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Polémique entre politiques et société civile
Menace d'Interdire le port du voile dans les universités françaises
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 08 - 2013

La menace d'interdire le port du voile islamique dans les universités françaises continuait de susciter, vendredi, la polémique entre politiques et représentants de la société civile.
La menace d'interdire le port du voile islamique dans les universités françaises continuait de susciter, vendredi, la polémique entre politiques et représentants de la société civile.
Après la récente proposition du Haut Conseil à l‘intégration (HCI) pour l‘adoption d‘une loi interdisant "dans les salles de cours, lieux et situations d‘enseignement et de recherche des établissements publics d‘enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse", c‘est autour du ministre de l‘Intérieur, Manuel Valls, de juger cette proposition "digne d‘intérêt".
Dans le journal Le Figaro, il a affirmé ne pas "sous-estimer l‘analyse du HCI" jugeant ses propositions dignes d‘intérêt. "A tout le moins, il faudrait mettre de la cohérence (université, IUT...). Il faut le faire avec méthode et en cherchant le consensus si possible", a-t-il préconisé. Réagissant à chaud, le mouvement "Mosquées et musulmans solidaires" s‘est dit "inquiet" du débat sur le voile, qui, selon lui, "prend un virage dangereux".
Pour le Mouvement, une interdiction du voile à l‘université aurait un "effet discriminatoire, car elle ne viserait que les croyants appartenant aux seules religions comportant des prescriptions vestimentaires ou alimentaires".
Dans un communiqué, le Mouvement, qui compte en son sein le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, affirme que cette interdiction serait "surtout disproportionnée par rapport aux objectifs, notamment la neutralité des services publics, encadrée par la laïcité". Pour sa part, la ministre de l‘Enseignement supérieur a appelé à ne pas faire "une polémique d‘un sujet qui n‘en est pas un".
"Aucune université n‘a saisi le ministère à ce sujet, c‘est donc que ça ne pose pas de problème" a rappelé Geneviève Fioraso, pour qui la priorité demeure que "les jeunes filles fassent des études, en particulier les jeunes filles qui portent le voile" car, selon elle, "les études sont un facteur d‘émancipation". Pour le politologue et universitaire Dominique Reynié, en envisageant l‘interdiction du port du voile à l‘université, le ministre de l‘Intérieur entame un combat "perdu d‘avance" et surfe sur une tendance supposée de l‘opinion.
"On ne cesse en France de rater les rendez-vous pour améliorer les relations entre les Français musulmans et les autres. Le port du foulard est une liberté constitutionnelle. Interdire le port du voile, est dans ce contexte, un combat perdu d‘avance", a-t-il affirmé.
L‘intellectuel français a estimé ne pas voir "comment, ni pourquoi, philosophiquement, interdire le port du foulard islamique à quelqu‘un", prévoyant une conséquence d‘une loi pourrait être néfaste pour certaines jeunes musulmanes, qui n‘iraient plus à l‘université. Un rapport officiel préconisant une loi interdisant le port du voile islamique dans les universités françaises en raison d‘une "montée des communautarismes" a été dévoilé en partie le 5 août par le journal Le Monde.
Tout en rappelant que le HCI n‘a plus aucune compétence en matière de laïcité et ce depuis la mise en place en avril dernier de l‘Observatoire français de la laïcité, l‘avocat à la Cour, Me Chems-eddine Hafiz avait déclaré à l‘APS qu‘il n‘y a pas urgence en la matière, c‘est-à-dire légiférer, encore une fois, contre la communauté musulmane en France.
Il a constaté que le "HCI tente de montrer du doigt et de stigmatiser les musulmans de France. Ce qui est insupportable". A l‘université française, qui accueille des publics majeurs et de différentes nationalités, seul le voile intégral (Niqab) est pour l‘heure prohibé, conformément à la loi de 2010. L‘Islam est la deuxième religion en France après le christianisme. L‘Hexagone compterait une communauté de plus de cinq millions de musulmans, selon le ministère de l‘Intérieur.
Après la récente proposition du Haut Conseil à l‘intégration (HCI) pour l‘adoption d‘une loi interdisant "dans les salles de cours, lieux et situations d‘enseignement et de recherche des établissements publics d‘enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse", c‘est autour du ministre de l‘Intérieur, Manuel Valls, de juger cette proposition "digne d‘intérêt".
Dans le journal Le Figaro, il a affirmé ne pas "sous-estimer l‘analyse du HCI" jugeant ses propositions dignes d‘intérêt. "A tout le moins, il faudrait mettre de la cohérence (université, IUT...). Il faut le faire avec méthode et en cherchant le consensus si possible", a-t-il préconisé. Réagissant à chaud, le mouvement "Mosquées et musulmans solidaires" s‘est dit "inquiet" du débat sur le voile, qui, selon lui, "prend un virage dangereux".
Pour le Mouvement, une interdiction du voile à l‘université aurait un "effet discriminatoire, car elle ne viserait que les croyants appartenant aux seules religions comportant des prescriptions vestimentaires ou alimentaires".
Dans un communiqué, le Mouvement, qui compte en son sein le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, affirme que cette interdiction serait "surtout disproportionnée par rapport aux objectifs, notamment la neutralité des services publics, encadrée par la laïcité". Pour sa part, la ministre de l‘Enseignement supérieur a appelé à ne pas faire "une polémique d‘un sujet qui n‘en est pas un".
"Aucune université n‘a saisi le ministère à ce sujet, c‘est donc que ça ne pose pas de problème" a rappelé Geneviève Fioraso, pour qui la priorité demeure que "les jeunes filles fassent des études, en particulier les jeunes filles qui portent le voile" car, selon elle, "les études sont un facteur d‘émancipation". Pour le politologue et universitaire Dominique Reynié, en envisageant l‘interdiction du port du voile à l‘université, le ministre de l‘Intérieur entame un combat "perdu d‘avance" et surfe sur une tendance supposée de l‘opinion.
"On ne cesse en France de rater les rendez-vous pour améliorer les relations entre les Français musulmans et les autres. Le port du foulard est une liberté constitutionnelle. Interdire le port du voile, est dans ce contexte, un combat perdu d‘avance", a-t-il affirmé.
L‘intellectuel français a estimé ne pas voir "comment, ni pourquoi, philosophiquement, interdire le port du foulard islamique à quelqu‘un", prévoyant une conséquence d‘une loi pourrait être néfaste pour certaines jeunes musulmanes, qui n‘iraient plus à l‘université. Un rapport officiel préconisant une loi interdisant le port du voile islamique dans les universités françaises en raison d‘une "montée des communautarismes" a été dévoilé en partie le 5 août par le journal Le Monde.
Tout en rappelant que le HCI n‘a plus aucune compétence en matière de laïcité et ce depuis la mise en place en avril dernier de l‘Observatoire français de la laïcité, l‘avocat à la Cour, Me Chems-eddine Hafiz avait déclaré à l‘APS qu‘il n‘y a pas urgence en la matière, c‘est-à-dire légiférer, encore une fois, contre la communauté musulmane en France.
Il a constaté que le "HCI tente de montrer du doigt et de stigmatiser les musulmans de France. Ce qui est insupportable". A l‘université française, qui accueille des publics majeurs et de différentes nationalités, seul le voile intégral (Niqab) est pour l‘heure prohibé, conformément à la loi de 2010. L‘Islam est la deuxième religion en France après le christianisme. L‘Hexagone compterait une communauté de plus de cinq millions de musulmans, selon le ministère de l‘Intérieur.


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