La réunion du comité central du FLN aura bien lieu les 29 et 30 août courant. C'est le seul indice sur lequel les «frères ennemis» au sein du vieux parti sont d'accord. A deux détails près, mais qui ont toutefois toute leur importance. Le lieu de la réunion et le nom du candidat au poste de secrétaire général du FLN, seul ordre du jour inscrit pour cette réunion. La réunion du comité central du FLN aura bien lieu les 29 et 30 août courant. C'est le seul indice sur lequel les «frères ennemis» au sein du vieux parti sont d'accord. A deux détails près, mais qui ont toutefois toute leur importance. Le lieu de la réunion et le nom du candidat au poste de secrétaire général du FLN, seul ordre du jour inscrit pour cette réunion. L'hôtel Aurassi ou l'hôtel Riadh. C'est le flou total pour bon nombre des membres du CC qui sont appelés à élire le nouveau patron du FLN en remplacement de Abdelaziz Belkhadem destitué par cette même instance en janvier dernier. Au regard de la loi, le groupe de Ahmed Boumehdi, chef du bureau de la dernière session du CC, fort d'une autorisation officielle délivrée par la wilaya d'Alger a des arguments valables à faire valoir pour réunir le CC à l'hôtel Aurassi. Abderrahmane Belayat qui, rappelons-le, se prévaut du titre de coordinateur national du FLN et son groupe, de son côté, tente de cour-circuiter la réunion de l'Aurassi et appelle à la tenue d'une rencontre de cette instance, aux mêmes dates, mais à quelques dizaines de km de l'hôtel Aurassi, à l'hôtel Riadh, théâtre de la réunion du dernier comité central qui a sanctionné le départ de Belkhadem. Une réunion houleuse et émaillée d'incidents entre les pro-Belkhadem et les opposants à l'ex-secrétaire général qui a perdu d'un cheveu la bataille. A quelques voix près (4), Abdelaziz Belkhadem qui était sûr que ses détracteurs ne feraient pas «le poids» pour le «dégager» a dû finalement s'avouer vaincu non sans avoir accusé certains de ses «fidèles» de l'avoir trahi. Le CC tiendra-t-il safréunion à l'hôtel Aurassi ou à l'hôtel Riadh ? Les membres du CC, eux-mêmes ne le savent pas. Plusieurs membres de cette instance sont dans l'expectative et vivent mal cette situation, anormale et inédite, à laquelle le FLN est confronté. Deux réunions d'une même instance aux mêmes jours et à quelques encablures l'une de l'autre a de quoi inquiéter les militants sincères du parti. A laquelle des deux rencontres vont-ils participer ? Le choix est cornélien ! Le choix est difficile ! Il est juste de dire que le choix, s'il se porte sur le «parti» perdant, l'impact sur la poursuite de la carrière politique sera grandement affecté pour les membres qui auront fait le mauvais choix. Et pour cause. Il ne sera question lors de cette réunion que d'élire le nouveau secrétaire général du parti qui se souviendra, sans doute, le moment venu, de ses «amis» et de ses «ennemis». C'est dire que les membres du CC, hormis les fervents défenseurs des deux camps, sont assis sur des charbons ardents, dans l'attente de la date fatidique et l'issue des deux réunions, si entre-temps l'une des deux parties n'emprunte la voie de la sagesse. Une petite erreur de discernement, risque de mettre fin à une carrière politique, pour certains, qui promettaient. La guerre de positions est engagée par les deux «clans» qui tentent de s'assurer du plus grand nombre de soutiens pour cette rencontre décisive pour l'élection du nouveau SG, qui ne sera autre que Amar Saïdani, l'ex président l'APN qui a réussi à «capter» les suffrages des dizaines de voix des membres du CC. Paroles de ces membres. Qui sera «l'élu» de la réunion de l'hôtel Riadh, si elle aura lieu. Et quelle sera sa «légitimité» aux yeux des militants du FLN et de l'administration ? Des question sans réponses pour le moment. L'hôtel Aurassi ou l'hôtel Riadh. C'est le flou total pour bon nombre des membres du CC qui sont appelés à élire le nouveau patron du FLN en remplacement de Abdelaziz Belkhadem destitué par cette même instance en janvier dernier. Au regard de la loi, le groupe de Ahmed Boumehdi, chef du bureau de la dernière session du CC, fort d'une autorisation officielle délivrée par la wilaya d'Alger a des arguments valables à faire valoir pour réunir le CC à l'hôtel Aurassi. Abderrahmane Belayat qui, rappelons-le, se prévaut du titre de coordinateur national du FLN et son groupe, de son côté, tente de cour-circuiter la réunion de l'Aurassi et appelle à la tenue d'une rencontre de cette instance, aux mêmes dates, mais à quelques dizaines de km de l'hôtel Aurassi, à l'hôtel Riadh, théâtre de la réunion du dernier comité central qui a sanctionné le départ de Belkhadem. Une réunion houleuse et émaillée d'incidents entre les pro-Belkhadem et les opposants à l'ex-secrétaire général qui a perdu d'un cheveu la bataille. A quelques voix près (4), Abdelaziz Belkhadem qui était sûr que ses détracteurs ne feraient pas «le poids» pour le «dégager» a dû finalement s'avouer vaincu non sans avoir accusé certains de ses «fidèles» de l'avoir trahi. Le CC tiendra-t-il safréunion à l'hôtel Aurassi ou à l'hôtel Riadh ? Les membres du CC, eux-mêmes ne le savent pas. Plusieurs membres de cette instance sont dans l'expectative et vivent mal cette situation, anormale et inédite, à laquelle le FLN est confronté. Deux réunions d'une même instance aux mêmes jours et à quelques encablures l'une de l'autre a de quoi inquiéter les militants sincères du parti. A laquelle des deux rencontres vont-ils participer ? Le choix est cornélien ! Le choix est difficile ! Il est juste de dire que le choix, s'il se porte sur le «parti» perdant, l'impact sur la poursuite de la carrière politique sera grandement affecté pour les membres qui auront fait le mauvais choix. Et pour cause. Il ne sera question lors de cette réunion que d'élire le nouveau secrétaire général du parti qui se souviendra, sans doute, le moment venu, de ses «amis» et de ses «ennemis». C'est dire que les membres du CC, hormis les fervents défenseurs des deux camps, sont assis sur des charbons ardents, dans l'attente de la date fatidique et l'issue des deux réunions, si entre-temps l'une des deux parties n'emprunte la voie de la sagesse. Une petite erreur de discernement, risque de mettre fin à une carrière politique, pour certains, qui promettaient. La guerre de positions est engagée par les deux «clans» qui tentent de s'assurer du plus grand nombre de soutiens pour cette rencontre décisive pour l'élection du nouveau SG, qui ne sera autre que Amar Saïdani, l'ex président l'APN qui a réussi à «capter» les suffrages des dizaines de voix des membres du CC. Paroles de ces membres. Qui sera «l'élu» de la réunion de l'hôtel Riadh, si elle aura lieu. Et quelle sera sa «légitimité» aux yeux des militants du FLN et de l'administration ? Des question sans réponses pour le moment.