L'homme d'affaires, Mamnoon Hussain, a été élu mardi par les parlementaires pour succéder au président Asif Ali Zardari à la tête du Pakistan, géant musulman en proie à la montée en puissance des talibans. L'homme d'affaires, Mamnoon Hussain, a été élu mardi par les parlementaires pour succéder au président Asif Ali Zardari à la tête du Pakistan, géant musulman en proie à la montée en puissance des talibans. Le candidat de la Ligue musulmane (PML-N) a devancé sans difficulté son seul rival pendant ce scrutin sans surprise qui s'est déroulé quelques heures après une attaque spectaculaire des talibans pakistanais du TTP contre une prison du nord du pays ayant permis de libérer près de 250 détenus. Au Pakistan, le président est élu par un comité restreint formé des membres du parlement national et de députés des assemblées des quatre provinces. Chaque province disposait du même nombre de voix dans cette présidentielle, une mesure destinée à préserver un minimum d'équilibre dans ce pays où plus de la moitié de la population vit au Pendjab. L'élection initialement prévue pour le 6 août avait été avancée à mardi par la Cour suprême, une décision décriée par le Parti du peuple pakistanais (PPP) du président Zardari, formation qui est passée dans l'opposition après sa déconfiture aux législatives de mai remportées par La Ligue musulmane (PML-N) de M. Sharif. Frustré par la décision de la Justice, le PPP, aujourd'hui la principale formation de l'opposition, a boycotté ce scrutin qu'il n'avait mathématiquement aucune chance de remporter Le candidat de la Ligue musulmane (PML-N) a devancé sans difficulté son seul rival pendant ce scrutin sans surprise qui s'est déroulé quelques heures après une attaque spectaculaire des talibans pakistanais du TTP contre une prison du nord du pays ayant permis de libérer près de 250 détenus. Au Pakistan, le président est élu par un comité restreint formé des membres du parlement national et de députés des assemblées des quatre provinces. Chaque province disposait du même nombre de voix dans cette présidentielle, une mesure destinée à préserver un minimum d'équilibre dans ce pays où plus de la moitié de la population vit au Pendjab. L'élection initialement prévue pour le 6 août avait été avancée à mardi par la Cour suprême, une décision décriée par le Parti du peuple pakistanais (PPP) du président Zardari, formation qui est passée dans l'opposition après sa déconfiture aux législatives de mai remportées par La Ligue musulmane (PML-N) de M. Sharif. Frustré par la décision de la Justice, le PPP, aujourd'hui la principale formation de l'opposition, a boycotté ce scrutin qu'il n'avait mathématiquement aucune chance de remporter