La situation très préoccupante, qui prévaut dans nos frontières, a poussé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à insister sur le fait de renforcer et de mieux sécuriser les frontières. C'est ce que vient le président Bouteflika d'ordonner au chef d'état-major, Ahmed Salah Gaïd, lors d'un entretien tête-à-tête hier entre les deux hommes. La situation très préoccupante, qui prévaut dans nos frontières, a poussé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à insister sur le fait de renforcer et de mieux sécuriser les frontières. C'est ce que vient le président Bouteflika d'ordonner au chef d'état-major, Ahmed Salah Gaïd, lors d'un entretien tête-à-tête hier entre les deux hommes. En effet, le président Bouteflika a reçu, hier, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, qui, lors d'un entretien entre les deux hommes, le chef d'état-major lui a présenté un exposé exhaustif sur la situation qui prévaut au niveau des frontières du pays. Le chef de l'Etat a donné, à cette occasion, des orientations pour le renforcement des moyens et des efforts pour sécuriser les frontières du pays. Faut-il le rappeler, le 15 août dernier, le président Bouteflika avait déjà reçu le chef d'état-major de l'ANP. Les deux hommes avaient évoqué la situation aux frontières. La veille, le président avait reçu le Premier ministre Abdelmalek Sellal pour parler, aussi, des frontières mais également d'autres préoccupations importantes qui concernent le pays. En effet, Bouteflika insiste, depuis le 15 août passé, auprès du chef d'Etat-major des forces de l'ANP, le renforcement du dispositif sécuritaire autour des frontières. Cette insistance résume tout. A commencer par les menaces géostratégiques qui planent sur les frontières algériennes. Des menaces qui se font davantage ressentirent, cela au moment où les pays arabes et voisins traversent des périodes difficiles qui risquent de souffler sur la stabilité et la sécurité de l'ensemble des régions du Sahel et le Maghreb. C'est la raison pour laquelle le président Bouteflika a vu juste en décidant de donner des instructions fermes afin de renforcer la sécurité autour des ceintures du pays, car chaque menace commence par là. Du côté des frontières ouest, là les menaces des réseaux de trafic de drogue sont grandes. Avec plus de 700 km les frontières séparant l'Algérie du Maroc sont détournées par les narcotrafiquants de cannabis qui, chaque année, tentent d'acheminer des centaines de tonnes de kif traités. Cette recrudescence du trafic de drogue a poussé les autorités algériennes de renforcer le dispositif sécuritaire sur cette vaste partie des frontières. Passant aux frontières Est, ici c'est plutôt la contrebande, le trafic d'armes et le terrorisme qui pointent le nez et qui menacent, très sérieusement, la sécurité, la stabilité et l'économie de l'Algérie. La montée du terrorisme en Tunisie avec les derniers attentats qui avaient ciblé les soldats et les hommes politiques tunisiens, ajouter à cela l'embuscade meurtrière qui avait visé, au début août, des soldats tunisiens juste à la limite des frontières avec l'Algérie, ont poussé l'Etat algérien de revoir sa stratégie devant ses portes. Cela dit, l'instruction de Bouteflika à Ahmed Salah Gaïd s'inscrit sur ce plan, à savoir se préparer aux tentatives d'infiltration des groupes armés liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) vers le sol algérien. En plus de cette menace qui provienne des frontières tunisiennes, il y a celles avec la Libye. Ici, les perturbations et l'insécurité qui règnent en Libye ont engendré des répercussions sur l'économie et la sécurité en Algérie. En plus de la pénurie de carburant sévissant depuis des mois en Libye, les réseaux de trafic ont recours au carburant algérien afin de s'approvisionner. Ajouter à cela, le trafic d'armes libyennes a battu tous les records depuis plus d'un an, alors que d'importantes quantités d'armements sont acheminées vers le territoire algérien afin de finir entre les mains des groupes terroristes au nord du Mali. Toutefois, la vigilance des services de sécurité algériens a permis d'intercepter plusieurs convois et de détruire les véhicules 4x4, cela sans compter sur l'élimination des terroristes. En bas des frontières, très particulièrement aux frontières algéro-maliennes la menace d'infiltration des terroristes sur le sol algérien est à son comble. Cela dit, les groupes armés, qui activent dans cette partie des frontières, sont de plus en plus menaçant, malgré l'intervention militaire étrangère opérée depuis le mois de janvier passé, toutefois le risque de voir de nouveaux attentats comme celle de Tiguentourine