Les bruits de bottes se font entendre aux portes de Damas. Les jours de Bachar el Assad sont-ils comptés ? Tout porte à le croire. La déroute des «rebelles» qui ont perdu du terrain face à l'armée régulière de Bachar el Assad a mis au goût du jour l'intervention militaire étrangère en Syrie. L'argument qui manquait pour une intervention militaire en Syrie a été trouvé. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se disent prêts à mener une action militaire contre la Syrie, qu'ils ont accusée d'avoir perpétré le 21 août une attaque aux armes chimiques. Les bruits de bottes se font entendre aux portes de Damas. Les jours de Bachar el Assad sont-ils comptés ? Tout porte à le croire. La déroute des «rebelles» qui ont perdu du terrain face à l'armée régulière de Bachar el Assad a mis au goût du jour l'intervention militaire étrangère en Syrie. L'argument qui manquait pour une intervention militaire en Syrie a été trouvé. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se disent prêts à mener une action militaire contre la Syrie, qu'ils ont accusée d'avoir perpétré le 21 août une attaque aux armes chimiques. Le scénario irakien s'est mis en place. L'Irak de Saddam Hussein a été accusé de détenir des armes de destruction massive, les fameux ADM. Une accusation dénuée de tout fondement et qui a abouti à l'invasion de l'Irak par des forces coalisées, menées par les USA avec son cortège de milliers de victimes, entre morts et blessés, et la destruction presque totale du pays qui affronte à ce jour les conséquences de cette guerre mené au nom du peuple irakien. «L'utilisation d'armes chimiques, par qui que ce soit, pour quelque raison que ce soit, dans quelques circonstances que ce soit, serait une atroce violation des lois internationales», a soutenu, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies. Pour les pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, le coupable est le régime de Bachar el Assad. Sans attendre les conclusions de l'enquête des Nations unies dont une équipe d'experts se trouve près de Damas et enquête sur cette attaque chimique présumée. "Quelques jours à peine après l'attaque, ils ont recueilli des échantillons précieux, et interrogé des victimes et témoins", a-t-on assuré du côté de l'ONU. La mission d'enquête des Nations unies a repris lundi son travail sur le terrain syrien pour tenter de relever des preuves d'utilisation d'armes chimiques. Après avoir suspendu mardi leur mission pour des raisons de sécurité, les experts des Nations unies ont repris, hier, leur enquête dans la banlieue de Damas où une attaque chimique présumée a eu lieu le 21 août à Mouadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, faisant plusieurs victimes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont déjà arrêté leur décision. Le gouvernement britannique annonce clairement qu'il prépare des plans pour une possible action militaire. Le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, ont tous les deux convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du gouvernement syrien dans une "attaque chimique". Toutefois, "le président Obama n'a pas encore pris sa décision" formelle, selon la Maison Blanche et le département d'Etat. La France prendra sa décision "dans les prochains jours", a déclaré le président François Hollande, qui recevra jeudi le président de la Coalition nationale syrienne (opposition), Ahmad al-Jarba. En réponse à cette menace de frappes occidentales apparemment imminentes, la Syrie a affirmé qu'elle se défendrait. « Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre (...) La seconde alternative est la meilleure », a affirmé le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem. Walid Mouallem a aussi "mis au défi" les pays prêts à frapper "de montrer ce qu'ils ont comme preuves" du recours à des armes chimiques. Le représentant de la Syrie à l'Onu, Bachar al-Jaafari, a accusé les "groupes armés" d'avoir utilisé l'arme chimique dans une frappe perpétrée le 21 août dernier, pour provoquer une intervention militaire étrangère. "Beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse", a affirmé l'ambassadeur Bachar al-Jaafari dans une interview avec la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya, citée, hier, par l'agence Sana. Selon lui, ces données prouvent également