Le courant ne passe pas bien entre le P.-dg de la compagnie nationale Air Algérie et le personnel navigant commercial (PNC) qui projette de se mettre en grève après la fin du mois sacré de Ramadhhan. Le courant ne passe pas bien entre le P.-dg de la compagnie nationale Air Algérie et le personnel navigant commercial (PNC) qui projette de se mettre en grève après la fin du mois sacré de Ramadhhan. Une grève qui se conformera aux lois relatives au code du travail, à savoir un préavis de grève sera lancé pour informer la direction générale et les voyageurs de la compagnie. Deux sons de cloches différents parviennent des deux parties. La direction générale d'Air Algérie rappelle, dans une réaction à la déclaration du représentant du syndicat national du PNC (SNPNCA), rapportée par l'APS le 24 juillet 2013, qu'«à l'issue de longues négociations, un procès-verbal en date du 4 janvier 2013 a été dressé et dans lequel a été signifiée la clôture du dossier rémunération». Pour la direction, le dossier relatif aux rémunérations est clos. Ce que le syndicat national du PNC conteste et menace de recourir à un arrêt de travail après l'Aïd. L'objet du litige : le référentiel des salaires. Selon le représentant du SNPNCA, le salaire de référence est de 22.800,00 DA. Du temps de Abdelwahid Bouabdellah, ex-P.-dg, un accord a été conclu entre la direction d'Air Algérie et le SNPNCA pour revaloriser ce référentiel pour le personnel navigant en attendant la hiérarchisation des salaires. La venue aux commandes de la compagnie nationale Air Algérie de Mohamed-Salah Boultif, accuse le représentant du SNPNCA, a remis tout en question. Le P.-dg, explique le syndicaliste, a appliqué un nouveau référentiel pour le personnel naviguant, provoquant un fort sentiment de malaise au sein de la corporation des stewards et hôtesses de bord. En outre le SNPNCA s'inscrit en faux contre les affirmations de la direction d'Air Algérie qui a fait savoir, jeudi, que l'accord relatif au régime de travail du personnel navigant commercial (PNC), conclu le 26 mai 2013, était «bien entré en vigueur». Selon le syndicat des PNC d'Air Algérie, l'accord du 26 mai 2013 «n'est pas appliqué jusqu'à présent». Quelle la part de vérité dans les deux déclarations ? En tout état de cause, la menace plane sur les vols de la compagnie nationale aérienne si sa direction ne satisfait pas les revendications de ses stewards et hôtesses de l'air. Air Algérie rappelle à ses partenaires sociaux que "le dialogue demeure le seul moyen constructif à même de favoriser un climat social serein au sein de l'entreprise". Un appel du pied au syndicat pour renouer le dialogue à même de dépasser le climat malsain qui semble s'installer entre la direction d'Air Algérie et le PNC. Le SNPNCA rappelle que la question des salaires était en effet au centre du conflit depuis la grève de juillet 2011, qui avait semé la pagaille dans les aéroports, notamment français. Les stewards et hôtesses demandaient à être alignés sur le statut des pilotes puisqu'ils sont soumis à la même mobilité et aux mêmes risques en matière de sécurité. C'est sur intervention du secrétaire général de la centrale syndicale, UGTA, que le PNC ont mis fin à l'arrêt de travail, rappelle encore le représentant du SNPNCA. Sidi Saïd a donné de fortes garanties que l'accord conclu entre le syndicat du PNC et la compagnie nationale allait être suivi dans sa lettre et son esprit. Il semble que ce n'est pas le cas. Le dossier traîne toujours, regrette le syndicat du PNC qui assure que "au cas où la grève est déclenchée, les vols des pèlerins vers les Lieux Saints de L'Islam ne seront pas touchés". Une grève qui se conformera aux lois relatives au code du travail, à savoir un préavis de grève sera lancé pour informer la direction générale et les voyageurs de la compagnie. Deux sons de cloches différents parviennent des deux parties. La direction générale d'Air Algérie rappelle, dans une réaction à la déclaration du représentant du syndicat national du PNC (SNPNCA), rapportée par l'APS le 24 juillet 2013, qu'«à l'issue de longues négociations, un procès-verbal en date du 4 janvier 2013 a été dressé et dans lequel a été signifiée la clôture du dossier rémunération». Pour la direction, le dossier relatif aux rémunérations est clos. Ce que le syndicat national du PNC conteste et menace de recourir à un arrêt de travail après l'Aïd. L'objet du litige : le référentiel des salaires. Selon le représentant du SNPNCA, le salaire de référence est de 22.800,00 DA. Du temps de Abdelwahid Bouabdellah, ex-P.-dg, un accord a été conclu entre la direction d'Air Algérie et le SNPNCA pour revaloriser ce référentiel pour le personnel navigant en attendant la hiérarchisation des salaires. La venue aux commandes de la compagnie nationale Air Algérie de Mohamed-Salah Boultif, accuse le représentant du SNPNCA, a remis tout en question. Le P.-dg, explique le syndicaliste, a appliqué un nouveau référentiel pour le personnel naviguant, provoquant un fort sentiment de malaise au sein de la corporation des stewards et hôtesses de bord. En outre le SNPNCA s'inscrit en faux contre les affirmations de la direction d'Air Algérie qui a fait savoir, jeudi, que l'accord relatif au régime de travail du personnel navigant commercial (PNC), conclu le 26 mai 2013, était «bien entré en vigueur». Selon le syndicat des PNC d'Air Algérie, l'accord du 26 mai 2013 «n'est pas appliqué jusqu'à présent». Quelle la part de vérité dans les deux déclarations ? En tout état de cause, la menace plane sur les vols de la compagnie nationale aérienne si sa direction ne satisfait pas les revendications de ses stewards et hôtesses de l'air. Air Algérie rappelle à ses partenaires sociaux que "le dialogue demeure le seul moyen constructif à même de favoriser un climat social serein au sein de l'entreprise". Un appel du pied au syndicat pour renouer le dialogue à même de dépasser le climat malsain qui semble s'installer entre la direction d'Air Algérie et le PNC. Le SNPNCA rappelle que la question des salaires était en effet au centre du conflit depuis la grève de juillet 2011, qui avait semé la pagaille dans les aéroports, notamment français. Les stewards et hôtesses demandaient à être alignés sur le statut des pilotes puisqu'ils sont soumis à la même mobilité et aux mêmes risques en matière de sécurité. C'est sur intervention du secrétaire général de la centrale syndicale, UGTA, que le PNC ont mis fin à l'arrêt de travail, rappelle encore le représentant du SNPNCA. Sidi Saïd a donné de fortes garanties que l'accord conclu entre le syndicat du PNC et la compagnie nationale allait être suivi dans sa lettre et son esprit. Il semble que ce n'est pas le cas. Le dossier traîne toujours, regrette le syndicat du PNC qui assure que "au cas où la grève est déclenchée, les vols des pèlerins vers les Lieux Saints de L'Islam ne seront pas touchés".