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En savoir plus en dix questions
Infertilité masculine
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 06 - 2013

L'émergence des techniques d'assistance médicale à la procréation a conduit à s'intéresser de nouveau aux problèmes d'infécondité masculine car elle permet à certains hommes hypofertiles d'être pères. Quelques réponses à vos questions les plus fréquentes.
L'émergence des techniques d'assistance médicale à la procréation a conduit à s'intéresser de nouveau aux problèmes d'infécondité masculine car elle permet à certains hommes hypofertiles d'être pères. Quelques réponses à vos questions les plus fréquentes.
Combien de couples sont concernés par un problème d'infécondité ?
Globalement, on estime que 4 à 5% des couples ne pourront pas avoir d'enfant au cours de leur vie. Les données disponibles suggèrent que le pourcentage de couples stériles n'aurait pas évolué en France depuis deux siècles.
Mais on a parfois l‘impression trompeuse que l‘infertilité est plus répandue qu‘autrefois, car les couples qui ont du mal à être parents demandent plus souvent et plus rapidement conseil à un médecin. 20 à 25% des couples français consultent ainsi à un moment ou l‘autre de leur vie pour ce problème.
Au bout de combien de temps faut-il s‘inquiéter ?
L‘existence d‘une stérilité est définie par l‘impossibilité pour un couple ayant régulièrement des relations sexuelles non protégées d‘avoir un enfant en 2 ans. Ce délai peut paraître long mais il s‘explique par le fait que le taux de conception spontanée ne dépasse pas 15% à 25% par cycle pour un couple normalement fertile.
Compte tenu de ces chiffres, 60% des couples qui désirent un enfant parviendront à cet objectif en six mois, 80% en un an et 90% en 18 mois. Néanmoins, le temps à respecter avant de consulter pourra être raccourci en fonction de l‘âge de la femme.
Quelle est la part de l‘homme dans les problèmes d‘infécondité du couple ?
Il y a quelques décennies, la plupart des problèmes de fertilité étaient considérés comme étant dus à la femme, pour des raisons culturelles (l‘infertilité masculine est mal admise socialement et ce sont les femmes qui consultent).
Mais la part de la responsabilité masculine dans l‘infertilité s‘est accrue au fur et à mesure des années. Aujourd‘hui, on considère qu‘une hypofécondité masculine est présente dans la moitié environ des couples infertiles. Souvent, l‘infécondité du couple est expliquée par une baisse de fertilité chez les deux partenaires.
Quelles sont les causes les plus habituelles de stérilité masculine ?
Les causes de stérilité masculine sont très nombreuses. Dans certains cas, l‘infécondité découle d‘un obstacle sur les voies génitales masculines ou de varicosités développées sur les veines entourant les testicules (varicocèle). Dans d‘autres cas, les altérations du sperme découlent d‘une infection ancienne (oreillons), de modifications hormonales, ou d‘anomalies génétiques. Cependant, dans 30 à 40% des cas, aucun motif précis n‘est retrouvé.
Comment diagnostique-t-on une infertilité masculine ?
Le test diagnostique, qui permet de reconnaître le plus souvent une infertilité masculine, est le spermogramme. Il consiste à examiner au laboratoire les spermatozoïdes contenus dans le sperme et à en évaluer le nombre. Un manque de spermatozoïdes, un défaut de leur mobilité, une anomalie de leur forme signent la présence d‘une hypofécondité.
L‘examen clinique peut aussi mettre en évidence un varicocèle, ou l‘interrogatoire retrouver une cause d‘infertilité comme un traitement de cancer (radiothérapie, chimiothérapie) ou des antécédents d‘infection. Dans certaines circonstances, le diagnostic pourra être étayé par une biopsie testiculaire, des dosages hormonaux ou une échographie testiculaire.
Comment se pratique le spermogramme ?
Le spermogramme se pratique à partir de sperme, qui a été recueilli par masturbation dans un récipient stérile après 3 jours d‘abstinence. Les laboratoires spécialisés disposent de locaux adaptés. Les caractéristiques du sperme doivent être observées immédiatement.
