Le prédicateur Abou Qotada débarque en Jordanie pour y être jugé. Il avait appelé au massacre des Algériens durant la décennie noire. En effet l'homme à la barbichette avait appelé, à cette époque, les djihadistes du GIA à tuer tous les membres des familles des policiers, gendarmes, militaires et patriotes. Le prédicateur Abou Qotada débarque en Jordanie pour y être jugé. Il avait appelé au massacre des Algériens durant la décennie noire. En effet l'homme à la barbichette avait appelé, à cette époque, les djihadistes du GIA à tuer tous les membres des familles des policiers, gendarmes, militaires et patriotes. Le prédicateur radical Abou Qotada, expulsé de Londres samedi passé, a atterri hier à Amman, en Jordanie, où il a été pris en charge par la justice militaire. Jadis considéré comme étant "L'ambassadeur de Ben Laden en Europe", il devra répondre de ses actes devant la justice du royaume hachémite. A son arrivée, "Abou Qotada était escorté par des agents britanniques et jordaniens, qui l'ont remis aux enquêteurs de la cour de sécurité d'Etat", a annoncé un responsable jordanien sous couvert de l'anonymat. Le tribunal militaire se trouve à côté de l'aéroport à Amman. Le père d'Abou Qotada, ses frères et d'autres membres de sa famille se trouvaient devant le bâtiment, où le prédicateur devait être conduit. Le gouvernement jordanien a insisté sur sa volonté de "crédibilité et de transparence" lors du procès pour terrorisme qui attend le prédicateur. "Les tribunaux jordaniens bénéficient d'une intégrité et d'un respect des droits de l'homme", a assuré le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani, cité par l'agence officielle jordanienne Petra. Cette extradition intervient quelques semaines après la ratification par la Grande-Bretagne et la Jordanie d'un traité qui, sans mentionner le cas précis du prédicateur, garantit que des preuves obtenues par la torture ne pourront pas être utilisées contre Abou Qotada lors de son procès. Ce dernier a quitté dans la nuit de samedi à dimanche la Grande-Bretagne par avion et sous bonne escorte. Des images télévisées ont montré le prédicateur vêtu d'une djellaba blanche lors de son embarquement dans un appareil de la RAF. Le premier ministre britannique, David Cameron, avait déclaré en mai dernier qu'il serait "l'une des personnes les plus heureuses de Grande-Bretagne" une fois le prédicateur loin de Londres. En octobre, les autorités britanniques avaient déjà pu exprimer leur soulagement en extradant un autre prêcheur célèbre, Abou Hamza, vers les Etats-Unis, au terme d'une bataille judiciaire qui a duré huit ans. Abou Qatada a été arrêté en Grande-Bretagne pour la première fois en 2002 en vertu de la législation anti-terroriste. Il aura passé la décennie écoulée à surtout faire des allers et retours en prison. Sa femme et ses cinq enfants devraient, quant à eux, rester au Royaume-Uni, où Abou Qotada était arrivé en 1993. Le prédicateur radical Abou Qotada, expulsé de Londres samedi passé, a atterri hier à Amman, en Jordanie, où il a été pris en charge par la justice militaire. Jadis considéré comme étant "L'ambassadeur de Ben Laden en Europe", il devra répondre de ses actes devant la justice du royaume hachémite. A son arrivée, "Abou Qotada était escorté par des agents britanniques et jordaniens, qui l'ont remis aux enquêteurs de la cour de sécurité d'Etat", a annoncé un responsable jordanien sous couvert de l'anonymat. Le tribunal militaire se trouve à côté de l'aéroport à Amman. Le père d'Abou Qotada, ses frères et d'autres membres de sa famille se trouvaient devant le bâtiment, où le prédicateur devait être conduit. Le gouvernement jordanien a insisté sur sa volonté de "crédibilité et de transparence" lors du procès pour terrorisme qui attend le prédicateur. "Les tribunaux jordaniens bénéficient d'une intégrité et d'un respect des droits de l'homme", a assuré le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani, cité par l'agence officielle jordanienne Petra. Cette extradition intervient quelques semaines après la ratification par la Grande-Bretagne et la Jordanie d'un traité qui, sans mentionner le cas précis du prédicateur, garantit que des preuves obtenues par la torture ne pourront pas être utilisées contre Abou Qotada lors de son procès. Ce dernier a quitté dans la nuit de samedi à dimanche la Grande-Bretagne par avion et sous bonne escorte. Des images télévisées ont montré le prédicateur vêtu d'une djellaba blanche lors de son embarquement dans un appareil de la RAF. Le premier ministre britannique, David Cameron, avait déclaré en mai dernier qu'il serait "l'une des personnes les plus heureuses de Grande-Bretagne" une fois le prédicateur loin de Londres. En octobre, les autorités britanniques avaient déjà pu exprimer leur soulagement en extradant un autre prêcheur célèbre, Abou Hamza, vers les Etats-Unis, au terme d'une bataille judiciaire qui a duré huit ans. Abou Qatada a été arrêté en Grande-Bretagne pour la première fois en 2002 en vertu de la législation anti-terroriste. Il aura passé la décennie écoulée à surtout faire des allers et retours en prison. Sa femme et ses cinq enfants devraient, quant à eux, rester au Royaume-Uni, où Abou Qotada était arrivé en 1993.