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La pleine Lune nous empêcherait de bien dormir...
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2013

Une nouvelle étude démontre que nos grands-mères avaient bel et bien raison : la pleine Lune peut réellement troubler notre sommeil ! On l'a tous entendu, et même pensé au moins une fois : "c'est la pleine Lune, j'ai du mal à dormir".
Une nouvelle étude démontre que nos grands-mères avaient bel et bien raison : la pleine Lune peut réellement troubler notre sommeil ! On l'a tous entendu, et même pensé au moins une fois : "c'est la pleine Lune, j'ai du mal à dormir".
Et si ce cliché populaire s'avérait vrai ? C'est ce que semble montrer une étude réalisée par des chercheurs suisses et tout juste parue dans la revue Current Biology. "Le cycle lunaire semble vraiment affecter le sommeil humain, même quand on ne voit pas la Lune et que nous ne sommes pas conscient de sa phase", indique Christian Cajochen, de l'hôpital psychiatrique universitaire de Bâle.
20 minutes de sommeil en moins
Pour en arriver là, l'étude s'est portée sur 33 patients volontaires dont les scientifiques ont observé le sommeil. Des électroencéphalogrammes (EEG), des mesures des mouvements oculaires ainsi que des relevés hormonaux ont été pratiqués sur les volontaires.
Résultat : les soirs de pleine Lune, les chercheurs ont compté en moyenne 20 minutes de sommeil en moins, 5 minutes de plus pour s'endormir et une réduction de 30% de la durée du sommeil profond ! Mais ce n'est pas tout, les taux de mélatonine, "l'hormone du sommeil", ont également connu une chute les soirs de pleine Lune.
"Il s'agit là de la première étude fiable concernant une rythmicité lunaire structurant le sommeil humain", expliquent les chercheurs. Ce rythme circalunaire pourrait être le vestige de temps plus anciens où la Lune aurait influencé les comportements, comme par exemple pour la reproduction, ajoute Christian Cajochen. Un rythme circalunaire chez certains animaux
Ce rythme basé sur un cycle de 28 jours (comme celui de la Lune) est déjà présent chez de nombreux animaux, comme les espèces marines vivant dans la zone de balancement des marais. En 2011, une étude révélait l'existence de gènes contrôlant le rythme circalunaire chez Clunio marinus, une larve de moustique vivant dans ces zones. Néanmoins, fait amusant, les données de cette étude ne sont en réalité pas nouvelles : elles datent des années 2000 à 2003.
C'est en discutant autour d'un verre un soir de pleine Lune que les chercheurs ont eu l'idée de tester son influence sur le sommeil. Ils ont donc ressorti les données pour les mettre en parallèle avec le calendrier lunaire et c'est là qu'ils ont établi la corrélation. Avec dorénavant des données concluantes, les chercheurs ont pour projet de continuer à s'intéresser à l'influence de la Lune sur nos comportements, car même si celle-ci peut se retrouver cachée par la pollution lumineuse et les immeubles des grandes villes, son influence se fait tout de même ressentir.
Et si ce cliché populaire s'avérait vrai ? C'est ce que semble montrer une étude réalisée par des chercheurs suisses et tout juste parue dans la revue Current Biology. "Le cycle lunaire semble vraiment affecter le sommeil humain, même quand on ne voit pas la Lune et que nous ne sommes pas conscient de sa phase", indique Christian Cajochen, de l'hôpital psychiatrique universitaire de Bâle.
20 minutes de sommeil en moins
Pour en arriver là, l'étude s'est portée sur 33 patients volontaires dont les scientifiques ont observé le sommeil. Des électroencéphalogrammes (EEG), des mesures des mouvements oculaires ainsi que des relevés hormonaux ont été pratiqués sur les volontaires.
Résultat : les soirs de pleine Lune, les chercheurs ont compté en moyenne 20 minutes de sommeil en moins, 5 minutes de plus pour s'endormir et une réduction de 30% de la durée du sommeil profond ! Mais ce n'est pas tout, les taux de mélatonine, "l'hormone du sommeil", ont également connu une chute les soirs de pleine Lune.
"Il s'agit là de la première étude fiable concernant une rythmicité lunaire structurant le sommeil humain", expliquent les chercheurs. Ce rythme circalunaire pourrait être le vestige de temps plus anciens où la Lune aurait influencé les comportements, comme par exemple pour la reproduction, ajoute Christian Cajochen. Un rythme circalunaire chez certains animaux
Ce rythme basé sur un cycle de 28 jours (comme celui de la Lune) est déjà présent chez de nombreux animaux, comme les espèces marines vivant dans la zone de balancement des marais. En 2011, une étude révélait l'existence de gènes contrôlant le rythme circalunaire chez Clunio marinus, une larve de moustique vivant dans ces zones. Néanmoins, fait amusant, les données de cette étude ne sont en réalité pas nouvelles : elles datent des années 2000 à 2003.
C'est en discutant autour d'un verre un soir de pleine Lune que les chercheurs ont eu l'idée de tester son influence sur le sommeil. Ils ont donc ressorti les données pour les mettre en parallèle avec le calendrier lunaire et c'est là qu'ils ont établi la corrélation. Avec dorénavant des données concluantes, les chercheurs ont pour projet de continuer à s'intéresser à l'influence de la Lune sur nos comportements, car même si celle-ci peut se retrouver cachée par la pollution lumineuse et les immeubles des grandes villes, son influence se fait tout de même ressentir.


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