Placé sous le signe de ‘'Tirer le plus grand profit des produits de base africains : Industrialisation pour la croissance, l'emploi et la transformation économique'', le rapport économique sur l'Afrique 2013 a été présenté, hier à l'hôtel Hilton, en présence du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des statistiques, Bachir Messaïtfa. Placé sous le signe de ‘'Tirer le plus grand profit des produits de base africains : Industrialisation pour la croissance, l'emploi et la transformation économique'', le rapport économique sur l'Afrique 2013 a été présenté, hier à l'hôtel Hilton, en présence du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des statistiques, Bachir Messaïtfa. Celui-ci a indiqué que "la présentation de ce rapport devra s'accompagner de solutions pratiques pour trouver une bonne gouvernance économique pour l'Afrique, d'autant plus que les experts et les économistes participant à cette rencontre peuvent y contribuer. L'essentiel c'est d'accélérer l'industrialisation du continent en accomplissant des efforts pour relever le niveau d'intégration africain au niveau mondial".Il a précisé que lors des réunions d'Abidjan et d'Adis Abéba, il était surtout question de concocter une stratégie de gestion des ressources naturelles et des matières premières, notamment les énergies, le bois, les minéraux et les ressources humaines. "L'important, c'est d'approfondir la vision de l'Afrique pour l'horizon 2065 en tenant compte des considérations démographiques. mais, il reste beaucoup de travail à faire concernant la méthode de croissance en fonction des opportunités économiques et des potentialités existantes, sachant que l'économie mondiale a subi des mutations profondes avec l'émergence d'un nouveau mode de croissance". A ce titre, il a indiqué que "l'Algérie possède des opportunités permettant de suivre une politique économique efficace et se propulser au niveau de la croissance mondiale, sachant que les ressources financières sont là pour engager une diversification de l'économie. L'agriculture est un vecteur créateur de richesses en améliorant la sécurité alimentaire tout en réduisant les importations et en freinant la dépendance vis à vis des hydrocarbures".Messaïtfa ajoute que "cette confiance traduit notre intérêt pour répondre aux besoins en matière d'industrialisation, de croissance économique, de création d'emploi et de transformation économique de l'Afrique". Le chef de Bureau Afrique du Nord de la Commission économique pour l'Afrique, organisme dépendant des Nations unies, Nassim Oulmane, a disséqué ce rapport annuel soulignant qu'"après deux décennies de quasi-stagnation, la croissance de l'Afrique s'est sensiblement améliorée depuis le début du XXIe siècle. Depuis l'année 2000, le continent connaît une envolée plongée des cours des produits de base et une croissance soutenue. Quoique celle-ci ait ralenti, régressant d'une moyenne de 5,6% entre 2002 et 2008 à 2,2% en 2009 (sous l'effet de la crise financière mondiale et de la flambée des prix des produits alimentaires et des combustibles), l'Afrique a rapidement regagné le terrain perdu, enregistrant un taux de croissance de 4,6% en 2010". Il ajoute également que la croissance du continent a de nouveau fléchi en 2011 en raison de la transition politique en Afrique du Nord, mais a fortement rebondi encore une fois pour atteindre 5% en 2012, en dépit de la récession économique mondiale et des incertitudes. S'interrogeant sur la méthode de tirer l'Afrique de la marginalisation dans l'économie mondiale et réaliser une performance économique inclusive, le présentateur de ce rapport a indiqué que "la stratégie consiste, notamment, à soutenir qu'une réponse réside dans les politiques industrielles efficaces et l'industrialisation fondée sur les produits de base, de même que le renforcement des liens industriels avec le secteur des produits de base". Autrement dit, il s'agit, selon lui, de "en plus d'offrir des avantages comparatifs à moyen et long termes, l'industrialisation fondée sur les produits de base peut, avec des politiques industrielles pertinentes, servir de tremplin pour une diversification à long terme et la compétitivité de nouveaux secteurs autres que ceux des matières premières dans les pays africains riches en produits de base". Afin de rendre les différentes politiques d'industrialisation cohérentes et pragmatiques et accélérer le taux de croissance et son corollaire la création d'emplois et de richesses, un certain nombre de recommandations doivent être mies en œuvre. Il s'agit, en fait, d'"établir des liens commerciaux et demeurer dans les chaînes de valeur mondiales qui sont essentiels, mais nécessitant un investissement et un appui systématiques", selon