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Elle relance la polémique sur le port du Hidjab en prévision des prochaines municipales
Quand la droite française se dévoile
Publié dans Liberté le 11 - 08 - 2013

C'est l'un des sujets de prédilection de la droite française dont l'inculture de certaines figures a trouvé toute son expression dans un tweet de la députée UMP Valérie Debord qui a cité Jean-Marie Le Pen sur le droit du sol en croyant avoir convoqué la pensée du philosophe des lumières Montesquieu. Excusez du peu ! Outre le Hollande bashing, c'est dans l'immigration, plus particulièrement dans sa composante musulmane, que la droite va puiser les ingrédients d'un débat comme parade à une déficience d'idées. La défaite de Nicolas Sarkozy qui n'a pas eu le sort heureux pour avoir usé cette thématique ne semble pas avoir été bonne conseillère. Mais la persistance de la crise continue de dresser l'étranger comme l'adversaire des électeurs à quelques mois du rendez-vous des municipales.
Dans la torpeur de l'été, c'est le quotidien Le Monde qui lui fournit des arguments alors que brûlent encore les braises des émeutes qui ont secoué la ville de Trappes, déclenchées pour la première fois par un élément en relation avec l'islam : le contrôle d'une femme en infraction avec la loi interdisant le port du voile intégral. L'influent quotidien a relayé lundi le contenu d'un rapport du Haut conseil à l'intégration (HCI) où cet organisme consultatif recommandait notamment de bannir le port du foulard à l'université comme cela est le cas dans les établissements secondaires fréquentées par les mineures, susceptibles d'y avoir été contraintes par une pression de l'environnement, la famille en premier.
Mais le HCI, créé en 1989 par le socialiste Michel Rocard, passé ensuite sous le contrôle des sarkozystes, dont quelques figures d'origine maghrébine, est aujourd'hui proche de sa fin puisque faisant partie de ces "comités Théodule" (de peu d'utilité) qui coûtent à la collectivité nationale mais que François Hollande veut supprimer pour réaliser des économies budgétaires.
En outre, il a été dessaisi de sa mission "laïcité" désormais dévolue à un Observatoire présidé par le socialiste Jean-Louis Bianco. A-t-il fait fuiter son rapport, élaboré à partir de propositions faites en 2004, avec l'intention de passer pour un martyr de la gauche ? La question est posée. Ses recommandations ont été immédiatement désavouées par l'Observatoire de la laïcité et par la conférence des présidents d'universités, mais la polémique a pris.
Elle a été amplifiée par un sondage opportunément réalisé pour le quotidien conservateur Le Figaro. Selon cette enquête de l'institut Ifop, 78% des Français sont opposés "au port du voile ou du foulard islamique dans les salles de cours des universités". Seuls 4% des sondés y sont favorables, 18% sont sans opinion. "L'Observatoire de la laïcité (...) va forcément étudier ces différentes propositions et aura l'occasion, dans quelques semaines ou quelques mois, de faire sur ces sujets un certain nombre de préconisations", a ensuite développé Manuel Valls.
Le défenseur des droits, Dominique Baudis, a souhaité que la loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux ostentatoires dans l'enseignement soit "précisée". "C'est cette cohérence qui doit être recherchée, avec du temps et sans stigmatiser personne", a insisté Manuel Valls.
La France a banni en 2004 le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements secondaires par une loi qui ne concerne pas l'enseignement supérieur. À l'université, le niqab, ou voile intégral, est interdit, mais le foulard autorisé.
En ce qui la concerne, la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, s'est exprimé sans ambiguïté. "Aucune université n'a saisi le ministère à ce sujet : c'est donc que ça ne pose pas de problème. Qu'on n'invente pas des problèmes là où il n'y en a pas", a déclaré la ministre sur France Inter qui l'interrogeait sur les propos attribués par Le Figaro à son collègue de l'Intérieur. Par la voix d'Abdallah Zekri, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a rappelé que "la liberté d'expression reconnaît aux étudiants le droit d'exprimer leurs convictions religieuses à l'intérieur des universités" en leur interdisant toutefois d'exercer des pressions sur les autres membres de la communauté ou de créer des perturbations.
A. O
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