Un obus rebelle a touché pour la première fois dimanche à Damas l'ambassade de la Russie, qui a accusé Washington de lui faire du chantage pour qu'elle approuve une résolution contraignante de l'Onu contre son allié syrien. Un obus rebelle a touché pour la première fois dimanche à Damas l'ambassade de la Russie, qui a accusé Washington de lui faire du chantage pour qu'elle approuve une résolution contraignante de l'Onu contre son allié syrien. Trois employés de l'ambassade ont été légèrement blessés et des mesures de sécurité supplémentaires sont envisagées pour mieux protéger l'ambassade, située dans le quartier de Mazraa, a indiqué le ministère russes des Affaires étrangères. L'ambassade a été visée par le passé mais c'est la première fois que son périmètre est touché, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales à l'intérieur du pays. La Russie a été le principal artisan d'un accord avec les Etats-Unis conclu à Genève le 14 septembre prévoyant le démantèlement des armes chimiques syriennes. Elle s'oppose à une résolution de l'Onu à ce sujet qui serait placée sous le Chapitre VII de la charte de l'Onu, car cela ouvrirait la voie à un recours à la force contre la Syrie en cas de non-respect de son engagement à se défaire de son arsenal chimique. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé dimanche les Etats-Unis de faire du chantage à la Russie pour qu'elle soutienne une résolution dure à l'Onu contre la Syrie , et reproché à l'Occident d'être obnubilé par l'idée d'un changement de régime dans ce pays déchiré par la guerre. "Nos partenaires américains commencent à nous faire du chantage : si la Russie ne soutient pas une résolution en vertu du chapitre VII, nous arrêterons de travailler à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques" (OIAC), a déclaré M. Lavrov dans une entrevue à une chaîne de télévision russe. "Nos partenaires sont désormais aveuglés par leur objectif idéologique de changement de régime" en Syrie, alors que l'objectif de la Russie est de "résoudre le problème des armes chimiques en Syrie", a-t-il ajouté. La Syrie devrait dominer, avec les ouvertures du nouveau président iranien Hassan Rouhani, les travaux de la 68e Assemblée générale de l'Onu cette semaine à New York. Le chef de l'Onu Ban Ki-moon veut profiter de la présence attendue d'au moins 131 chefs d'Etat et de gouvernement et 60 ministres des Affaires étrangères pour inciter la communauté internationale à relever "son plus grand défi" : la Syrie, où la violence ne reflue pas. Trois employés de l'ambassade ont été légèrement blessés et des mesures de sécurité supplémentaires sont envisagées pour mieux protéger l'ambassade, située dans le quartier de Mazraa, a indiqué le ministère russes des Affaires étrangères. L'ambassade a été visée par le passé mais c'est la première fois que son périmètre est touché, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales à l'intérieur du pays. La Russie a été le principal artisan d'un accord avec les Etats-Unis conclu à Genève le 14 septembre prévoyant le démantèlement des armes chimiques syriennes. Elle s'oppose à une résolution de l'Onu à ce sujet qui serait placée sous le Chapitre VII de la charte de l'Onu, car cela ouvrirait la voie à un recours à la force contre la Syrie en cas de non-respect de son engagement à se défaire de son arsenal chimique. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé dimanche les Etats-Unis de faire du chantage à la Russie pour qu'elle soutienne une résolution dure à l'Onu contre la Syrie , et reproché à l'Occident d'être obnubilé par l'idée d'un changement de régime dans ce pays déchiré par la guerre. "Nos partenaires américains commencent à nous faire du chantage : si la Russie ne soutient pas une résolution en vertu du chapitre VII, nous arrêterons de travailler à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques" (OIAC), a déclaré M. Lavrov dans une entrevue à une chaîne de télévision russe. "Nos partenaires sont désormais aveuglés par leur objectif idéologique de changement de régime" en Syrie, alors que l'objectif de la Russie est de "résoudre le problème des armes chimiques en Syrie", a-t-il ajouté. La Syrie devrait dominer, avec les ouvertures du nouveau président iranien Hassan Rouhani, les travaux de la 68e Assemblée générale de l'Onu cette semaine à New York. Le chef de l'Onu Ban Ki-moon veut profiter de la présence attendue d'au moins 131 chefs d'Etat et de gouvernement et 60 ministres des Affaires étrangères pour inciter la communauté internationale à relever "son plus grand défi" : la Syrie, où la violence ne reflue pas.