La Banque mondiale a annoncé son engagement pour aider les pays de l'Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena) à améliorer leurs systèmes de santé en lançant sa stratégie régionale pour la santé dans le but d'assurer des soins de qualité dans cette région. La Banque mondiale a annoncé son engagement pour aider les pays de l'Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena) à améliorer leurs systèmes de santé en lançant sa stratégie régionale pour la santé dans le but d'assurer des soins de qualité dans cette région. "Les équipes de la Banque mondiale sont résolues à travailler en étroite collaboration avec tous les pays de la région Mena pour définir des solutions pratiques et durables, permettant d'améliorer l'accès à des soins de santé de qualité", a déclaré la vice-président de la BM pour la région Mena, Mme Inger Andersen. Dans son évaluation des systèmes de santé de cette région, l'institution de Bretton Woods a observé que l'accès aux services de santé dans les pays du Mena "n'est pas équitable et la qualité des soins est très inférieure aux attentes des populations". Avec la nouvelle stratégie régionale de la BM, cette situation peut être inversée en investissant dans des systèmes de santé "équitables et responsables" "Notre stratégie d'engagement en faveur du secteur de la santé dans la région Mena vient à point nommé et répond aux aspirations des populations qui veulent plus d'équité et de responsabilité financière", a souligné Mme Andersen. Selon cette institution internationale, les pays de la région affectent en moyenne seulement 8% des budgets nationaux à la santé, contre 17% en moyenne dans les pays de l'OCDE.Cela signifie que les ménages de la région doivent prendre en charge la différence qui atteint jusqu'à 40% des dépenses de santé, contre 14% dans les pays de l'OCDE, a-t-elle noté. En conséquence, "nombreux sont ceux qui retardent des traitements médicaux fortement nécessaires ou s'en passent carrément, faute de ne pas pouvoir se les procurer sans s'appauvrir radicalement", a-t-elle encore précisé. Ce constat a pour toile de fond une augmentation des décès et des handicaps dus aux maladies non transmissibles (MNT) et aux traumatismes dans l'ensemble de la région Mena."Notre stratégie préconise une révision fondamentale des valeurs et des principes qui régissent les systèmes de santé et des cadres institutionnels existants en vue de la mise en place d'une gouvernance pluraliste et responsable des systèmes de santé", a avancé le Directeur de la santé pour la région Mena auprès de la BM, Enis Baris. Pour sa part, l'économiste de la santé à la BM, Aaka Pande, a expliqué qu'il s'agissait de réorienter les systèmes de santé de la région pour qu'ils ne se bornent pas à traiter les pathologies, mais s'attachent aussi "à préserver et à promouvoir la santé afin que les gens puissent vivre plus longtemps et en santé et qu'il en coûte moins pour l'Etat comme pour eux-mêmes". En fait, cette nouvelle stratégie, dont la mise en œuvre s'étend jusqu'à 2018, consiste, notamment, à améliorer la responsabilité professionnelle des spécialistes de santé par la mise en place d'incitations visant la prévention sanitaire et l'offre de soins de qualité en temps opportun et à un coût raisonnable, à apporter un appui technique et financier pour étendre la couverture médicale aux pauvres, aux chômeurs et aux personnes ayant des emplois précaires, et à sensibiliser les populations, notamment les jeunes, aux risques et dangers liés au tabagisme et à l'alcoolisme. "Les équipes de la Banque mondiale sont résolues à travailler en étroite collaboration avec tous les pays de la région Mena pour définir des solutions pratiques et durables, permettant d'améliorer l'accès à des soins de santé de qualité", a déclaré la vice-président de la BM pour la région Mena, Mme Inger Andersen. Dans son évaluation des systèmes de santé de cette région, l'institution de Bretton Woods a observé que l'accès aux services de santé dans les pays du Mena "n'est pas équitable et la qualité des soins est très inférieure aux attentes des populations". Avec la nouvelle stratégie régionale de la BM, cette situation peut être inversée en investissant dans des systèmes de santé "équitables et responsables" "Notre stratégie d'engagement en faveur du secteur de la santé dans la région Mena vient à point nommé et répond aux aspirations des populations qui veulent plus d'équité et de responsabilité financière", a souligné Mme Andersen. Selon cette institution internationale, les pays de la région affectent en moyenne seulement 8% des budgets nationaux à la santé, contre 17% en moyenne dans les pays de l'OCDE.Cela signifie que les ménages de la région doivent prendre en charge la différence qui atteint jusqu'à 40% des dépenses de santé, contre 14% dans les pays de l'OCDE, a-t-elle noté. En conséquence, "nombreux sont ceux qui retardent des traitements médicaux fortement nécessaires ou s'en passent carrément, faute de ne pas pouvoir se les procurer sans s'appauvrir radicalement", a-t-elle encore précisé. Ce constat a pour toile de fond une augmentation des décès et des handicaps dus aux maladies non transmissibles (MNT) et aux traumatismes dans l'ensemble de la région Mena."Notre stratégie préconise une révision fondamentale des valeurs et des principes qui régissent les systèmes de santé et des cadres institutionnels existants en vue de la mise en place d'une gouvernance pluraliste et responsable des systèmes de santé", a avancé le Directeur de la santé pour la région Mena auprès de la BM, Enis Baris. Pour sa part, l'économiste de la santé à la BM, Aaka Pande, a expliqué qu'il s'agissait de réorienter les systèmes de santé de la région pour qu'ils ne se bornent pas à traiter les pathologies, mais s'attachent aussi "à préserver et à promouvoir la santé afin que les gens puissent vivre plus longtemps et en santé et qu'il en coûte moins pour l'Etat comme pour eux-mêmes". En fait, cette nouvelle stratégie, dont la mise en œuvre s'étend jusqu'à 2018, consiste, notamment, à améliorer la responsabilité professionnelle des spécialistes de santé par la mise en place d'incitations visant la prévention sanitaire et l'offre de soins de qualité en temps opportun et à un coût raisonnable, à apporter un appui technique et financier pour étendre la couverture médicale aux pauvres, aux chômeurs et aux personnes ayant des emplois précaires, et à sensibiliser les populations, notamment les jeunes, aux risques et dangers liés au tabagisme et à l'alcoolisme.