L'Organisme algérien d'accréditation (Algerac) a octroyé, depuis 2009, des certificats d'accréditation à 19 organismes de contrôle de conformité afin de veiller à une meilleure protection du consommateur, a indiqué le directeur général de cet organisme, Nouredine Boudissa. L'Organisme algérien d'accréditation (Algerac) a octroyé, depuis 2009, des certificats d'accréditation à 19 organismes de contrôle de conformité afin de veiller à une meilleure protection du consommateur, a indiqué le directeur général de cet organisme, Nouredine Boudissa. "Le nombre d'organismes accrédités s'élève à dix-neuf depuis septembre 2009 et 11 demandes officielles sont enregistrées à Algerac pour que leur évaluation soit effectuée avant la fin de cette année", a précisé Boudissa dans un entretien à l'APS. Boudissa précise que "ces accréditations concernent les laboratoires dans le domaine agroalimentaire, du bâtiment, des travaux publics, de l'énergie et des ressources en eau dans le but de protéger le consommateur". Selon le DG d'Algerac, les ministères techniques disposant de laboratoires se sont rapprochés de cet organisme pour subir une évaluation programmée pour septembre 2013 avant d'obtenir une accréditation. Parmi eux, figurent les laboratoires de contrôle des produits pharmaceutiques ainsi que celui du groupe Sonelgaz spécialisé dans l'étalonnage en électricité (banc d'essai des compteurs d'électricité et de gaz) et un laboratoire de la Gendarmerie nationale. Il y a aussi des demandes parvenant des laboratoires relevant du ministère de l'Agriculture et d'autres concernant des extensions de laboratoires qui ont déjà obtenu l'accréditation. Boudissa se félicite du fait que les organismes d'évaluation de conformité nationaux ou étrangers de droit algérien se présentent à Algerac pour se faire accréditer, ajoutant que des journées d'information, de sensibilisation, de formation et de vulgarisation sont organisées régulièrement en vue d'attirer un maximum d'organismes pour les inscrire dans la démarche accréditation. C'est de cette manière que "le réseau de laboratoires est en train de prendre forme", souligne le DG d'Algerac, qui souhaite que l'ensemble des ministères techniques se manifestent pour accréditer leurs laboratoires servant "de facteur de régulation dans les échanges de marchandises, qu'elles soient importées, distribuées sur le territoire national ou destinées à l'exportation". Il affirme que cette démarche "conduit à un meilleur contrôle pour assurer les conditions de préservation de la santé humaine, de l'environnement et de l'économie nationale". Au service de l'économie nationale Le même responsable précise que "l'Algérie accuse un retard significatif dans l'accréditation d'organismes d'évaluation de la conformité (laboratoires, inspection, certification) et estime qu'il est urgent que l'Etat rende opérationnel le Fonds d'aide à l'accréditation pour encourager un maximum d'organismes à obtenir le certificat d'accréditation". Dans cette perspective, il estime que "la nouvelle politique industrielle initiée récemment par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la promotion des investissements (MIPMPI) est l'occasion pour Algerac de se mettre au service des pouvoirs publics et des organismes afin d'asseoir une politique qualité efficiente et répondant aux attentes du consommateur algérien". Boudissa explique par ailleurs qu'"Algerac souhaite apporter sa contribution pour répondre aux éventuelles demandes afin d'accréditer les laboratoires des CHU et les laboratoires de biologie médicale relevant du secteur privé afin de donner une assurance sur la qualité de la prestation de services dispensés aux citoyens algériens". Il évalue à plus de 2.000 le nombre d'organismes pouvant être accrédités par Algerac, qui va lancer, a-t-il dit, une étude du marché de l'accréditation pour établir un fichier national d'organismes d'évaluation de la conformité, "qui seront éventuellement intéressés par une accréditation". Sur le plan international, Algerac a des relations de coopération et de partenariat avec les organismes en charge de l'accréditation comme l'Organisme international des laboratoires, le Forum international en charge de la certification et l'Organisation régionale européenne chargée de l'accréditation. "Notre présence vise à apprendre à mieux maîtriser les standards internationaux pour les diffuser en Algérie ainsi qu'à se faire évaluer par nos pairs en vue d'obtenir la reconnaissance internationale", explique le DG d'Algerac. Enfin, Boudissa