Les résultats définitifs du second tour de l'élection présidentielle organisé le 11 août au Mali ont été proclamés mardi, selon un communiqué du président de la Cour constitutionnelle du Mali, Amadi Tamba Camara. Les résultats définitifs du second tour de l'élection présidentielle organisé le 11 août au Mali ont été proclamés mardi, selon un communiqué du président de la Cour constitutionnelle du Mali, Amadi Tamba Camara. Selon les résultats provisoires publiés jeudi dernier par le ministre malien de l'Administration territoriale, le général Moussa Sinko Coulibaly, le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), a remporté 77,61% des voix exprimées au second tour de la présidentielle, contre 22,39% pour son adversaire Soumaïla Cissé de l'Union pour la république et la démocratie (URD). Selon la Constitution du Mali, l'investiture du nouveau président a lieu deux semaines après la proclamation des résultats définitifs.La Cour constitutionnelle du Mali a confirmé mardi la victoire d'Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de la présidentielle du 11 août avec 77,62% des voix face à son rival Soumaila Cissé qui en a obtenu 22,38%. Le taux de participation a été de 45,73%, en baisse d'un peu plus de trois points par rapport à celui du premier tour du 28 juillet (48,98%), mais qui reste exceptionnellement élevé pour ce type d'élection au Mali. Aucune réclamation n'a été déposée devant la Cour constitutionnelle. La Cour a précisé que le nouveau président devra prendre ses fonctions dans les quinze jours suivant la proclamation des résultats définitifs, soit le 4 septembre. Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, 68 ans, ancien Premier ministre dans les années 1990, va devoir maintenant s'atteler à relever et réconcilier un pays meurtri et plus que jamais divisé par la crise. Cette crise avait débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le nord du pays, supplantés rapidement par des groupes armés liés à Al-Qaïda pour le contrôle de cette région, à la suite d'un coup d'Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le régime du président Amadou Toumani Touré. Les groupes armés ont commis d'innombrables exactions, avant d'être en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine toujours en cours. Selon les résultats provisoires publiés jeudi dernier par le ministre malien de l'Administration territoriale, le général Moussa Sinko Coulibaly, le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), a remporté 77,61% des voix exprimées au second tour de la présidentielle, contre 22,39% pour son adversaire Soumaïla Cissé de l'Union pour la république et la démocratie (URD). Selon la Constitution du Mali, l'investiture du nouveau président a lieu deux semaines après la proclamation des résultats définitifs.La Cour constitutionnelle du Mali a confirmé mardi la victoire d'Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de la présidentielle du 11 août avec 77,62% des voix face à son rival Soumaila Cissé qui en a obtenu 22,38%. Le taux de participation a été de 45,73%, en baisse d'un peu plus de trois points par rapport à celui du premier tour du 28 juillet (48,98%), mais qui reste exceptionnellement élevé pour ce type d'élection au Mali. Aucune réclamation n'a été déposée devant la Cour constitutionnelle. La Cour a précisé que le nouveau président devra prendre ses fonctions dans les quinze jours suivant la proclamation des résultats définitifs, soit le 4 septembre. Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, 68 ans, ancien Premier ministre dans les années 1990, va devoir maintenant s'atteler à relever et réconcilier un pays meurtri et plus que jamais divisé par la crise. Cette crise avait débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le nord du pays, supplantés rapidement par des groupes armés liés à Al-Qaïda pour le contrôle de cette région, à la suite d'un coup d'Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le régime du président Amadou Toumani Touré. Les groupes armés ont commis d'innombrables exactions, avant d'être en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine toujours en cours.