membres des deux communautés rivales ont condamné ces nouveaux heurts aux relents politiques, et accusé le personnel de sécurité de laxisme dans le rétablissement de la sécurité dans la région. "Nous avons perdu des vies à cause du laxisme sécuritaire", déplorent-ils. En septembre dernier, plus de 120 personnes avaient trouvé la mort dans des violences interethniques, dans le delta de Tana. Les affrontements avaient commencé lorsque plus de 300 assaillants armés de fusils avaient lancé une attaque contre un village de Tana, faisant 38 morts, dont 8 policiers, 8 enfants et 5 femmes. Comme conséquences immédiates de ces heurts, le vice-ministre kenyan de l'Elevage, Dhadho Godhana, a été démis de ses fonctions après avoir été reconnu coupable d'incitation aux violences.