que les "groupes armés ont utilisé des armes chimiques dans le but d'entraîner une intervention militaire étrangère et une agression contre la Syrie". Une intervention militaire contre la Syrie : un désastre pour la région Une intervention militaire contre la Syrie « serait un désastre pour la région », a averti, hier, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei. "L'intervention américaine sera un désastre pour la région", a déclaré Ali Khamenei lors d'une rencontre avec les membres du gouvernement, selon la télévision d'Etat. "La région est une poudrière et on ne peut pas prédire l'avenir" en cas de frappe militaire contre Damas, a-t-il ajouté. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mercredi les membres du Conseil de sécurité à s'unir en vue d'"agir pour la paix" en Syrie où le conflit a atteint le "moment le plus grave". "Le conseil doit s'unir afin d'agir pour la paix, a déclaré Ban Ki-moon lors d'un discours au Palais de la Paix, à La Haye : "Nous avons atteint le moment le plus grave de ce conflit". "Le Conseil doit utiliser son autorité pour la paix", a ajouté le secrétaire général : "Les Syriens méritent des solutions, pas le silence". "La Syrie est le plus grand défi dans le monde aujourd'hui". Les Russes n'en pensent pas moins. La Russie estime qu'une solution militaire en Syrie déstabiliserait le pays et le Moyen-Orient et Moscou bloquerait toute initiative au Conseil de sécurité en vue d'une action de représailles contre son allié. Lors d'une conversation téléphonique mardi entre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'Onu, Lakhdar Brahimi, les deux hommes "sont convenus que dans ce moment critique, toutes les parties prenantes, y compris les acteurs étrangers, devaient agir de manière extrêmement responsable et ne pas répéter les erreurs du passé". Les Etats-Unis et leurs alliés s'orientent vers une probable série de frappes aériennes pour sanctionner le président syrien Bachar al Assad, qu'ils estiment responsables de l'attaque chimique présumée de mercredi dernier dans la plaine de la Ghouta autour de Damas et qui aurait fait selon les sources entre 500 et un millier de morts. La Russie estime que les rebelles sont susceptibles d'avoir mené l'attaque au gaz dans le but de provoquer une intervention étrangère. En somme, le sort de Bachar el Assad est scellé. Il reste aux Occidentaux à choisir le moment opportun pour lancer les attaques contre la Syrie. Quelle sera la réaction de Damas et de ses alliés, les Russes et les Iraniens et dans une moindre mesure, la Chine ? C'est la grande inconnue, bien que, Russes, Iraniens et Chinois ont annoncé « un désastre pour la région », en cas d'intervention militaire occidentale en Syrie. Le scénario irakien s'est mis en place. L'Irak de Saddam Hussein a été accusé de détenir des armes de destruction massive, les fameux ADM. Une accusation dénuée de tout fondement et qui a abouti à l'invasion de l'Irak par des forces coalisées, menées par les USA avec son cortège de milliers de victimes, entre morts et blessés, et la destruction presque totale du pays qui affronte à ce jour les conséquences de cette guerre mené au nom du peuple irakien. «L'utilisation d'armes chimiques, par qui que ce soit, pour quelque raison que ce soit, dans quelques circonstances que ce soit, serait une atroce violation des lois internationales», a soutenu, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies. Pour les pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, le coupable est le régime de Bachar el Assad. Sans attendre les conclusions de l'enquête des Nations unies dont une équipe d'experts se trouve près de Damas et enquête sur cette attaque chimique présumée. "Quelques jours à peine après l'attaque, ils ont recueilli des échantillons précieux, et interrogé des victimes et témoins", a-t-on assuré du côté de l'ONU. La mission d'enquête des Nations unies a repris lundi son travail sur le terrain syrien pour tenter de relever des preuves d'utilisation d'armes chimiques. Après avoir suspendu mardi leur mission pour des raisons de sécurité, les experts des Nations unies ont repris, hier, leur enquête dans la banlieue de Damas où une attaque chimique présumée a eu lieu le 21 août à Mouadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, faisant plusieurs