Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, n'a pas fait dans la demi-mesure en épinglant directement le Maroc, qu'il a clairement identifié comme la source première du trafic de stupéfiants auquel fait face l'Algérie. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, n'a pas fait dans la demi-mesure en épinglant directement le Maroc, qu'il a clairement identifié comme la source première du trafic de stupéfiants auquel fait face l'Algérie. « La drogue est devenue une arme qu'on utilise contre l'Algérie et il est du devoir de l'Etat algérien de se prémunir contre ce fléau à travers des décisions fermes pour protéger aussi bien sa population que son économie », a en effet, indiqué Me Ksentini dans un entretien à l'APS. Et d'ajouter, sans ambages aucun, que la communauté internationale «sait pertinemment que le Maroc, voisin de l'Algérie, est un pays producteur et exportateur de drogue». Jamais sans doute le président de la CNCPPDH, n'a été aussi clair dans ses propos s'agissant du Maroc, le pays voisin de l'Ouest d'où provient la drogue qui inonde le marché algérien et dont des quantités énormes sont saisies depuis quelques années déjà. Mais cela ne semble pas avoir arrêté le trafic, loin s'en faut. Car, comme l'a précisé Me Farouk Ksentini, «Il ne se passe pas un jour sans que des dizaines de jeunes soient arrêtés pour consommation de drogue, au moment où des affaires liées à ce phénomène passent constamment devant les tribunaux». Des tonnes de drogue transitent par notre pays. C'est dire combien cela devient préoccupant au plus haut point ce d'autant que le président de la Commission des droits de l'Homme considère aussi que cela «constitue une affaire de santé publique». Poursuivant son implacable réquisitoire contre le trafic de stupéfiants et ses graves conséquences sur l'Algérie il dira que même l'économie nationale «encourt un réel danger puisque dans les frontières entre les deux pays la drogue est échangée contre des produits alimentaires subventionnés par l'Etat.» Me Ksentini fait sûrement allusion aux carburants, dont le trafic a pris des proportions inquiétantes, ainsi qu'aux autres produits subventionnés, comme le sucre, la farine ou le blé. «Devant cette situation, il est du devoir de l'Etat algérien de se défendre en luttant contre ce phénomène avec fermeté», a-t-il indiqué en ne manquant pas aussi de faire montre de son étonnement par rapport aux voix qui s'élèvent pour demander la réouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie. «Dans ces conditions, nous ne pouvons pas rouvrir nos frontières, dans la mesure où des tonnes de drogue continuent d'entrer en Algérie» a-t-il soutenu ; en plaidant en faveur de la révision de la loi de 2004 relative à la lutte contre les crimes liés à la drogue. «Nous ne demandons pas l'abrogation de loi de 2004, mais son amélioration à travers la révision de quelques dispositions, notamment celles relatives à l'aspect pénal», car, a-t-il expliqué, «il n'est pas normal qu'on réserve la même sanction à celui qui vend 250 grammes de drogue que celui qui en commercialise 20 tonnes». Par ailleurs Me Farouk Ksentini a totalement disculpé les Algériens détenus dans la prison américaine de Guantanamo depuis des années pour des affaires de terrorisme. Car pour lui, en effet, les 7 Algériens encore détenus dans cette sinistre prison «n'ont commis aucun crime». Par conséquent il n'a pas manqué de qualifier cette détention «d'étrange et d'arbitrair» ce d'autant, dira-t-il «qu'ils ont été incarcérés sans jugement dans cette prison par les forces américaines». sur le transfert de deux prisonniers algériens de Guantanamo vers l'Algérie, rapportée avant-hier par la presse, me Ksentini dit clairement n'avoir aucune information à ce sujet mais a, néanmoins, souligné que « nous sommes en train d'établir des contacts avec des ONG américaines des droits de l'Homme pour le suivi de ce dossier». Ksentini n'a pas hésité à épingler le président américain Barak Obama puisqu'il n'a a pas respecté son engagement de fermer la prison de Guantanamo. Il dira, en outre, toute son inquiétude à propos des prisonniers algériens, une dizaine selon les estimations, en Irak En effet se disant inquiet notamment à cause de «l'entêtement des autorités irakiennes et de la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays» Me Ksentini a annoncé. Avoir eu un contact avec un détenu. «Ce détenu m'avait fait savoir qu'ils vivent (lui et les autres détenus) dans un perpétuel danger et qu'ils