perpétrés sur le territoire algérien sont permanents. Ce sont autant de raisons ajoutées à tout ce qui se passe au Moyen-Orient que le président Bouteflika a trouvé nécessaire de donner des instructions fermes aux responsables de l'Armée nationale populaire afin de renforcer, autant que cela est nécessaire, la sécurité autour des frontières du pays. En effet, le président Bouteflika a reçu, hier, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, qui, lors d'un entretien entre les deux hommes, le chef d'état-major lui a présenté un exposé exhaustif sur la situation qui prévaut au niveau des frontières du pays. Le chef de l'Etat a donné, à cette occasion, des orientations pour le renforcement des moyens et des efforts pour sécuriser les frontières du pays. Faut-il le rappeler, le 15 août dernier, le président Bouteflika avait déjà reçu le chef d'état-major de l'ANP. Les deux hommes avaient évoqué la situation aux frontières. La veille, le président avait reçu le Premier ministre Abdelmalek Sellal pour parler, aussi, des frontières mais également d'autres préoccupations importantes qui concernent le pays. En effet, Bouteflika insiste, depuis le 15 août passé, auprès du chef d'Etat-major des forces de l'ANP, le renforcement du dispositif sécuritaire autour des frontières. Cette insistance résume tout. A commencer par les menaces géostratégiques qui planent sur les frontières algériennes. Des menaces qui se font davantage ressentirent, cela au moment où les pays arabes et voisins traversent des périodes difficiles qui risquent de souffler sur la stabilité et la sécurité de l'ensemble des régions du Sahel et le Maghreb. C'est la raison pour laquelle le président Bouteflika a vu juste en décidant de donner des instructions fermes afin de renforcer la sécurité autour des ceintures du pays, car chaque menace commence par là. Du côté des frontières ouest, là les menaces des réseaux de trafic de drogue sont grandes. Avec plus de 700 km les frontières séparant l'Algérie du Maroc sont détournées par les narcotrafiquants de cannabis qui, chaque année, tentent d'acheminer des centaines de tonnes de kif traités. Cette recrudescence du trafic de drogue a poussé les autorités algériennes de renforcer le dispositif sécuritaire sur cette vaste partie des frontières. Passant aux frontières Est, ici c'est plutôt la contrebande, le trafic d'armes et le terrorisme qui pointent le nez et qui menacent, très sérieusement, la sécurité, la stabilité et l'économie de l'Algérie. La montée du terrorisme en Tunisie avec les derniers attentats qui avaient ciblé les soldats et les hommes politiques tunisiens, ajouter à cela l'embuscade meurtrière qui avait visé, au début août, des soldats tunisiens juste à la limite des frontières avec l'Algérie, ont poussé l'Etat algérien de revoir sa stratégie devant ses portes. Cela dit, l'instruction de Bouteflika à Ahmed Salah Gaïd s'inscrit sur ce plan, à savoir se préparer aux tentatives d'infiltration des groupes armés liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) vers le sol algérien. En plus de cette menace qui provienne des frontières tunisiennes, il y a celles avec la Libye. Ici, les perturbations et l'insécurité qui règnent en Libye ont engendré des répercussions sur l'économie et la sécurité en Algérie. En plus de la pénurie de carburant sévissant depuis des mois en Libye, les réseaux de trafic ont recours au carburant algérien afin de s'approvisionner. Ajouter à cela, le trafic d'armes libyennes a battu tous les records depuis plus d'un an, alors que d'importantes quantités d'armements sont acheminées vers le territoire algérien afin de finir entre les mains des groupes terroristes au nord du Mali. Toutefois, la vigilance des services de sécurité algériens a permis d'intercepter plusieurs convois et de détruire les véhicules 4x4, cela sans compter sur l'élimination des terroristes. En bas des frontières, très particulièrement aux frontières algéro-maliennes la menace d'infiltration des terroristes sur le sol algérien est à son comble. Cela dit, les groupes armés, qui activent dans cette partie des frontières, sont de plus en plus menaçant, malgré l'intervention militaire étrangère opérée depuis le mois de janvier passé, toutefois le risque de voir de nouveaux attentats comme celle de Tiguentourine perpétrés sur le territoire algérien sont permanents. Ce sont autant de raisons ajoutées à tout ce qui se passe au Moyen-Orient que le président Bouteflika a trouvé nécessaire de donner des instructions fermes aux responsables de l'Armée nationale populaire afin de renforcer, autant que cela est nécessaire, la sécurité autour des frontières du pays.