victimes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont déjà arrêté leur décision. Le gouvernement britannique annonce clairement qu'il prépare des plans pour une possible action militaire. Le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, ont tous les deux convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du gouvernement syrien dans une "attaque chimique". Toutefois, "le président Obama n'a pas encore pris sa décision" formelle, selon la Maison Blanche et le département d'Etat. La France prendra sa décision "dans les prochains jours", a déclaré le président François Hollande, qui recevra jeudi le président de la Coalition nationale syrienne (opposition), Ahmad al-Jarba. En réponse à cette menace de frappes occidentales apparemment imminentes, la Syrie a affirmé qu'elle se défendrait. « Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre (...) La seconde alternative est la meilleure », a affirmé le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem. Walid Mouallem a aussi "mis au défi" les pays prêts à frapper "de montrer ce qu'ils ont comme preuves" du recours à des armes chimiques. Le représentant de la Syrie à l'Onu, Bachar al-Jaafari, a accusé les "groupes armés" d'avoir utilisé l'arme chimique dans une frappe perpétrée le 21 août dernier, pour provoquer une intervention militaire étrangère. "Beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse", a affirmé l'ambassadeur Bachar al-Jaafari dans une interview avec la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya, citée, hier, par l'agence Sana. Selon lui, ces données prouvent également que les "groupes armés ont utilisé des armes chimiques dans le but d'entraîner une intervention militaire étrangère et une agression contre la Syrie". Une intervention militaire contre la Syrie : un désastre pour la région Une intervention militaire contre la Syrie « serait un désastre pour la région », a averti, hier, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei. "L'intervention américaine sera un désastre pour la région", a déclaré Ali Khamenei lors d'une rencontre avec les membres du gouvernement, selon la télévision d'Etat. "La région est une poudrière et on ne peut pas prédire l'avenir" en cas de frappe militaire contre Damas, a-t-il ajouté. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mercredi les membres du Conseil de sécurité à s'unir en vue d'"agir pour la paix" en Syrie où le conflit a atteint le "moment le plus grave". "Le conseil doit s'unir afin d'agir pour la paix, a déclaré Ban Ki-moon lors d'un discours au Palais de la Paix, à La Haye : "Nous avons atteint le moment le plus grave de ce conflit". "Le Conseil doit utiliser son autorité pour la paix", a ajouté le secrétaire général : "Les Syriens méritent des solutions, pas le silence". "La Syrie est le plus grand défi dans le monde aujourd'hui". Les Russes n'en pensent pas moins. La Russie estime qu'une solution militaire en Syrie déstabiliserait le pays et le Moyen-Orient et Moscou bloquerait toute initiative au Conseil de sécurité en vue d'une action de représailles contre son allié. Lors d'une conversation téléphonique mardi entre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'Onu, Lakhdar Brahimi, les deux hommes "sont convenus que dans ce moment critique, toutes les parties prenantes, y compris les acteurs étrangers, devaient agir de manière extrêmement responsable et ne pas répéter les erreurs du passé". Les Etats-Unis et leurs alliés s'orientent vers une probable série de frappes aériennes pour sanctionner le président syrien Bachar al Assad, qu'ils estiment responsables de l'attaque chimique présumée de mercredi dernier dans la plaine de la Ghouta autour de Damas et qui aurait fait selon les sources entre 500 et un millier de morts. La Russie estime que les rebelles sont susceptibles d'avoir mené l'attaque au gaz dans le but de provoquer une intervention étrangère. En somme, le sort de Bachar el Assad est scellé. Il reste aux Occidentaux à choisir le moment opportun pour lancer les attaques contre la Syrie. Quelle sera la réaction de Damas et de ses alliés, les Russes et les Iraniens et dans une moindre mesure, la Chine ? C'est la grande inconnue, bien que, Russes, Iraniens et Chinois ont annoncé « un désastre pour la région », en cas d'intervention militaire occidentale en Syrie.