Des milliers de demandeurs d'asile en Australie sont actuellement en attente en Indonésie. Ils viennent principalement d'Afghanistan, d'Iran, d'Irak et du Sri Lanka. Faute de visas pour l'Australie, ils choisissent l'illégalité et s'entassent sur des coques de noix pour rejoindre les eaux australiennes, et dans 90% des cas, obtiennent un statut de réfugié. Des milliers de demandeurs d'asile en Australie sont actuellement en attente en Indonésie. Ils viennent principalement d'Afghanistan, d'Iran, d'Irak et du Sri Lanka. Faute de visas pour l'Australie, ils choisissent l'illégalité et s'entassent sur des coques de noix pour rejoindre les eaux australiennes, et dans 90% des cas, obtiennent un statut de réfugié. Mais tout cela est terminé. Vendredi dernier, Kevin Rudd a annoncé qu'aucun demandeur d'asile arrivé par bateau n'aura le droit de s'installer en Australie. Ils termineront tous leur voyage en Papouasie Nouvelle-Guinée, où sera examinée leur demande d'asile. Qu'ils soient immigrés économiques ou reconnus comme d'authentiques réfugiés, ils n'obtiendront pas de visa pour l'Australie, et devront rester vivre en Papouasie Nouvelle-Guinée, un pays du Tiers monde où l'insécurité est grande et le chômage endémique. Il leur restera quand même d'autres options. Si ce sont de simples migrants économiques, ils pourront demander leur rapatriement. Cela fait déjà quelques années que l'Australie place ses demandeurs d'asile à l'étranger, sur l'île de Manus, en Papouasie Nouvelle-Guinée, et sur Nauru, une micro République dans le Pacifique, et ce jusqu'à l'examen de la validité de leur demande d'asile, qui peut d'ailleurs prendre des années. Si ensuite ils sont reconnus comme d'authentiques réfugiés, alors ils ont le droit de s'installer en Australie. Là ce ne sera plus possible. Seuls les réfugiés arrivés par avion et/ou venus des camps de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) seront acceptés. Mais tout cela est terminé. Vendredi dernier, Kevin Rudd a annoncé qu'aucun demandeur d'asile arrivé par bateau n'aura le droit de s'installer en Australie. Ils termineront tous leur voyage en Papouasie Nouvelle-Guinée, où sera examinée leur demande d'asile. Qu'ils soient immigrés économiques ou reconnus comme d'authentiques réfugiés, ils n'obtiendront pas de visa pour l'Australie, et devront rester vivre en Papouasie Nouvelle-Guinée, un pays du Tiers monde où l'insécurité est grande et le chômage endémique. Il leur restera quand même d'autres options. Si ce sont de simples migrants économiques, ils pourront demander leur rapatriement. Cela fait déjà quelques années que l'Australie place ses demandeurs d'asile à l'étranger, sur l'île de Manus, en Papouasie Nouvelle-Guinée, et sur Nauru, une micro République dans le Pacifique, et ce jusqu'à l'examen de la validité de leur demande d'asile, qui peut d'ailleurs prendre des années. Si ensuite ils sont reconnus comme d'authentiques réfugiés, alors ils ont le droit de s'installer en Australie. Là ce ne sera plus possible. Seuls les réfugiés arrivés par avion et/ou venus des camps de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) seront acceptés.