Au moins 38 personnes ont été tuées dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, au cours de deux attaques attribuées à des membres du groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré samedi des responsables locaux. Au moins 38 personnes ont été tuées dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, au cours de deux attaques attribuées à des membres du groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré samedi des responsables locaux. Des hommes armés ont envahi le village de Yaguwa et "tué deux bergers nomades", a rapporté samedi à la presse Alhaji Garba Ali, responsable municipal de la localité de Damboa. Une autre attaque a eu lieu dans la forêt de Monguno, où des membres présumés de Boko Haram déguisés en militaires ont tué 24 membres d'une milice locale aidant l'armée à traquer les islamistes dans la région, selon un responsable de Monguno s'exprimant sous couvert d'anonymat. Une centaine de ces membres du groupe d'autodéfense étaient censés accompagner l'armée dans la forêt. "Quand ils ont vu les islamistes déguisés dans des camionnettes militaires ils ont cru que c'était des vrais. [...] Ils les ont emmenés dans la forêt avant de les tuer", a ajouté ce responsable, précisant que certains ont été abattus par balle et d'autres écrasés par les véhicules des assaillants. "24 corps ont été découverts et 34 personnes sont toujours portées disparues", a-t-il encore déclaré. L'armée, qui mène une vaste offensive dans le nord-est du pays pour mettre fin à l'insurrection islamiste secouant la région depuis 2009, a encouragé la création de milices privées l'aidant à traquer les membres de Boko Haram. Plusieurs opérations de représailles de Boko Haram contre ces milices et les habitants qui coopèrent avec elles ont été rapportées récemment. Les violences de Boko Haram et leur répression souvent brutale ont fait 3.600 morts au Nigeria depuis 2009, selon l'ONG Human Rights Watch. Selon l'armée nigériane, le chef de la secte, Aboubakar Shekau, a probablement succombé aux blessures reçues fin juin lors d'un accrochage avec les forces de sécurité. Par le passé, les informations faisant état de la mort du chef islamiste se sont révélées fausses. Des hommes armés ont envahi le village de Yaguwa et "tué deux bergers nomades", a rapporté samedi à la presse Alhaji Garba Ali, responsable municipal de la localité de Damboa. Une autre attaque a eu lieu dans la forêt de Monguno, où des membres présumés de Boko Haram déguisés en militaires ont tué 24 membres d'une milice locale aidant l'armée à traquer les islamistes dans la région, selon un responsable de Monguno s'exprimant sous couvert d'anonymat. Une centaine de ces membres du groupe d'autodéfense étaient censés accompagner l'armée dans la forêt. "Quand ils ont vu les islamistes déguisés dans des camionnettes militaires ils ont cru que c'était des vrais. [...] Ils les ont emmenés dans la forêt avant de les tuer", a ajouté ce responsable, précisant que certains ont été abattus par balle et d'autres écrasés par les véhicules des assaillants. "24 corps ont été découverts et 34 personnes sont toujours portées disparues", a-t-il encore déclaré. L'armée, qui mène une vaste offensive dans le nord-est du pays pour mettre fin à l'insurrection islamiste secouant la région depuis 2009, a encouragé la création de milices privées l'aidant à traquer les membres de Boko Haram. Plusieurs opérations de représailles de Boko Haram contre ces milices et les habitants qui coopèrent avec elles ont été rapportées récemment. Les violences de Boko Haram et leur répression souvent brutale ont fait 3.600 morts au Nigeria depuis 2009, selon l'ONG Human Rights Watch. Selon l'armée nigériane, le chef de la secte, Aboubakar Shekau, a probablement succombé aux blessures reçues fin juin lors d'un accrochage avec les forces de sécurité. Par le passé, les informations faisant état de la mort du chef islamiste se sont révélées fausses.