Près de 90 Rohingyas originaires de Birmanie se sont évadés mardi d'un centre de détention à Sadao dans le sud de la Thailande, où ils avaient été enfermés après leur arrivée clandestinement à la suite des violences interethniques dans leur pays, ont indiqué les autorités locales. Près de 90 Rohingyas originaires de Birmanie se sont évadés mardi d'un centre de détention à Sadao dans le sud de la Thailande, où ils avaient été enfermés après leur arrivée clandestinement à la suite des violences interethniques dans leur pays, ont indiqué les autorités locales. Au total, 87 Rohingyas se sont enfuis d'un centre de détention situé à Sadao, dans le Sud, près de la Malaisie, après leur arrivée en bateau de fortune, à la suite des violences entre cette minorité musulmane et les bouddhistes dans leur pays natal, ont précisé les mêmes sources. Quelque 2.000 Rohingyas, considérés par l'Onu comme une des minorités les plus persécutées de la planète, sont enfermés dans des camps en Thaïlande pour être entrés illégalement dans ce pays. Plusieurs de ces demandeurs d'asile sont détenus depuis des mois. Bangkok a envisagé plusieurs solutions, dont la construction de camps à la frontière avec la Birmanie. Les groupes de défense des droits de l'Homme réclament la libération des détenus et l'autorisation de vivre et travailler en Thaïlande. Des milliers de membres de cette minorité musulmane ont fui la Birmanie après les heurts violents et les émeutes survenues en juin et octobre 2012 dans l'Etat Rakhine (Ouest birman), qui ont fait au moins 180 morts. Les quelque 800.000 Rohingyas présents en Birmanie sont considérés par le gouvernement et par de nombreux Birmans comme des immigrants illégaux. Persécutés pendant des décennies sous l'ancienne junte birmane, ils subissent toujours au sein de la population un ostracisme qui confine au racisme. Au total, 87 Rohingyas se sont enfuis d'un centre de détention situé à Sadao, dans le Sud, près de la Malaisie, après leur arrivée en bateau de fortune, à la suite des violences entre cette minorité musulmane et les bouddhistes dans leur pays natal, ont précisé les mêmes sources. Quelque 2.000 Rohingyas, considérés par l'Onu comme une des minorités les plus persécutées de la planète, sont enfermés dans des camps en Thaïlande pour être entrés illégalement dans ce pays. Plusieurs de ces demandeurs d'asile sont détenus depuis des mois. Bangkok a envisagé plusieurs solutions, dont la construction de camps à la frontière avec la Birmanie. Les groupes de défense des droits de l'Homme réclament la libération des détenus et l'autorisation de vivre et travailler en Thaïlande. Des milliers de membres de cette minorité musulmane ont fui la Birmanie après les heurts violents et les émeutes survenues en juin et octobre 2012 dans l'Etat Rakhine (Ouest birman), qui ont fait au moins 180 morts. Les quelque 800.000 Rohingyas présents en Birmanie sont considérés par le gouvernement et par de nombreux Birmans comme des immigrants illégaux. Persécutés pendant des décennies sous l'ancienne junte birmane, ils subissent toujours au sein de la population un ostracisme qui confine au racisme.