craignent le pire ». Il accuse les autorités irakiennes de ne pas faire montre de souplesse pour le rapatriement des détenus algériens, contrairement à ce qui a été fait pour les détenus tunisiens, saoudiens et d'autres pays arabes. « La drogue est devenue une arme qu'on utilise contre l'Algérie et il est du devoir de l'Etat algérien de se prémunir contre ce fléau à travers des décisions fermes pour protéger aussi bien sa population que son économie », a en effet, indiqué Me Ksentini dans un entretien à l'APS. Et d'ajouter, sans ambages aucun, que la communauté internationale «sait pertinemment que le Maroc, voisin de l'Algérie, est un pays producteur et exportateur de drogue». Jamais sans doute le président de la CNCPPDH, n'a été aussi clair dans ses propos s'agissant du Maroc, le pays voisin de l'Ouest d'où provient la drogue qui inonde le marché algérien et dont des quantités énormes sont saisies depuis quelques années déjà. Mais cela ne semble pas avoir arrêté le trafic, loin s'en faut. Car, comme l'a précisé Me Farouk Ksentini, «Il ne se passe pas un jour sans que des dizaines de jeunes soient arrêtés pour consommation de drogue, au moment où des affaires liées à ce phénomène passent constamment devant les tribunaux». Des tonnes de drogue transitent par notre pays. C'est dire combien cela devient préoccupant au plus haut point ce d'autant que le président de la Commission des droits de l'Homme considère aussi que cela «constitue une affaire de santé publique». Poursuivant son implacable réquisitoire contre le trafic de stupéfiants et ses graves conséquences sur l'Algérie il dira que même l'économie nationale «encourt un réel danger puisque dans les frontières entre les deux pays la drogue est échangée contre des produits alimentaires subventionnés par l'Etat.» Me Ksentini fait sûrement allusion aux carburants, dont le trafic a pris des proportions inquiétantes, ainsi qu'aux autres produits subventionnés, comme le sucre, la farine ou le blé. «Devant cette situation, il est du devoir de l'Etat algérien de se défendre en luttant contre ce phénomène avec fermeté», a-t-il indiqué en ne manquant pas aussi de faire montre de son étonnement par rapport aux voix qui s'élèvent pour demander la réouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie. «Dans ces conditions, nous ne pouvons pas rouvrir nos frontières, dans la mesure où des tonnes de drogue continuent d'entrer en Algérie» a-t-il soutenu ; en plaidant en faveur de la révision de la loi de 2004 relative à la lutte contre les crimes liés à la drogue. «Nous ne demandons pas l'abrogation de loi de 2004, mais son amélioration à travers la révision de quelques dispositions, notamment celles relatives à l'aspect pénal», car, a-t-il expliqué, «il n'est pas normal qu'on réserve la même sanction à celui qui vend 250 grammes de drogue que celui qui en commercialise 20 tonnes». Par ailleurs Me Farouk Ksentini a totalement disculpé les Algériens détenus dans la prison américaine de Guantanamo depuis des années pour des affaires de terrorisme. Car pour lui, en effet, les 7 Algériens encore détenus dans cette sinistre prison «n'ont commis aucun crime». Par conséquent il n'a pas manqué de qualifier cette détention «d'étrange et d'arbitrair» ce d'autant, dira-t-il «qu'ils ont été incarcérés sans jugement dans cette prison par les forces américaines». sur le transfert de deux prisonniers algériens de Guantanamo vers l'Algérie, rapportée avant-hier par la presse, me Ksentini dit clairement n'avoir aucune information à ce sujet mais a, néanmoins, souligné que « nous sommes en train d'établir des contacts avec des ONG américaines des droits de l'Homme pour le suivi de ce dossier». Ksentini n'a pas hésité à épingler le président américain Barak Obama puisqu'il n'a a pas respecté son engagement de fermer la prison de Guantanamo. Il dira, en outre, toute son inquiétude à propos des prisonniers algériens, une dizaine selon les estimations, en Irak En effet se disant inquiet notamment à cause de «l'entêtement des autorités irakiennes et de la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays» Me Ksentini a annoncé. Avoir eu un contact avec un détenu. «Ce détenu m'avait fait savoir qu'ils vivent (lui et les autres détenus) dans un perpétuel danger et qu'ils craignent le pire ». Il accuse les autorités irakiennes de ne pas faire montre de souplesse pour le rapatriement des détenus algériens, contrairement à ce qui a été fait pour les détenus tunisiens, saoudiens et d'autres pays arabes.