Des centaines de citoyens du quartier Sahraoua dans la commune de Boudouaou ont exprimé, hier, leur colère contre la dégradation de leur cadre de vie. Les manifestants se sont agglutinés devant le siège de l'APC dès les premières heures de la matinée pour exprimer leur mécontentement quant à l'indifférence affichée par les responsables locaux qui selon eux n'ont pas pris en charge leur problèmes. Des centaines de citoyens du quartier Sahraoua dans la commune de Boudouaou ont exprimé, hier, leur colère contre la dégradation de leur cadre de vie. Les manifestants se sont agglutinés devant le siège de l'APC dès les premières heures de la matinée pour exprimer leur mécontentement quant à l'indifférence affichée par les responsables locaux qui selon eux n'ont pas pris en charge leur problèmes. Les manifestants ont réclamé l'amélioration de leur cadre de vie notamment en mettant un terme à la crise d'eau potable qui affecte depuis des années leur cité. Les robinets sont à sec alors que la localité a été raccordée au réseau de distribution d'eau potable. "C'est de l'argent jeté par la fenêtre", disent-ils, à propos du projet de raccordement du quartier au réseau d'eau potable alors que les habitants ne sont pas alimentés. Selon l'un d'entre eux, "le projet avait coûté près de quatre milliards et aucune goûte n'y coule depuis sa réalisation". En sus de cela, les protestataires qui ont cadenassé le siège de l'APC empêchant ainsi l'accès à toute personne à l'intérieur de l'hôtel de ville notamment au personnel, ont réclamé le raccordement de leur quartier au réseau d'évacuation des eaux usées. L'écoulement des eaux usées dans les ruelles du quartier et les odeurs nauséabondes, empoisonnent le quotidien des habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer. En termes d'infrastructures publiques, le quartier est mal loti alors que les habitants souffrent le martyre pour rejoindre les structures étatiques relevant des autres communes voisines. L'exemple édifiant de cette situation est le calvaire enduré par les élèves du primaire scolarisés à l'école de la commune de Kherouba en raison d'absence d'un établissement primaire dans le quartier. Outre cela, le manque d'aires de jeu et de loisirs et la prolifération des ordures ménagères, endure le quotidien des habitants. Ils dénoncent une anarchie indescriptible régnant depuis quelques temps au niveau de la localité en raison de l'absence de l'autorité de l'état. À l'heure où nous mettons sous presse, le siège de l'APC était encore fermé, l'état civil paralysé et des dizaines de citoyens sont revenus bredouilles et ne sont pas fait délivrer leurs documents administratifs. Les manifestants ont réclamé l'amélioration de leur cadre de vie notamment en mettant un terme à la crise d'eau potable qui affecte depuis des années leur cité. Les robinets sont à sec alors que la localité a été raccordée au réseau de distribution d'eau potable. "C'est de l'argent jeté par la fenêtre", disent-ils, à propos du projet de raccordement du quartier au réseau d'eau potable alors que les habitants ne sont pas alimentés. Selon l'un d'entre eux, "le projet avait coûté près de quatre milliards et aucune goûte n'y coule depuis sa réalisation". En sus de cela, les protestataires qui ont cadenassé le siège de l'APC empêchant ainsi l'accès à toute personne à l'intérieur de l'hôtel de ville notamment au personnel, ont réclamé le raccordement de leur quartier au réseau d'évacuation des eaux usées. L'écoulement des eaux usées dans les ruelles du quartier et les odeurs nauséabondes, empoisonnent le quotidien des habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer. En termes d'infrastructures publiques, le quartier est mal loti alors que les habitants souffrent le martyre pour rejoindre les structures étatiques relevant des autres communes voisines. L'exemple édifiant de cette situation est le calvaire enduré par les élèves du primaire scolarisés à l'école de la commune de Kherouba en raison d'absence d'un établissement primaire dans le quartier. Outre cela, le manque d'aires de jeu et de loisirs et la prolifération des ordures ménagères, endure le quotidien des habitants. Ils dénoncent une anarchie indescriptible régnant depuis quelques temps au niveau de la localité en raison de l'absence de l'autorité de l'état. À l'heure où nous mettons sous presse, le siège de l'APC était encore fermé, l'état civil paralysé et des dizaines de citoyens sont revenus bredouilles et ne sont pas fait délivrer leurs documents administratifs.