estime que pour accomplir sa mission, il est nécessaire pour Algerac de "disposer de moyens financiers et d'un budget spécial qui assure son développement et sa pérennité, ainsi qu'un siège à la mesure de sa mission au service de l'industrie et de l'économie algériennes". "Le nombre d'organismes accrédités s'élève à dix-neuf depuis septembre 2009 et 11 demandes officielles sont enregistrées à Algerac pour que leur évaluation soit effectuée avant la fin de cette année", a précisé Boudissa dans un entretien à l'APS. Boudissa précise que "ces accréditations concernent les laboratoires dans le domaine agroalimentaire, du bâtiment, des travaux publics, de l'énergie et des ressources en eau dans le but de protéger le consommateur". Selon le DG d'Algerac, les ministères techniques disposant de laboratoires se sont rapprochés de cet organisme pour subir une évaluation programmée pour septembre 2013 avant d'obtenir une accréditation. Parmi eux, figurent les laboratoires de contrôle des produits pharmaceutiques ainsi que celui du groupe Sonelgaz spécialisé dans l'étalonnage en électricité (banc d'essai des compteurs d'électricité et de gaz) et un laboratoire de la Gendarmerie nationale. Il y a aussi des demandes parvenant des laboratoires relevant du ministère de l'Agriculture et d'autres concernant des extensions de laboratoires qui ont déjà obtenu l'accréditation. Boudissa se félicite du fait que les organismes d'évaluation de conformité nationaux ou étrangers de droit algérien se présentent à Algerac pour se faire accréditer, ajoutant que des journées d'information, de sensibilisation, de formation et de vulgarisation sont organisées régulièrement en vue d'attirer un maximum d'organismes pour les inscrire dans la démarche accréditation. C'est de cette manière que "le réseau de laboratoires est en train de prendre forme", souligne le DG d'Algerac, qui souhaite que l'ensemble des ministères techniques se manifestent pour accréditer leurs laboratoires servant "de facteur de régulation dans les échanges de marchandises, qu'elles soient importées, distribuées sur le territoire national ou destinées à l'exportation". Il affirme que cette démarche "conduit à un meilleur contrôle pour assurer les conditions de préservation de la santé humaine, de l'environnement et de l'économie nationale". Au service de l'économie nationale Le même responsable précise que "l'Algérie accuse un retard significatif dans l'accréditation d'organismes d'évaluation de la conformité (laboratoires, inspection, certification) et estime qu'il est urgent que l'Etat rende opérationnel le Fonds d'aide à l'accréditation pour encourager un maximum d'organismes à obtenir le certificat d'accréditation". Dans cette perspective, il estime que "la nouvelle politique industrielle initiée récemment par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la promotion des investissements (MIPMPI) est l'occasion pour Algerac de se mettre au service des pouvoirs publics et des organismes afin d'asseoir une politique qualité efficiente et répondant aux attentes du consommateur algérien". Boudissa explique par ailleurs qu'"Algerac souhaite apporter sa contribution pour répondre aux éventuelles demandes afin d'accréditer les laboratoires des CHU et les laboratoires de biologie médicale relevant du secteur privé afin de donner une assurance sur la qualité de la prestation de services dispensés aux citoyens algériens". Il évalue à plus de 2.000 le nombre d'organismes pouvant être accrédités par Algerac, qui va lancer, a-t-il dit, une étude du marché de l'accréditation pour établir un fichier national d'organismes d'évaluation de la conformité, "qui seront éventuellement intéressés par une accréditation". Sur le plan international, Algerac a des relations de coopération et de partenariat avec les organismes en charge de l'accréditation comme l'Organisme international des laboratoires, le Forum international en charge de la certification et l'Organisation régionale européenne chargée de l'accréditation. "Notre présence vise à apprendre à mieux maîtriser les standards internationaux pour les diffuser en Algérie ainsi qu'à se faire évaluer par nos pairs en vue d'obtenir la reconnaissance internationale", explique le DG d'Algerac. Enfin, Boudissa estime que pour accomplir sa mission, il est nécessaire pour Algerac de "disposer de moyens financiers et d'un budget spécial qui assure son développement et sa pérennité, ainsi qu'un siège à la mesure de sa mission au service de l'industrie et de l'économie algériennes".