C'est à Alger, ou se sont ouverts hier les travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), que les Africains se sont donné rendez-vous pour évoquer les bienfaits de la réconciliation nationale sur les pays du continent noir. C'est à Alger, ou se sont ouverts hier les travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), que les Africains se sont donné rendez-vous pour évoquer les bienfaits de la réconciliation nationale sur les pays du continent noir. En effet, placée sous le thème de : «La réconciliation nationale, facteur crucial pour la sécurité, la stabilité et le développement durable en Afrique », cette rencontre a été l'occasion pour l'Algérie de faire état de son expérience en la matière. L'Algérie est certainement le pays le mieux placé et ce, après avoir tant souffert du phénomène du terrorisme. Ce dernier, dira le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à l'ouverture des travaux, est non seulement «étranger aux valeurs de la nation» mais il est «il est dirigé contre l'Etat et le peuple algériens». Cependant, a ajouté le chef de la diplomatie algérienne, l'Algérie «a su mettre en échec cette entreprise de subversion qui avait des ramifications transnationales par une lutte légitime ». Medelci a ensuite évoqué la politique de la réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika et adoptée par les Algériens par voie référendaire le 29 septembre 2005. « Le peuple algérien a manifesté son esprit de pardon par la mise en œuvre de mesures de cessation des poursuites judiciaires, des grâces ou des remises de peines, selon les cas, au profit des repentis» et cela a notamment illustré «ses valeurs de solidarité à travers un dispositif complet de prise en charge des séquelles du terrorisme». Et c'est grâce à cette démarche, a poursuivi Medelci, que «l'Algérie a consolidé la paix, la sécurité et la stabilité approfondi le processus démocratique, et engagé d'ambitieux programmes de développement socio-économique». Le chef de la diplomatie algérienne est revenu sur l'ensemble du processus qui a mené à l'adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et ce, en évoquant d'abord les étapes qui l'ont précédées, à savoir la loi de la rahma en 1995 et la loi sur la concorde civile en 1999. Le plaidoyer en faveur de la nécessité de la réconciliation nationale en Afrique et ses retombées positives sur le développement s'est poursuivi et c'est Ramtane Lamamra, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), qui a alors pris le relais pour appuyer les dires de Mourad Medelci. Pour Lamamra, en effet, la réconciliation nationale est "un facteur crucial pour la sécurité, la stabilité et le développement durable en Afrique", et constitue un «un passage obligé vers la restauration de l'unité nationale en Afrique». Et au diplomate de s'étaler sur la politique initiée par l'UA puisque il dira que cette dernière considère la réconciliation comme «un mécanisme inséparable de la justice et de la lutte contre l'impunité». De plus, il a affirmé que l'Union africaine s'est totalement engagée pour mettre fin aux conflits et crises qu secouent le continent et ce, dans le but évident de consolide la paix et promouvoir le développement. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de UA a rappelé que l'Afrique a connu plusieurs expériences de réconciliation nationale et que chacune avait ses spécificités propres, mais toutes ont permis, a-t-il relevé, aux peuples concernés «de jouir des bienfaits de la concorde et de s'engager sur la voie de la consolidation de l'unité nationale et vivre à l'abri de la peur et du besoin, dans un Etat de droit respectueux des droits de l'Homme». Intervenant à son tour, le président de l'UA, Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que "la réconciliation nationale est un concept important dans notre démarche commune pour lutter contre les conflits qui déchirent notre continent». Il n'a pas manqué de citer les exemples des pays qui ont réussi à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité, comme ce fut le cas pour l'Algérie, le Rwanda et l'Afrique du Sud. En effet, placée sous le thème de : «La réconciliation nationale, facteur crucial pour la sécurité, la stabilité et le développement durable en Afrique », cette rencontre a été l'occasion pour l'Algérie de faire état de son expérience en la matière. L'Algérie est certainement le pays le mieux placé et ce, après avoir tant souffert du phénomène du terrorisme. Ce dernier, dira le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à l'ouverture des travaux, est non seulement «étranger aux valeurs de la nation» mais il est «il est dirigé contre l'Etat et le peuple algériens». Cependant, a ajouté le chef de la diplomatie algérienne, l'Algérie «a su mettre en échec cette entreprise de subversion qui avait des ramifications transnationales par une lutte légitime ». Medelci a ensuite évoqué la politique de la réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika et adoptée par les Algériens par voie référendaire le 29 septembre 2005. « Le peuple algérien a manifesté son esprit de pardon par la mise en œuvre de mesures de cessation des poursuites judiciaires, des grâces ou des remises de peines, selon les cas, au profit des repentis» et cela a notamment illustré «ses valeurs de solidarité à travers un dispositif complet de prise en charge des séquelles du terrorisme». Et c'est grâce à cette démarche, a poursuivi Medelci, que «l'Algérie a consolidé la paix, la sécurité et la stabilité approfondi le processus démocratique, et engagé d'ambitieux programmes de développement socio-économique». Le chef de la diplomatie algérienne est revenu sur l'ensemble du processus qui a mené à l'adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et ce, en évoquant d'abord les étapes qui l'ont précédées, à savoir la loi de la rahma en 1995 et la loi sur la concorde civile en 1999. Le plaidoyer en faveur de la nécessité de la réconciliation nationale en Afrique et ses retombées positives sur le développement s'est poursuivi et c'est Ramtane Lamamra, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), qui a alors pris le relais pour appuyer les dires de Mourad Medelci. Pour Lamamra, en effet, la réconciliation nationale est "un facteur crucial pour la sécurité, la stabilité et le développement durable en Afrique", et constitue un «un passage obligé vers la restauration de l'unité nationale en Afrique». Et au diplomate de s'étaler sur la politique initiée par l'UA puisque il dira que cette dernière considère la réconciliation comme «un mécanisme inséparable de la justice et de la lutte contre l'impunité». De plus, il a affirmé que l'Union africaine s'est totalement engagée pour mettre fin aux conflits et crises qu secouent le continent et ce, dans le but évident de consolide la paix et promouvoir le développement. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de UA a rappelé que l'Afrique a connu plusieurs expériences de réconciliation nationale et que chacune avait ses spécificités propres, mais toutes ont permis, a-t-il relevé, aux peuples concernés «de jouir des bienfaits de la concorde et de s'engager sur la voie de la consolidation de l'unité nationale et vivre à l'abri de la peur et du besoin, dans un Etat de droit respectueux des droits de l'Homme». Intervenant à son tour, le président de l'UA, Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que "la réconciliation nationale est un concept important dans notre démarche commune pour lutter contre les conflits qui déchirent notre continent». Il n'a pas manqué de citer les exemples des pays qui ont réussi à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité, comme ce fut le cas pour l'Algérie, le Rwanda et l'Afrique du Sud.