Le chef emprisonné des rebelles kurdes de Turquie, Abdullah Öcalan, a assuré, dimanche, que le processus de paix engagé avec les autorités d'Ankara se poursuit avec "sérieux et rigueur" malgré des écueils et indiqué sa volonté de rencontrer la presse dans sa prison. Le chef emprisonné des rebelles kurdes de Turquie, Abdullah Öcalan, a assuré, dimanche, que le processus de paix engagé avec les autorités d'Ankara se poursuit avec "sérieux et rigueur" malgré des écueils et indiqué sa volonté de rencontrer la presse dans sa prison. "Le processus que nous avons entamé se poursuit avec sérieux et rigueur", a déclaré M. Öcalan dans un message remis dimanche à des députés kurdes qui lui ont rendu visite sur l'île-prison d'Imrali (Nord-ouest), où il purge une peine de prison à vie. Le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) a exhorté le Parlement turc a "apporter sa contribution à un règlement historique" du conflit kurde en adoptant avec la rentrée parlementaire, le 1er octobre, une série de réformes démocratiques réclamées par les Kurdes. "Les mesures qui seront adoptées concerneront les intérêts de toute la Turquie", des Turcs et des Kurdes, a-t-il estimé. Le chef rebelle s'est, par ailleurs, une nouvelle fois plaint de ses conditions carcérales qui ont été améliorées ces derniers mois, demandant à s'adresser directement à la presse depuis sa prison "dans le but de faire avancer le processus de paix". Le gouvernement n'autorise que sa famille, ses avocats et certains députés kurdes à le rencontrer. Öcalan a, enfin, exhorté les parties au conflit à "éviter soigneusement les attitudes susceptibles de compromettre le processus en cours". Le PKK a adressé, vendredi, au gouvernement turc un "dernier avertissement" en le sommant de prendre des mesures pour faire avancer le processus de paix en cours s'il ne veut pas être responsable de son interruption. Les rebelles du PKK ont commencé à se retirer le mois dernier vers leurs bases du nord de l'Irak, première étape de l'accord passé entre le chef rebelle et Ankara pour un règlement du conflit kurde qui a coûté la vie à plus de 40.000 personnes depuis 1984. La deuxième étape, une fois ce retrait terminé, devrait permettre au gouvernement islamo-conservateur turc de faire les réformes nécessaires. Les Kurdes revendiquent, notamment, le droit à l'éducation en langue kurde, ainsi qu'une forme d'autonomie régionale. "Le processus que nous avons entamé se poursuit avec sérieux et rigueur", a déclaré M. Öcalan dans un message remis dimanche à des députés kurdes qui lui ont rendu visite sur l'île-prison d'Imrali (Nord-ouest), où il purge une peine de prison à vie. Le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) a exhorté le Parlement turc a "apporter sa contribution à un règlement historique" du conflit kurde en adoptant avec la rentrée parlementaire, le 1er octobre, une série de réformes démocratiques réclamées par les Kurdes. "Les mesures qui seront adoptées concerneront les intérêts de toute la Turquie", des Turcs et des Kurdes, a-t-il estimé. Le chef rebelle s'est, par ailleurs, une nouvelle fois plaint de ses conditions carcérales qui ont été améliorées ces derniers mois, demandant à s'adresser directement à la presse depuis sa prison "dans le but de faire avancer le processus de paix". Le gouvernement n'autorise que sa famille, ses avocats et certains députés kurdes à le rencontrer. Öcalan a, enfin, exhorté les parties au conflit à "éviter soigneusement les attitudes susceptibles de compromettre le processus en cours". Le PKK a adressé, vendredi, au gouvernement turc un "dernier avertissement" en le sommant de prendre des mesures pour faire avancer le processus de paix en cours s'il ne veut pas être responsable de son interruption. Les rebelles du PKK ont commencé à se retirer le mois dernier vers leurs bases du nord de l'Irak, première étape de l'accord passé entre le chef rebelle et Ankara pour un règlement du conflit kurde qui a coûté la vie à plus de 40.000 personnes depuis 1984. La deuxième étape, une fois ce retrait terminé, devrait permettre au gouvernement islamo-conservateur turc de faire les réformes nécessaires. Les Kurdes revendiquent, notamment, le droit à l'éducation en langue kurde, ainsi qu'une forme d'autonomie régionale.