Le spermogramme doit, en général, être répété au moins un mois plus tard pour confirmer le diagnostic d‘infertilité car la production des spermatozoïdes fluctue au cours du temps. Un sperme normal contient 20 à 200 millions de spermatozoïdes par mm3, dont 80% sont mobiles, et le volume de l‘éjaculat se situe entre 2 et 5 ml.
Quelles solutions peut-on proposer à un homme victime de stérilité ?
Les solutions dépendent bien entendu de la cause de la stérilité. Un traitement chirurgical pourra être proposé chez un homme qui souhaite de nouveau des enfants après une vasectomie (méthode chirurgicale de stérilisation masculine), ou qui souffre de varicocèle et est infertile. Devant une anomalie du sperme d‘origine inconnue, les possibilités sont plus limitées et avant tout représentées par les techniques d‘assistance médicale à la procréation (AMP).
Observe-t-on actuellement une diminution de la fertilité masculine ?
En fait, il ne semble pas que les problèmes d‘infertilité réelle augmentent chez les hommes. En revanche, plusieurs enquêtes menées chez les donneurs de sperme dans différents pays développés ont mis en évidence une baisse du nombre de spermatozoïdes dans le sperme, ce qui pourrait aboutir à terme à une augmentation de l‘infertilité masculine si cette tendance inquiétante se confirmait.
Plusieurs causes ont été proposées pour expliquer ce phénomène, comme la pollution par les pesticides, le stress ou la vie dans une atmosphère trop chauffée...
La fertilité masculine a-t-elle des relations avec la sexualité ?
Dans l‘immense majorité des cas, l‘infertilité masculine n‘a aucun lien avec la sexualité. Mais, pour des raisons statistiques, les relations sexuelles doivent être suffisamment fréquentes en période ovulatoire (milieu de cycle) pour avoir des chances d‘avoir rapidement un enfant. Or, certains couples l‘oublient !
Jusqu‘à quel âge un homme peut-il avoir des enfants ?
Il est bien difficile de répondre précisément à cette question. Car chez l‘homme, il n‘existe pas d‘équivalent de la ménopause (andropause) et la production de spermatozoïdes continue tout au long de la vie. Cependant, les expériences de fécondation in vitro ont montré que la fécondité masculine s‘abaisse avec l‘âge. Malgré tout, des hommes de 80 ans ont parfois des enfants.
Combien de couples sont concernés par un problème d'infécondité ?
Globalement, on estime que 4 à 5% des couples ne pourront pas avoir d'enfant au cours de leur vie. Les données disponibles suggèrent que le pourcentage de couples stériles n'aurait pas évolué en France depuis deux siècles.
Mais on a parfois l‘impression trompeuse que l‘infertilité est plus répandue qu‘autrefois, car les couples qui ont du mal à être parents demandent plus souvent et plus rapidement conseil à un médecin. 20 à 25% des couples français consultent ainsi à un moment ou l‘autre de leur vie pour ce problème.
Au bout de combien de temps faut-il s‘inquiéter ?
L‘existence d‘une stérilité est définie par l‘impossibilité pour un couple ayant régulièrement des relations sexuelles non protégées d‘avoir un enfant en 2 ans. Ce délai peut paraître long mais il s‘explique par le fait que le taux de conception spontanée ne dépasse pas 15% à 25% par cycle pour un couple normalement fertile.
Compte tenu de ces chiffres, 60% des couples qui désirent un enfant parviendront à cet objectif en six mois, 80% en un an et 90% en 18 mois. Néanmoins, le temps à respecter avant de consulter pourra être raccourci en fonction de l‘âge de la femme.
Quelle est la part de l‘homme dans les problèmes d‘infécondité du couple ?
Il y a quelques décennies, la plupart des problèmes de fertilité étaient considérés comme étant dus à la femme, pour des raisons culturelles (l‘infertilité masculine est mal admise socialement et ce sont les femmes qui consultent).
Mais la part de la responsabilité masculine dans l‘infertilité s‘est accrue au fur et à mesure des années. Aujourd‘hui, on considère qu‘une hypofécondité masculine est présente dans la moitié environ des couples infertiles. Souvent, l‘infécondité du couple est expliquée par une baisse de fertilité chez les deux partenaires.
