Certains en rêvaient, c'est désormais chose faite : les puristes de football auront droit à une finale Brésil-Espagne. Cela faisait 14 ans que le Brésil et l'Espagne n'avaient pas croisé le fer. Certains en rêvaient, c'est désormais chose faite : les puristes de football auront droit à une finale Brésil-Espagne. Cela faisait 14 ans que le Brésil et l'Espagne n'avaient pas croisé le fer. Comme si la saison n'avait pas été suffisamment longue et éreintante au sein des championnats européens, l'Espagne et l'Italie, finalistes de l'UEFA Euro 2012, ont fêté leurs retrouvailles en offrant 120 minutes d'un spectacle fabuleux au public de Fortaleza, ne se quittant qu'à l'issue d'une séance de tirs au but dantesque. Il aura fallu un tir trop enlevé de Leonardo Bonucci, sur la septième tentative italienne, et le sang froid de Jesus Navas aussitôt après pour permettre à l'Espagne de retrouver le pays hôte dans son antre du Maracanã. Impitoyable, le nouveau sociétaire de Manchester City a infligé à la Squadra Azzurra son cinquième revers en six séances de tirs au but en compétition Fifa. Les hommes de Cesare Prandelli dominent pourtant leur sujet pendant les 90 premières minutes de jeu. Organisés, incisifs, solides, Andrea Pirlo et ses camarades se montrent particulièrement adroits dans la conservation du ballon, allant même jusqu'à déclencher des "Olé" enflammés dans les travées. Un tour de force technique qu'ils auraient volontiers troqué contre davantage d'efficacité dans le dernier geste, à l'image des reprises de la tête stériles de Christian Maggio et Daniele De Rossi, pourtant seuls, ou d'une frappe d'Emanuele Giaccherini sur le poteau. En prolongation, l'Espagne reprend le dessus, avec Juan Mata à la baguette et Navas en embuscade sur l'aile droite. Jordi Alba manque le coche puis Xavi touche du bois, tandis que Vicente Del Bosque et Cesare Prandelli arpentent fiévreusement le bord du terrain. Mais le rythme cardiaque des deux techniciens connaîtra son pic quelques instants plus tard, lors de la fatidique séance de penalties. Chaque équipe convertit ses six premières tentatives jusqu'à ce que le malheureux Bonucci finisse par flancher. Porteur des derniers espoirs italiens, le gardien de la Juventus part du bon côté mais ne peut détourner la frappe à ras de terre de Navas en direction de son soupirail droit. L'Italie retrouvera l'Uruguay pour la petite finale à Salvador, théâtre de la défaite italienne face au Brésil et du succès charrua face au Nigeria en phase de groupes. La rencontre est programmée dimanche 30 juin à 13h00 (heure locale), en guise de hors d'œuvre avant la grande finale à 19h00. Le Brésil, qui disposera d'une journée de plus que l'Espagne pour récupérer de ses efforts, a déjà pris ses quartiers à Rio pour préparer la rencontre et a sans doute apprécié de voir l'Espagne transpirer un peu plus longtemps que prévu. Les quatre équipes auront deux jours pour souffler avant de remettre le couvert le 30 juin avec le match pour la troisième place et la grande finale. Comme si la saison n'avait pas été suffisamment longue et éreintante au sein des championnats européens, l'Espagne et l'Italie, finalistes de l'UEFA Euro 2012, ont fêté leurs retrouvailles en offrant 120 minutes d'un spectacle fabuleux au public de Fortaleza, ne se quittant qu'à l'issue d'une séance de tirs au but dantesque. Il aura fallu un tir trop enlevé de Leonardo Bonucci, sur la septième tentative italienne, et le sang froid de Jesus Navas aussitôt après pour permettre à l'Espagne de retrouver le pays hôte dans son antre du Maracanã. Impitoyable, le nouveau sociétaire de Manchester City a infligé à la Squadra Azzurra son cinquième revers en six séances de tirs au but en compétition Fifa. Les hommes de Cesare Prandelli dominent pourtant leur sujet pendant les 90 premières minutes de jeu. Organisés, incisifs, solides, Andrea Pirlo et ses camarades se montrent particulièrement adroits dans la conservation du ballon, allant même jusqu'à déclencher des "Olé" enflammés dans les travées. Un tour de force technique qu'ils auraient volontiers troqué contre davantage d'efficacité dans le dernier geste, à l'image des reprises de la tête stériles de Christian Maggio et Daniele De Rossi, pourtant seuls, ou d'une frappe d'Emanuele Giaccherini sur le poteau. En prolongation, l'Espagne reprend le dessus, avec Juan Mata à la baguette et Navas en embuscade sur l'aile droite. Jordi Alba manque le coche puis Xavi touche du bois, tandis que Vicente Del Bosque et Cesare Prandelli arpentent fiévreusement le bord du terrain. Mais le rythme cardiaque des deux techniciens connaîtra son pic quelques instants plus tard, lors de la fatidique séance de penalties. Chaque équipe convertit ses six premières tentatives jusqu'à ce que le malheureux Bonucci finisse par flancher. Porteur des derniers espoirs italiens, le gardien de la Juventus part du bon côté mais ne peut détourner la frappe à ras de terre de Navas en direction de son soupirail droit. L'Italie retrouvera l'Uruguay pour la petite finale à Salvador, théâtre de la défaite italienne face au Brésil et du succès charrua face au Nigeria en phase de groupes. La rencontre est programmée dimanche 30 juin à 13h00 (heure locale), en guise de hors d'œuvre avant la grande finale à 19h00. Le Brésil, qui disposera d'une journée de plus que l'Espagne pour récupérer de ses efforts, a déjà pris ses quartiers à Rio pour préparer la rencontre et a sans doute apprécié de voir l'Espagne transpirer un peu plus longtemps que prévu. Les quatre équipes auront deux jours pour souffler avant de remettre le couvert le 30 juin avec le match pour la troisième place et la grande finale.