les concepteurs de ce rapport économique sur l'Afrique 2013. Aussi, il est question de mettre en adéquation les marchés régionaux pouvant offrir plus de perspectives que les marchés traditionnels en précisant que les accords commerciaux industrialisés partenaires traditionnels et les pays émergents sont importants pour pénétrer de nouveaux marchés. Celui-ci a indiqué que "la présentation de ce rapport devra s'accompagner de solutions pratiques pour trouver une bonne gouvernance économique pour l'Afrique, d'autant plus que les experts et les économistes participant à cette rencontre peuvent y contribuer. L'essentiel c'est d'accélérer l'industrialisation du continent en accomplissant des efforts pour relever le niveau d'intégration africain au niveau mondial".Il a précisé que lors des réunions d'Abidjan et d'Adis Abéba, il était surtout question de concocter une stratégie de gestion des ressources naturelles et des matières premières, notamment les énergies, le bois, les minéraux et les ressources humaines. "L'important, c'est d'approfondir la vision de l'Afrique pour l'horizon 2065 en tenant compte des considérations démographiques. mais, il reste beaucoup de travail à faire concernant la méthode de croissance en fonction des opportunités économiques et des potentialités existantes, sachant que l'économie mondiale a subi des mutations profondes avec l'émergence d'un nouveau mode de croissance". A ce titre, il a indiqué que "l'Algérie possède des opportunités permettant de suivre une politique économique efficace et se propulser au niveau de la croissance mondiale, sachant que les ressources financières sont là pour engager une diversification de l'économie. L'agriculture est un vecteur créateur de richesses en améliorant la sécurité alimentaire tout en réduisant les importations et en freinant la dépendance vis à vis des hydrocarbures".Messaïtfa ajoute que "cette confiance traduit notre intérêt pour répondre aux besoins en matière d'industrialisation, de croissance économique, de création d'emploi et de transformation économique de l'Afrique". Le chef de Bureau Afrique du Nord de la Commission économique pour l'Afrique, organisme dépendant des Nations unies, Nassim Oulmane, a disséqué ce rapport annuel soulignant qu'"après deux décennies de quasi-stagnation, la croissance de l'Afrique s'est sensiblement améliorée depuis le début du XXIe siècle. Depuis l'année 2000, le continent connaît une envolée plongée des cours des produits de base et une croissance soutenue. Quoique celle-ci ait ralenti, régressant d'une moyenne de 5,6% entre 2002 et 2008 à 2,2% en 2009 (sous l'effet de la crise financière mondiale et de la flambée des prix des produits alimentaires et des combustibles), l'Afrique a rapidement regagné le terrain perdu, enregistrant un taux de croissance de 4,6% en 2010". Il ajoute également que la croissance du continent a de nouveau fléchi en 2011 en raison de la transition politique en Afrique du Nord, mais a fortement rebondi encore une fois pour atteindre 5% en 2012, en dépit de la récession économique mondiale et des incertitudes. S'interrogeant sur la méthode de tirer l'Afrique de la marginalisation dans l'économie mondiale et réaliser une performance économique inclusive, le présentateur de ce rapport a indiqué que "la stratégie consiste, notamment, à soutenir qu'une réponse réside dans les politiques industrielles efficaces et l'industrialisation fondée sur les produits de base, de même que le renforcement des liens industriels avec le secteur des produits de base". Autrement dit, il s'agit, selon lui, de "en plus d'offrir des avantages comparatifs à moyen et long termes, l'industrialisation fondée sur les produits de base peut, avec des politiques industrielles pertinentes, servir de tremplin pour une diversification à long terme et la compétitivité de nouveaux secteurs autres que ceux des matières premières dans les pays africains riches en produits de base". Afin de rendre les différentes politiques d'industrialisation cohérentes et pragmatiques et accélérer le taux de croissance et son corollaire la création d'emplois et de richesses, un certain nombre de recommandations doivent être mies en œuvre. Il s'agit, en fait, d'"établir des liens commerciaux et demeurer dans les chaînes de valeur mondiales qui sont essentiels, mais nécessitant un investissement et un appui systématiques", selon les concepteurs de ce rapport économique sur l'Afrique 2013. Aussi, il est question de mettre en adéquation les marchés régionaux pouvant offrir plus de perspectives que les marchés traditionnels en précisant que les accords commerciaux industrialisés partenaires traditionnels et les pays émergents sont importants pour pénétrer de nouveaux marchés.