Quelles sont les causes les plus habituelles de stérilité masculine ?
Les causes de stérilité masculine sont très nombreuses. Dans certains cas, l‘infécondité découle d‘un obstacle sur les voies génitales masculines ou de varicosités développées sur les veines entourant les testicules (varicocèle). Dans d‘autres cas, les altérations du sperme découlent d‘une infection ancienne (oreillons), de modifications hormonales, ou d‘anomalies génétiques. Cependant, dans 30 à 40% des cas, aucun motif précis n‘est retrouvé.
Comment diagnostique-t-on une infertilité masculine ?
Le test diagnostique, qui permet de reconnaître le plus souvent une infertilité masculine, est le spermogramme. Il consiste à examiner au laboratoire les spermatozoïdes contenus dans le sperme et à en évaluer le nombre. Un manque de spermatozoïdes, un défaut de leur mobilité, une anomalie de leur forme signent la présence d‘une hypofécondité.
L‘examen clinique peut aussi mettre en évidence un varicocèle, ou l‘interrogatoire retrouver une cause d‘infertilité comme un traitement de cancer (radiothérapie, chimiothérapie) ou des antécédents d‘infection. Dans certaines circonstances, le diagnostic pourra être étayé par une biopsie testiculaire, des dosages hormonaux ou une échographie testiculaire.
Comment se pratique le spermogramme ?
Le spermogramme se pratique à partir de sperme, qui a été recueilli par masturbation dans un récipient stérile après 3 jours d‘abstinence. Les laboratoires spécialisés disposent de locaux adaptés. Les caractéristiques du sperme doivent être observées immédiatement.
Le spermogramme doit, en général, être répété au moins un mois plus tard pour confirmer le diagnostic d‘infertilité car la production des spermatozoïdes fluctue au cours du temps. Un sperme normal contient 20 à 200 millions de spermatozoïdes par mm3, dont 80% sont mobiles, et le volume de l‘éjaculat se situe entre 2 et 5 ml.
Quelles solutions peut-on proposer à un homme victime de stérilité ?
Les solutions dépendent bien entendu de la cause de la stérilité. Un traitement chirurgical pourra être proposé chez un homme qui souhaite de nouveau des enfants après une vasectomie (méthode chirurgicale de stérilisation masculine), ou qui souffre de varicocèle et est infertile. Devant une anomalie du sperme d‘origine inconnue, les possibilités sont plus limitées et avant tout représentées par les techniques d‘assistance médicale à la procréation (AMP).
Observe-t-on actuellement une diminution de la fertilité masculine ?
En fait, il ne semble pas que les problèmes d‘infertilité réelle augmentent chez les hommes. En revanche, plusieurs enquêtes menées chez les donneurs de sperme dans différents pays développés ont mis en évidence une baisse du nombre de spermatozoïdes dans le sperme, ce qui pourrait aboutir à terme à une augmentation de l‘infertilité masculine si cette tendance inquiétante se confirmait.
Plusieurs causes ont été proposées pour expliquer ce phénomène, comme la pollution par les pesticides, le stress ou la vie dans une atmosphère trop chauffée...
La fertilité masculine a-t-elle des relations avec la sexualité ?
Dans l‘immense majorité des cas, l‘infertilité masculine n‘a aucun lien avec la sexualité. Mais, pour des raisons statistiques, les relations sexuelles doivent être suffisamment fréquentes en période ovulatoire (milieu de cycle) pour avoir des chances d‘avoir rapidement un enfant. Or, certains couples l‘oublient !
Jusqu‘à quel âge un homme peut-il avoir des enfants ?
Il est bien difficile de répondre précisément à cette question. Car chez l‘homme, il n‘existe pas d‘équivalent de la ménopause (andropause) et la production de spermatozoïdes continue tout au long de la vie. Cependant, les expériences de fécondation in vitro ont montré que la fécondité masculine s‘abaisse avec l‘âge. Malgré tout, des hommes de 80 ans ont parfois des enfants.


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