La priorité doit être accordée à la radiothérapie dans la prise en charge des cancéreux, a insisté le chef de service oncologie au CHU d'Oran. La priorité doit être accordée à la radiothérapie dans la prise en charge des cancéreux, a insisté le chef de service oncologie au CHU d'Oran. "Ce n'est nullement un problème d'équipements, de spécialistes ou encore de médicaments mais de structures. Aujourd'hui, il y a cinq services seulement de radiothérapie pour l'ensemble du territoire national", a expliqué le Pr Djilali Louafi en marge d'un symposium national sur le cancer, organisé samedi à Oran, intitulé : "Chicago 2013-west Algéria". Il a appelé les gestionnaires de la santé à l'échelon des wilayas à accélérer les travaux des projets de centres anti-cancéreux en cours et à relancer ceux en souffrance pour rattraper le retard. "Il y a urgence à prendre en charge les malades cancéreux qui attendent une année ou deux ans pour passer une radiothérapie", a-t-il déclaré estimant à 28.000 le nombre de nouveaux cas qui nécessitent un rendez-vous et dont seuls 8.000 peuvent être pris en charge. Sur les 20 centres anti-cancéreux (CAC), programmés dans le cadre du plan cancer initié en 2006, seul un a vu le jour, celui d'Oran, pour répondre aux besoins d'une population de près de 10 millions d'habitants de l'ouest du pays, a-t-on rappelé de même source. Selon les rapports établis par les thérapeutes eux-mêmes, moins de 20% des malades peuvent être inclus dans la prise en charge, ont rappelé les organisateurs à cette journée scientifique d'oncologie qui a regroupé près de 300 spécialistes de différentes wilayas du pays. Concernant le dépistage des malades, les participants ont soutenu que la priorité doit être accordée, à très court terme, aux malades symptomatiques qui sont en attente de chirurgie, de radiothérapie ou de chimiothérapie, en attendant la mise en place d'une stratégie de dépistage. Cette journée scientifique a constitué une occasion pour les participants de connaître les "thérapeutiques innovantes" mises à jour lors du congrès américain de Chicago (juin 2013) et les progrès en matière de biologie moléculaire. Les intervenants, qui ont mis en avant les efforts déployés par le service d'oncologie médicale du CHU d'Oran pour la prise en charge des malades et les difficultés pour mener à bien leurs missions, ont insisté sur l'importance d'un consensus en matière de prise en charge et une harmonisation entre les services de chirurgie, de radiothérapie et de chimiothérapie. Le Pr Abdelkader Boushaba, chef service oncologie du CAC d'Oran, qui a fait le point sur les nouveaux traitements de cancer bronchique, a annoncé la création prochaine d'une unité de traitement de la douleur au niveau du CAC d'Oran ainsi qu'un projet d'hospitalisation à domicile. "Ce n'est nullement un problème d'équipements, de spécialistes ou encore de médicaments mais de structures. Aujourd'hui, il y a cinq services seulement de radiothérapie pour l'ensemble du territoire national", a expliqué le Pr Djilali Louafi en marge d'un symposium national sur le cancer, organisé samedi à Oran, intitulé : "Chicago 2013-west Algéria". Il a appelé les gestionnaires de la santé à l'échelon des wilayas à accélérer les travaux des projets de centres anti-cancéreux en cours et à relancer ceux en souffrance pour rattraper le retard. "Il y a urgence à prendre en charge les malades cancéreux qui attendent une année ou deux ans pour passer une radiothérapie", a-t-il déclaré estimant à 28.000 le nombre de nouveaux cas qui nécessitent un rendez-vous et dont seuls 8.000 peuvent être pris en charge. Sur les 20 centres anti-cancéreux (CAC), programmés dans le cadre du plan cancer initié en 2006, seul un a vu le jour, celui d'Oran, pour répondre aux besoins d'une population de près de 10 millions d'habitants de l'ouest du pays, a-t-on rappelé de même source. Selon les rapports établis par les thérapeutes eux-mêmes, moins de 20% des malades peuvent être inclus dans la prise en charge, ont rappelé les organisateurs à cette journée scientifique d'oncologie qui a regroupé près de 300 spécialistes de différentes wilayas du pays. Concernant le dépistage des malades, les participants ont soutenu que la priorité doit être accordée, à très court terme, aux malades symptomatiques qui sont en attente de chirurgie, de radiothérapie ou de chimiothérapie, en attendant la mise en place d'une stratégie de dépistage. Cette journée scientifique a constitué une occasion pour les participants de connaître les "thérapeutiques innovantes" mises à jour lors du congrès américain de Chicago (juin 2013) et les progrès en matière de biologie moléculaire. Les intervenants, qui ont mis en avant les efforts déployés par le service d'oncologie médicale du CHU d'Oran pour la prise en charge des malades et les difficultés pour mener à bien leurs missions, ont insisté sur l'importance d'un consensus en matière de prise en charge et une harmonisation entre les services de chirurgie, de radiothérapie et de chimiothérapie. Le Pr Abdelkader Boushaba, chef service oncologie du CAC d'Oran, qui a fait le point sur les nouveaux traitements de cancer bronchique, a annoncé la création prochaine d'une unité de traitement de la douleur au niveau du CAC d'Oran ainsi qu'un projet d'hospitalisation à domicile.